Certaines écoles ont décidé d'implanter l'anglais intensif en 6e année du primaire dès l'année prochaine avec pour résultat qu'une de mes prédictions est en train de se réaliser. N'ayant pas envie d'enseigner à deux groupes différents au cours d'une même année, des profs d'expérience préfèrent quitter ce niveau qui sera parfois refilé à des gens moins intéressés ou à des enseignants à statut précaire.
Une sixième année terminale, avec tous les examens, un programme compressé de 50% donné par des enseignants dont ce n'est pas le poste l'année d'avant: une recette franchement gagnante!
5 commentaires:
Ça fait tellement ADQ comme idée.
Je ne fais pas exception. J'enseigne presque exclusivement la 6e depuis une quinzaine d'années (à part pour quelques années en 5e et d'une classe combinée)... j'adore cette année-là, elle est parfaite pour moi et je suis idéal pour elle.
Mais là, je songe sérieusement à la fuir. Ça n'a tout simplement aucun sens cette mesure irréfléchie, improvisée et garochée qui vient foutre le bordel le plus total...
PS: je viens de jaser avec une collègue de sixième. Même envie de fuir que toi.
Je suis en attente d'un poste permanent depuis 8 ans et je l'aurai peut être cet été. Cependant, si la seule option qui s'offre à moi est une 6e année anglais intensif, je me verrai dans l'obligation, pour mon propre bien et celui de ma famille, de choisir un contrat. C'est tout dire...
Juillet: je suis en bas de ma chaise. Je comprends tout à fait.
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