21 avril 2012

Les blagues de Jean Charest

«Les propos que j'ai tenus lors de mon discours ont été cités hors contexte et interprétés par certains comme si je prenais la situation à la légère.»

- Jean Charest

Le premier ministre, Jean Charest, comme un meneur de claque, voire un animateur de foule, voulait détendre l'atmosphère. Quoi de mieux qu'une bonne blague ou deux, suggérant même de déporter des jeunes dans le Grand Nord? Affirmer par la suite qu'il a été cité hors contexte, c'est ajouter le mensonge au mépris. Il faut regarder cette vidéo pour le voir s'arrêter lorsqu'il est applaudi, son sourire satisfait qui goûte les applaudissements de la salle. Il rit à l'avance de sa prochaine répartie, prend le temps de mesurer son effet.



«Le Salon Plan Nord est déjà très populaire, les gens courent de partout pour rentrer, a blagué le premier ministre. Ceux qui frappaient à la porte ce matin, on pourrait leur offrir un emploi... dans le Nord, autant que possible»

Mon vote, dans le comté où je demeure, a toujours été perdu dans une vague péquiste. J'aurais voté contre ou pour le Parti québécois que cela n'aurait rien changé à la donne.

Avant l'annonce du gouvernement Charest d'instaurer l'enseignement de l'anglais intensif au primaire, je dois avouer qu'en matière d'éducation, j'aurais davantage voté PLQ que PQ parce que le parti de madame Marois est généralement trop intervenu de façon idéologique dans le réseau de l'éducation.

Mais avec la façon dont le gouvernement gère actuellement le conflit avec les étudiants, non seulement il a perdu mon vote, mais j'ai décidé de m'engager, le temps venu, comme bénévole dans un comté où les probabilités qu'un député libéral soit battu soient élevées. Poser des pancartes, distribuer des dépliants, agir comme chauffeur le jour du vote: il existe plusieurs façons de donner un coup de main.

Il me serait facile de dénoncer. Je vais faire mieux: m'engager pour que cet homme ou ce parti ne soit pas au pouvoir après les prochaines élections.

2 commentaires:

unautreprof a dit…

Quel mépris! Je n'ai même pas été suprise de ses propos, seulement très choquée. Jean Charest a toujours eu ce genre de petit air supérieur.
Dire qu'il a été cité hors contexte? C'est encore plus prendre les gens pour des imbéciles.

Il veut que la CLASSE condamne la violence, moi je voudrais que le PLQ condamne les propos de son chef .

Anonyme a dit…

J'ai toujours été fière de me définir comme québécoise avant tout.

Maintenant que les propos du 1er ministre du Québec sont sur le net, que toute la planète peut l'entendre... j'ai honte d'être québécoise.

On croirait entendre un dictateur ou un monarque... enfin, n'importe quel type de dirigeant NON DÉMOCRATIQUE.