Deux textes qui s'intéressent à la relation entre les parents et l'école. Je retiens cette piste qui veut que ces derniers ont une confiance moins grande en cette institution publique parce que, souvent plus éduqués, il leur est très facile de jouer aux gérants d'estrades comparativement aux parents d'autrefois. Ensuite, que l'approche «clientéliste» de l'école a entrainé un surplus de travail pour les enseignants.
J'aime beaucoup cette réaction de Marc Saint-Pierre (qui publie des commentaires ici à l'occasion) qui souhaite que, de clients, les parents deviennent des citoyens. Il touche un point important. Sauf que c'est une autre signe de cette dérive des valeurs de notre société.
À lire.
Le monarque, c'est moi.
Les parents face à l'école - Des clients ou des citoyens
4 commentaires:
Je travaille au service à la clientèle d'une école... Vous ne connaissez pas ce poste?
Paola ;)
Et imaginons un instant qu'elle serait la réaction de cette "monarque" si un enseignant osait donner des conseils sur sa gestion familiale, elle crierait à l'ingérence! Ce qui fait encore plus peur est cette tendance de certaines de nos chères directions d'école d'adopter cette approche afin de ne pas faire de vague et ainsi donner raison à ces parents.
"une École publique responsable, équitable et communautaire, au service de tous les enfants "
Pourquoi faut-il UNE école d'État au service tous de manière UNIQUE ?
Il faut au contraire responsabiliser les parents en détruisant le mythe d'une école UNIQUE d'État avec un seul programme qui puisse être bonne pour tous. Un seul modèle d'auto, une seule sorte de céréales communautaires, solidaires, égalitaires pour tous.
Rien de plus dangereux et inefficaces.
Chez l'enseignant qui ...
- applique judicieusement son jugement et les politiques de l'école, notamment dans sa façon d'encadrer les élèves
- a des connaissances et les compétences appropriées en pédagogie et dans sa matière
- reconnaît les situations où son rôle se limite à éduquer l'enfant, pas le parent
Est-ce qu'il reste de l'emprise pour ces parents-monarques?
Stéphane Levasseur
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