Premier billet du professeur masqué! Masqué en pensant à ce personnage de bandes dessinées de Mandryka (http://www.leconcombre.com/) et non pas à ces amuseurs publics radiophoniques...
Le masque possède plusieurs significations. Il peut être synonyme de volonté de se cacher parce que l'anonymat est quelque chose de fréquent en éducation, de désir de changer son apparence extérieure ou encore d'aider à la vengeance si l'on se réfère à Zorro, par exemple.
Pourquoi Professeur masqué? Je ne sais. Le titre me plaisait. Il est venu à moi, un pauvre enseignant de français qui s'évertue pourtant à expliquer à mes élèves que ce sont eux qui tiennent le crayon et non pas le crayon qui les mène.
Le but de ce blogue? Jeter un regard sur l'éducation par la lorgnette d'un enseignant qui a vu des ministres et des réformes passer. Me moquer cruellement de mon quotidien aliénant. Partager avec tous ces gérants d'estrades qui s'imaginent pouvoir parler d'éducation comme des experts parce qu'ils sont allés à l'école quand ils étaient jeunes (ouch! je ne ferai pas des amis avec celle-là...). Être remis en question quand cela est pertinent ou impertinent.
Qui ne me déteste pas trop me suive!
5 commentaires:
L’éducation a les dents trop longues…
Je ne vous déteste pas trop alors je vous suis. L’éducation est un monde difficile. Même si je n’en fais pas partie, j’ai appris à le connaître (à l’avoir en aversion souvent) à travers les expériences des gens que je connais, que j’aime et qui sont souvent oppressés par la lourdeur du système et écorchés par ses longues dents. À voir tous les «blogs» qui existent sur le sujet et en lisant tous les enseignants qui y écrivent avec avidité en se vidant le cœur plus souvent qu’autrement, on peut se questionner à savoir si le système n’est pas en train de les engloutir. Qui trouvera alors assez de courage aujourd’hui pour se lancer dans l’enseignement alors même que les téméraires reculent? Le naïf? L’inconscient?
J’espère que ce «blog», à défaut de pouvoir changer les choses, aura au moins le bénéfice de libérer certains enseignants qui sont trop souvent coincés entre, d’une part, leur «vocation», l’amour d’enseigner et, d’autre part, l’écrasant système qui est sourd à leurs appels.
Bonne chance à tous les concombres.
bienvenue et bonne chance dans la blogosphère. en souhaitant que le concombre ne pourrisse pas avant d'être rendu à maturité!
Bienvenue dans la blogosphère cher Prof masqué (et collègue de "département" - une autre notion perdue...) !
J'ai ajouté votre blogue à mes signets des blogues de profs (Malgré tout, Maudit, Autre prof, etc.).
Au plaisir de vous lire de nombreuses fois.
"Partager avec tous ces gérants d'estrades qui s'imaginent pouvoir parler d'éducation comme des experts parce qu'ils sont allés à l'école quand ils étaient jeunes (ouch! je ne ferai pas des amis avec celle-là...)"
Je pense EXACTEMENT la même chose
M. le prof,
À cette catégorie «gérants d'estrade», j'ajoute aussi les amnésiques», c'est-à-dire tous ces directeurs et adjoints qui ont oublié la réalité des classes...
Enregistrer un commentaire