tag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post4347073983640732785..comments2023-09-29T05:48:17.157-05:00Comments on Le professeur masqué: Plan Courchesne : la suite (modifié)Le professeur masquéhttp://www.blogger.com/profile/11658850069164037065noreply@blogger.comBlogger13125tag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-10935189476273829032008-02-10T20:56:00.000-05:002008-02-10T20:56:00.000-05:00Même si tout est budgété j'ose espérer que le budg...Même si tout est budgété j'ose espérer que le budget est en fonction de la réalité salariale des futurs employés budgétés.bobbiwatsonhttps://www.blogger.com/profile/02576530298598526340noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-71928470735618216582008-02-10T13:52:00.000-05:002008-02-10T13:52:00.000-05:00Je suis entièrement d’accord. En ce sens, les cou...Je suis entièrement d’accord. En ce sens, les cours de français au collégial devraient permettre la consolidation des acquis à travers l’enseignement de la littérature. On ne devrait pas être obligé de reprendre la base rendu là. Ce serait bien aussi qu’il y ait une meilleure communication entre les niveaux d’enseignement, que chacun soit un peu plus au courant de ce que font les autres.Hortensiahttps://www.blogger.com/profile/04105395053364380044noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-21551245072080952232008-02-10T12:47:00.000-05:002008-02-10T12:47:00.000-05:00Hortensia: je t'ai tendu une perche. Tu l'as saisi...Hortensia: je t'ai tendu une perche. Tu l'as saisie. Oui, les élèves écrivent au cégep. Oui, on y enseigne la langue. Oui, de plus en plus, on retrouve des «ogues» qui veulent qu'on cesse l'enseignement de la littérature. Et surtout, oui, il n'est pas normal, quant à moi, que des jeunes qui ont passé 11 années à écrire (primaire et secondaire) soient si démunis quant à la maîtrise de la langue française, qui est souvent leur langue maternelle.Le professeur masquéhttps://www.blogger.com/profile/11658850069164037065noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-31867166831398296062008-02-10T12:20:00.000-05:002008-02-10T12:20:00.000-05:00Je m’excuse à l’avance à tous tes lecteurs de la l...Je m’excuse à l’avance à tous tes lecteurs de la longueur de mon commentaire. Je ne pouvais répondre plus brièvement à la question que tu me poses. <BR/><BR/>D’abord, le passage du rapport que tu me demandes de commenter laisse entendre que les professeurs de littérature n’enseignent pas le français, ce qui est faux, au moins en partie. On ne donne pas de séances de cours entièrement consacrées à l’enseignement de la langue dans les quatre cours obligatoires, mais on accorde quand même à celle-ci la plus grande importance. Tous les travaux demandés dans nos cours sont évalués à 50% sur le contenu, 20% sur la structure et 30% sur la qualité de la langue (mêmes critères que pour l’Éuf). Pour la partie langue, les erreurs sont indiquées à l’aide de codes et les étudiants sont encouragés à faire une démarche d’autocorrection dans laquelle on les encadre (l’importance du temps mis en classe ou à la maison pour l’autocorrection varie selon l’enseignant). J’ajoute qu’il m’arrive régulièrement de présenter pendant les cours des capsules portant sur la langue et je sais que plusieurs collègues le font aussi, même si d’autres s’abstiennent, j’en conviens. <BR/><BR/>En fait, au cégep, on passe beaucoup de notre temps, dans chacun des quatre cours, à préparer les étudiants en prévision de l’Éuf. Pour ce faire, nos élèves écrivent —eh oui, Madame la ministre— beaucoup (deux ou trois textes de 700 à 900 mots —analyses littéraires, dissertations explicatives et dissertations critiques, selon les cours— par session, plus les travaux pratiques et les exercices divers). Pour être honnête, avec tout le temps qu’on passe à enseigner l’argumentation et la méthodologie du texte, on est nombreux à trouver qu’on manque de temps pour l’enseignement de la littérature et des œuvres proprement dites. De plus, quand on parle des œuvres, quand on travaille les textes des écrivains, on continue de parler de la langue, cela va de soi. Tout cela est en continuité. <BR/><BR/>Pour ma part, c’est évident que je prêche pour ma paroisse, tu vas dire, mais je pense que les cours de littérature doivent demeurer des cours de littérature et ne pas être transformés en cours de français écrit. Il en va de notre culture générale comme peuple, et elle est déjà assez lacunaire merci. Où alors, si c’est ce qu’on veut collectivement, ajoutons un cours de français écrit obligatoire au collégial. Pourquoi pas? Dans le système actuel, les élèves qui présentent des difficultés en français à leur entrée au collégial doivent normalement passer par le cours de Mise à niveau (plutôt efficaces au cégep où j’enseigne, contrairement à ce que tu affirmais je ne sais plus où) et ils peuvent par la suite continuer leur démarche d’amélioration du français au Centre d’aide en français (celui-ci est toujours occupé à pleine capacité et il se bat pourtant chaque session pour recevoir le financement adéquat. Quand on parle de non-sens...), tout comme ils ont la possibilité de s’inscrire à un cours de français écrit en cours complémentaire. Évidemment, il faut que les étudiants aient la volonté d’améliorer la qualité de leur langue. C’est souvent là que le bât blesse. Il faut donc continuer de leur inculquer dès leur jeune âge la fierté de leur langue, l’envie de bien l’écrire et de bien la parler. Cela n’est pas seulement le rôle des professeurs, on ne le dit pas assez. De la même manière, on aura beau resserrer les critères d’évaluation à tous les niveaux d’enseignement, il faut qu’il y ait une vraie volonté politique de donner du support et des moyens aux enseignants. Je l’ai dit et tu l’as dit aussi, c’est dans ce passage des vœux pieux aux actes que l’on verra si les propositions de la ministre tiennent la route.<BR/><BR/>Je m’arrête là, même s’il y aurait encore beaucoup à dire, j’ai mon cours à préparer pour demain. N'hésite pas si tu veux que je précise quelque chose.Hortensiahttps://www.blogger.com/profile/04105395053364380044noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-71987879867314946612008-02-10T08:25:00.000-05:002008-02-10T08:25:00.000-05:00Emmerdant ? Pas du tout mon cher, bien au contrair...Emmerdant ? Pas du tout mon cher, bien au contraire. Tu (je peux? vu la proximité de nos pensées sur ce sujet !) as su mettre des mots sur l'impression que j'ai depuis le début et qui penche en défaveur de la ministre.<BR/><BR/>Comme il a été dit, il y a du bon dans certaines des 22 propositions, mais la façon de l'appliquer est très questionnante. Et le débordement ministériel dans l'autonomie professionnelle des enseignants est tout simplement une goutte (ou une gorgée) de trop dans un vase déjà trop rempli... si jamais cela se peut, même si on sait que c'est physiquement impossible.<BR/><BR/>Premier élément qui est essentiel pour faire mieux (et plus, tout à la fois, possiblement) : diminuer sérieusement le nombre d'élèves par groupe.<BR/><BR/>Parmi mes 4 groupes d'élèves en français, j'ai le bonheur d'avoir cette année un groupe où ils ne sont que 23. La différence par rapport à un groupe de 32 est vraiment significative ! 20-22, ça devrait être la norme. Maudit qu'on pourrait faire beaucoup plus de chemin avec eux, plus rapidement et plus efficacement !Sylvainhttps://www.blogger.com/profile/10186326496226483723noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-2557127170099504442008-02-09T22:59:00.000-05:002008-02-09T22:59:00.000-05:00En fait, nous exigeons en 6e année autour de 250 m...En fait, nous exigeons en 6e année autour de 250 mots. Les textes de 500 mots ne sont pas la norme...j'insiste même sur le fait qu'ils doivent se limiter à 250 mots. Ce qui arrive, c'est que j'ai plusieurs élèves très forts qui sont capables d'en faire plus (sans que ça soit bourré de fautes) et je les laisse aller.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-33797431251714329022008-02-09T17:17:00.000-05:002008-02-09T17:17:00.000-05:00Zed: merci!Hortensia: effectivement, tu as raison!...Zed: merci!<BR/><BR/>Hortensia: effectivement, tu as raison! Mon copain du collégial va me savonner. Ce seuil existe aussi lors de l'Épreuve uniforme du collégial. Les seuils qui sont établis pour chaque cours sont cependant, je crois, une politique interne.<BR/><BR/>Puisque tu me lis actuellement, je t'ai réservé un extrait du rapport Ouellon:<BR/><BR/>Toujours dans l’esprit que la compétence à écrire représente beaucoup plus qu’écrire un texte sans faute et que la maîtrise de la langue écrite dans le contexte social et scolaire actuel exige du temps, le travail de pratique et de réflexion sur la langue ne peut se terminer au secondaire. Il doit continuer au collégial. Le niveau de compétence manifesté par les étudiantes et les étudiants qui arrivent à l’université montre clairement qu’on ne peut plus compter uniquement sur des cours de littérature pour les faire progresser en français à l’ordre collégial. La capacité de structurer des textes de types variés, d’exercer sa vigilance orthographique, de recourir à l’écrit pour structurer sa pensée et la communiquer exige aussi des enseignements qui assureront une meilleure connaissance de la langue française ainsi qu’une meilleure intégration de ses exigences sur les plans de la syntaxe, de la grammaire, du lexique et de l’orthographe.»<BR/><BR/>Tu en penses quoi?<BR/><BR/>Bobbi: la ministre a dégagé les sommes pour ces embauches et elles sont budgétées, comme disent les gestionnaires. Rien n'empêche cependant un prochain ministre de l'Éducation de changer d'idée. <BR/><BR/>Quant à moi, je ne suis pas convaincu quant à l'embauche des bibliothécaires comme vous le soulevez dans votre commentaire.<BR/><BR/>Prof errant: je partage en partie votre point de vue. On demande aux profs sans rien leur donner. <BR/><BR/>Sylthony: j'aurais dû écrire «peut davantage se faire». En effet, au troisième cycle, les textes sont plus longs. Dans mon exemple, je parlais d'un texte court. <BR/><BR/>Un fait m'étonne: écrire 500 mots au primaire alors qu'au secondaire, on commence en exigeant un 250 mots. Ce n'est qu'en cinquième qu'on en exige autant. N'y a-t-il pas quelque chose d'incohérent là-dedans?<BR/><BR/>Circée: rien n'est parfait, c'est vrai. sauf que j'ai peur qu'on nous épuise en ne nous donnat pas de soutien et en ne resserrant pas progressivement les critères d'évaluation. Corriger des textes de 500 mots bourrés de fautes parce que tout est permis avant, devoir essayer de sauver ces élèves qui n'ont jamais vraiment à travailler devient épuisant.Le professeur masquéhttps://www.blogger.com/profile/11658850069164037065noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-30983832110122457422008-02-09T14:19:00.000-05:002008-02-09T14:19:00.000-05:00Merci pour ce commentaire, très intéressant avec l...Merci pour ce commentaire, très intéressant avec lequel je suis entièrement en accord. Je ne pense pas que tous les points au plan d'intervention soient mauvais, mais nombreux sont discutables. Ma seule satisfaction est de constater que mme Courchesne semble être la seule Ministre de l'éducation réellement préoccupée par la situation depuis des lustres qui tente quelque chose (que ses motifs soient ou non électoralistes).<BR/>Moi aussi, le silence des syndicats, et autres instances par ailleurs, sur ce plan me surprend grandement ! Tout le monde est en vacances ???Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-44744243444948405722008-02-09T12:36:00.000-05:002008-02-09T12:36:00.000-05:00Je suis toujours assez d'accord avec vos commentai...Je suis toujours assez d'accord avec vos commentaires mais je ne peux m'empêcher de venir préciser un point de votre analyse.<BR/><BR/>Quand vous dites que l'écriture d'un texte par semaine peut se faire au primaire, je ne suis pas du tout d'accord, du moins pas au 3e cycle! <BR/><BR/>Nous n'avons peut-être pas plusieurs groupes, mais nous en avons un généralement au maximum du ratio (j'ai déjà eu jusqu'à 32) et nous avons toutes les autres matières à planifier et à évaluer (depuis la réforme la tâche s'est de beaucoup allourdie à ce niveau). <BR/><BR/>En 6e, il n'est pas rare que mes élèves écrivent des textes de près de 500 mots ! Alors, je peux vous dire qu'un texte long par étape est déjà beaucoup, alors je ne sais pas comment je pourrais en faire plus ! Je complète l'évaluation de l'étape avec un ou deux textes plus courts, mais ça reste encore que ça demande trop de temps de correction. <BR/><BR/>Si on exige une telle mesure de ma part, bien désolée, les élèves vont écrire mais, ce n'est pas moi qui va tout corriger, ça c'est certain !Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-43279602511319872932008-02-09T10:33:00.000-05:002008-02-09T10:33:00.000-05:00L'autonomie professionnelle des enseignants... (in...L'autonomie professionnelle des enseignants... (introduction juste pour rire)<BR/><BR/>Il faut bien comprendre le message qui ressort du <I>Plan d'action pour l'amélioration du français à l'enseignement primaire et à l'enseignement secondaire</I> : l'état actuel du français écrit au Québec est dû aux profs en général et aux profs de français en particulier. « Comme les profs ne sont pas capables de faire leur 'job' de prof comme il faut, on va leur imposer quoi faire, on va leur montrer comment le faire et on va contrôler le produit. »<BR/><BR/>Donner des moyens ou améliorer les conditions de travail des profs en classe - en diminuant le ratio prof/élèves, par exemple - aurait été admettre publiquement que le Ministère a une part de responsabilité et aurait exigé d'importants déboursés, donc politiquement risqué. C'est tellement plus simple de crier «Haro sur le baudet!» lorsque les animaux sont malades de la peste.<BR/><BR/>«Et puis, sauf quelques 'pseudos', les profs vont se taire et faire ce qu'on leur demande de faire; ils sont habitués d'en prendre!»<BR/><BR/>Voilà ma lecture erratique du Plan d'action imposé aux profs, imposé parce qu'il s'imposait : «Nos professionnels de l'enseignement vont comprendre que l'urgence ne nous a pas donné le temps de les consulter!»<BR/><BR/>Mais j'exag-erre...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-84230112198113650432008-02-09T10:11:00.000-05:002008-02-09T10:11:00.000-05:00Vos commentaires pertinents permettent de faire le...Vos commentaires pertinents permettent de faire le tri dans la tonne d'informations reçues via les médias. Merci! Vous faites un très bon travail!<BR/>Une question s'impose à moi. Est-ce que la ministre est consciente des sommes engagées si son projet se concrétise? Sait-elle quel est le salaire des conseillers pédagogiques? Sait-elle celui des bibliothécaires? Connaît-elle la différence entre bibliothécaires et techniciens en documentation? Sait-elle que le technicien coûte BEAUCOUP moins cher que le 'thécaire et est plus utile dans une école primaire ou secondaire? Il n'y a déjà pas d'argent pour nos écoles (achats de livres, de mobilier, etc)et elle prévoit engager !!! Peut-être aurez vous enfin droit à votre bibliothèque de classe bien organisée! <BR/>Beaucoup d'interrogations restées sans réponses.bobbiwatsonhttps://www.blogger.com/profile/02576530298598526340noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-22588337038021979312008-02-09T08:18:00.000-05:002008-02-09T08:18:00.000-05:00Tu es loin de nous emmerder, tu nous mâches le tra...Tu es loin de nous emmerder, tu nous mâches le travail! D'ailleurs, merci pour ça. Je veux quand même apporter une précision à ce que tu dis. Tu écris:<BR/><I>«Également, j'aurais souhaité l'annonce d'un resserrement des critères d'évaluation au secondaire et au collégial. Déjà, il y a quelques années, le MELS avait imposé, à une année d'avis, un seuil de maîtrise de la langue écrite en français de cinquième secondaire. Globalement, si un élève faisait plus d'une faute de grammaire et d'orthographe à tous les 15 mots, il était simplement recalé. <B>Ce seuil, encore aujourd'hui, n'existe qu'en cinquième secondaire</B>, comme si on admettait qu'un jeune pouvait écrire un texte bourré de fautes pendant le reste de son parcours à l'école.»</I><BR/><BR/>Or, nous avons aussi ce «seuil» d’erreurs au collégial. Par exemple, au cégep où je travaille, le seuil minimal est d’une erreur aux 20 mots pour le premier cours, aux 25 mots pour le deuxième cours et aux 30 mots pour les troisième et quatrième cours. En bas de ça, l’étudiant est pratiquement assuré d’échouer. Dès le premier cours de la session, nous faisons écrire un petit texte aux étudiants et tous ceux qui n’ont pas la fréquence minimale d’erreurs sont fortement encouragés à fréquenter une mesure d’aide en français. Ainsi, certains réussiront à augmenter assez leur fréquence pendant la session pour obtenir la note de passage lors de la rédaction finale; les autres se dirigeront plutôt vers un échec.Hortensiahttps://www.blogger.com/profile/04105395053364380044noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1651514254594729826.post-21026595655853577072008-02-09T02:32:00.000-05:002008-02-09T02:32:00.000-05:00Bravo pour les propositions. je les retiens. Et po...Bravo pour les propositions. je les retiens. Et pour ton analyse, avec laquelle je suis aussi d'accord.<BR/><BR/>Zed ;-)Anonymousnoreply@blogger.com