Dans ce billet publié après la tuerie de Newtwon, je soulevais la question quant au nombre d'écoles au Québec qui tenaient des exercices de confinement barricadé volontaire. Un petit sondage-maison tout à fait non scientifique indiquait que 71% des écoles des répondants (merci à eux!) n'avaient jamais effectué un tel exercice.
En fait, la réalité en bien en-dessous de ce pourcentage si l'on se base sur cet article du Soleil de Québec:
«En septembre 2012, 94 % des quelque 1500 écoles que couvre la SQ ont
complété la première étape de ce plan : visionner un DVD et remplir un
cartable d'urgence.
Mais seulement 49 % ont participé à un exercice de confinement barricadé
avec la direction et le personnel enseignant, un pourcentage qui baisse
à 7 % quand l'exercice est réalisé avec les élèves.»
Je reviens néanmoins avec la conclusion de mon billet de l'époque:
«Dans les faits, nos jeunes sont peu en danger dans nos écoles, pas parce
que les mesures de sécurité sont suffisantes, mais simplement parce que
la menace est faible. Est-ce rassurant?»
2 commentaires:
Oui, c'est rassurant. Je ne suis pas certain qu'il soit sage d'enseigner à nos enfants à avoir peur.
Je suis un partisan de la prévention. Vous savez, cette chose que peu de personne pratique et je crois fermement que nous pouvons prévenir ces incidents et ainsi se passer de "s'enfermer dans sa peur".
Ce barricader dans une classe n'est pas une panacée en soi. Si toutes les écoles qui souhaitait le faire le ferait, la personne qui voudrait attaquer une école passerait à l'étape suivante qui serait tout autant dangereuse.
À Laval, il est totalement interdit de faire une telle pratique, avec ou sans les enfants.
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