«Je perds le contrôle de mes groupes.»
«Ma classe est située à côté de la fournaise.»
«Le directeur a décidé de changer ma tâche sans m'en parler.»
«Les moisissures entrainent la fermeture de mon école et ont mangé mon matériel pédagogique.»
Ces quelques phrases résument les cauchemars que vivent actuellement la nuit certains de mes collègues. La rentrée, avec son lot d'inconnu, suscite habituellement plusieurs appréhensions et des sommeils agités.
J'ai longtemps connu ces moments désagréables. Ne pas dormir la veille de la rentrée. Ne pas dormir avant le premier jour de classe. Ne pas dormir tout court. Plus maintenant. Je vieillis. Ou je suis devenu sage. Ou les deux à la fois.
On pourrait croire que ce comportement est le lot d'individus qui manquent de confiance. Pourtant, je suis convaincu que ce n'est pas le cas. Un enseignant est un être émotif, sensible et je suis toujours surpris de constater toute l'émotion, toute la fébrilité que peut engendrer ce retour au travail.
Contrairement à ce que l'on peut penser, être enseignant n'est pas un petit boulot routinier. Chaque année entraine sa part d'insécurité et, pour vivre une bonne année au travail, il y a une foule de facteurs qui entrent en compte. Un changement de local peut bouleverser tout un quotidien. Et il y a les élèves: comment seront-ils? Hériterais-je de cas-problèmes?
Alors, on ne dort pas parce qu'on est trop occupé à anticiper le pire.
Zen. Sois zen. Et respire.
Et vous, vous en faites des cauchemars de rentrée?
9 commentaires:
A chaque année, depuis que j'enseigne, j'ai mon cauchemar habituel, qui est une variation d'un thème unique et récurrent : je m'égare dans un dédale de couloirs; je ne trouve plus mon école; je m'éveille ailleurs que chez moi et suis trop perdu pour retracer mon école; je me lève trop tard et ai manqué mon premier cours; je me réveille et m'aperçois que je suis paralysé; je vais à l'école une journée trop tard, etc. Les quelques collègues à qui j'ai parlé de ces cauchemars m'ont confirmé avoir tous le leur, variable aussi en fonction bien sûr des phobies de chacun.
Au fait : bonne rentrée à vous.
Je n'arrive plus à retrouver l'un des six locaux que l'on m'a assigné.
Je dois donner un cours de physique à des sec. IV.
Prof et Maman: hihihihi! On rit mais ce n'est pas nécessairement drôle.
Je vis un autre cauchemar en direct on dirait; moi, prof de langues, je fais un paquet de phôtes. En oubliant un ''s'' à assigné, par exemple.
Tut, tut! Shame on me!!
Pas encore, faut dire que j'ai pas eu trop le temps du penser alors que c'est DEMAIN!
« Une psychologue marchait vers le podium tout en enseignant la gestion du stress à une audience avertie.
Comme elle a soulevé un verre d ’eau, tout le monde s ’attendait à question du
« verre à moitié vide ou à moitié plein ».
Au lieu de cela, avec un sourire sur son visage, elle demanda: «Combien pèse ce verre d ’eau? »
Les réponses entendues variaient de 8 onces à 20 onces
Elle a répondu:
«Le poids absolu n’a pas d’importance.
Cela dépend de combien de temps je le tiens.
Si je le tiens pendant une minute, ce n’est pas un problème.
Si je le tiens pendant une heure, j’aurai une douleur dans mon bras.
Si je le tiens pendant une journée entière, mon bras se sentira engourdi et paralysé. Dans chaque cas, le poids du verre ne change pas, mais plus longtemps je le tiens, le plus lourd, il devient. »
Elle a poursuivi:
«Le stress et les inquiétudes dans la vie sont comme ce verre d’eau.
Pensez-y pendant un moment et rien ne se passe.
Pensez-y un peu plus longtemps et ils commencent à faire mal.
Et si vous y pensez toute la journée, vous vous sentez paralysés – incapable de faire quoi que ce soit »
«Pensez à déposer votre verre»
Il y a quelques années, j'étais nue devant une classe de grenouilles.
Moins je suis prête pour le premier cours, moins je fais des cauchemars la veille... C'est plutôt pendant le cours que je vis le cauchemar !
Puis-je choisir quel cauchemar je préfère ?
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