Ce court extrait d'un texte paru dans La Presse ce matin :
En 1997, Frédéric Hurpesz pensait lâcher l'école. En âge de fréquenter le cégep, il n'y allait pas, car rien ne l'intéressait. Dans un ultime effort, il s'est inscrit à un programme d'études professionnelles en comptabilité. Et c'est là qu'il est tombé amoureux de l'informatique.
Quelques années plus tard, M. Hurpesz est devenu directeur de l'école Terre des jeunes, à LaSalle. Et un constat l'a frappé: alors que la direction utilisait abondamment les ordinateurs, les enfants, eux, n'y avaient pratiquement pas accès. «J'ai voulu que ça change», raconte-t-il.
À mettre en lien avec la conclusion de mon billet précédent:
On sait qu'un nombre important de décideurs scolaires (commissaires, directeurs, cadres...) ont un accès institutionnel aux nouvelles technologies. Le problème, encore une fois, est que celles-ci ne descendent pas dans nos classes.
La manque de maitrise des NTIC de la part de certains enseignants n'est pas scandaleux. C'est le système qui engendre cette situation qu'on se doit questionner.
1 commentaire:
Dans les sciences de gestion on cite souvent le cas des administrateurs de compagnies de tramway qui avaient perdu de vue que la mission était de transporter le monde et non d'exploiter des tramways. L'exemple ici démontre que beaucoup de gestionnaires en éducation auraient besoin de recyclage.
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