06 septembre 2010

Encore un autre!

Si, au moins, ces petits cons se tuaient entre eux: il en resterait moins à la fin. Même pas.

Ici, on a le cocktail alcool au volant et délit de fuite mortel. La victime avait 19 ans.

Assiste-t-on à une augmentation des incidents mortels impliquant de jeunes conducteurs ou est-ce les médias qui accordent pus d'importance à ces incidents?

3 commentaires:

imaginezautrechose a dit…

C'est aussi quelque chose qui me consterne. Y a-t-il augmentation? Qui sait? Il faudrait voir les statistiques... Mais augmentation ou pas, je pense que un de ces accidents reliés à l'alcool et à la vitesse est un accident de trop.
Pourquoi tout ça? Je pense qu'on vit dans une société qui valorise l'exploit, la performance et même, dans une certaine mesure, le délit (mais sans doute pas le délit de fuite). En tout cas. Ça me fend le coeur et ça m'enrage chaque fois, et chaque fois, je me dis que je devrais faire en sorte d'éviter ces nouvelles.

Le professeur masqué a dit…

Imaginez: tout au moins, je ne conduis jamais si j'ai pris un verre (je bois si rarement) et je m'assure que les invités soient capables de prendre la route.

Anonyme a dit…

Je suis allée ma balader dimanche dans la nature, un joli petit parc à 1h30 de la maison. Une belle petite route calme, bordée d’arbres, qui traversent quelques petites villes sympathiques. On a repris tranquillement la route à la fin de l’après-midi. Tranquillement, c’est peut-être un bien grand mot car il faut composer avec les excités du volant qui se foutent pas mal de la joliesse de ladite route et du cuicui des petits oiseaux, qui doublent par la gauche ou par la droite en vous lançant, en plus, un coup d’œil de mépris… Testostérone? Pas certain. Connerie? Ça y ressemble déjà plus. Mais, je me demande si nous ne sommes pas victimes d’une espèce de culture du stress qui postule que pour avoir une vie riche et intéressante, il faut toujours être « speedé », toujours, tout le temps : entre deux rendez-vous, entre le boulot et le Nautilus, entre le Nautilus et le resto, entre le resto et le cinéma… Ça fait du monde qui ressemble au lapin blanc d’Alice au pays des merveilles, qui court, qui court après le temps au mépris de bien des choses y compris au mépris de la vie et des valeurs de quelques autres qui ont eu le malheur de croisé leur chemin. Mais ce n’est sans doute qu’une partie du problème. Il resterait beaucoup à dire sur la responsabilisation des jeunes au volant.

La gaffeuse