17 juin 2013

Enseignante d'éducation physique et fellation

Une enseignante d'éducation physique s'est mise dans une situation problématique alors qu'elle aurait fait une fellation à un de ses élèves de 17 ans lors d'une soirée plutôt festive et qu'elle aurait communiqué avec lui par média électronique en lui envoyant  un contenu inapproprié.

Honnêtement, si les faits qui lui sont reprochés sont vrais, il faut ne pas avoir de jugement pour les avoir posés et cette personne mérite de voir son permis d'enseigner suspendu, voire même révoqué.

Il va être difficile pour cette enseignante de nier les faits puisque le jeune lui-même, en voulant la défendre, reconnait qu'elle a posé les gestes qui lui sont reprochés et qui ont mené à son congédiement et à des poursuites criminelles. Si le jeune adulte estime que le comportement de son enseignante était immoral, il s'oppose aux accusations portées contre elle.

Il faut également lire les commentaires des internautes du Journal de Montréal à la suite de cet article: pour désespérer de la race humaine: le jeune garçon est «un maudit chanceux», l'affaire est une «perte de temps», les gens sont «des puritains»...

La loi est pourtant claire: «Un adulte ne peut donc pas avoir d'activités sexuelles avec un jeune de moins de 18 ans s'il est en situation d'autorité, de confiance vis-à-vis le mineur (ex.: entraîneur, enseignant, médecin) ou d'exploitation.»  De plus, «quelle que soit l'activité sexuelle sans consentement valable, cela constitue une forme d'agression sexuelle, peu importe l'âge de la personne.» (ici)

Par ailleurs, même entre adultes consentants, il existe des cas où des rapports sexuels, même consentants, peuvent être sanctionnés par un employeur ou un ordre professionnel. Ainsi, pour le Collège des médecins, «aucune forme d'intimité sexuelle n'est tolérée entre un médecin et un patient ou une patiente.»

Mais ici, l'enseignante est dans la trentaine et sexy, les faits reprochés agréables aux yeux de certains... Pas besoin de plus pour perdre la tête, il faut croire.





6 commentaires:

Maman au carré a dit…

Situation problématique?? L'euphémisme est de taille.

Situation illégale serait plus appropriée, non?

Le professeur masqué a dit…

J'aime les euphémismes de taille. :)

gillac a dit…

Je ne comprend pas qu'un tels cas fasse les manchettes. C'est le genre de situation qu'un directeur d'école doit régler en dedans de 20 minutes

Le professeur masqué a dit…

M. Gillac: il y a eu une enquête interne et un congédiement qui n'a pas été contesté. ce sont les poursuites criminelles qui soulèvent la controverse.

Unknown a dit…

Ce qui me frappe toujours avec ce genre de sujet, c'est la différence de traitement entre les enseignants hommes et femmes. Inversons la situation et demandons-nous quelles auraient été les réactions des gens si cette histoire avait concerné un enseignant et une étudiante. À mon sens, un geste illégal est un geste illégal, peu importe qui l'a commis.

Le professeur masqué a dit…

M. Joseph: facile à voir quand on regarde les commentaires à la suite de cet autre article: http://www.journaldemontreal.com/2013/06/19/un-prof-exhibitionniste-pourrait-faire-de-la-prison