La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) vit peut-être le début d'une crise qu'elle aurait dû connaitre depuis longtemps. En effet, la commission scolaire Marguerite-Bourgeois a décidé de se désaffilier de celle-ci. Deux autres CS, celles de Marie-Victorin et des Grandes-Seigneuries, devraient suivre sous peu. À elles trois, ces dernières représentent 10% du budget de la Fédération.
À l'origine de ce geste, une prime de départ qui sera un jour versée à la présidente de la FCSQ, mais aussi «un écart grandissant entre la CSMB et la FCSQ sur la vision du rôle de cette fédération, de sa gouvernance et de ses valeurs.»
Quant à moi, il était temps que le rôle et la pertinence de la FCSQ soient remis en question. Au-delà de la dite prime, il y a lieu de questionner le rôle de celle-ci, d'autant plus que son financement provient directement des CS qui essuient des coupures budgétaires depuis des années.
Par contre, les commissaires scolaires sauront-ils faire preuve de cohérence en remettant également en question les primes de départ de leurs propres dirigeants?
Ajout ici.
3 commentaires:
Quand le milieu scolaire cessera de se doter de structures inutiles le milieu ira probablement mieux! Des sous vont aux Fédération de ci, Fédération de ça et pendant ce temps, les services aux élèves sont coupés.
Un choix de société s'impose?
D'accord avec Anonyme. Dans le réseau de la santé, il y a l'Association des établissements de santé qui joue dans les mêmes plates-bandes que les agences et le ministère. Le Québec souffre d'une maladie qui peut être mortelle; la structurite aigüe. J'ai vu un CEGEP afficher 5 postes de directeurs adjoints en même temps.
Ouaip. À ce propos, je me demande à quoi servent les directions régionales en éducation dans la mesure où l'on réduit le nombre des commissions scolaires?
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