31 décembre 2011

Que nous réserve 2012 en éducation?

En éducation, l'année 2012 sera déterminée par un homme, peut-être deux.

Le premier est Jean Charest. Si le premier ministre du Québec annonce des élections au printemps, comme plusieurs analystes semblent le croire, on assistera assurément à bien des mouvements en éducation. Actuellement, ce n'est pas sous la gouverne ronflante de la ministre Beauchamp qu'on assiste à de grands changements dans le domaine scolaire. On vit au mode «petite gestion», pas au mode «innovation» ou «solution». Si, d'un côté, je préfère un MELS endormi et tranquille qui ne vient pas saccager le travail des enseignants, d'un autre, on s'ennuie d'un leadership clair et affirmé. Parfois, j'ai même l'impression que Jasmin Roy et Pierre Lavoie en font plus pour les élèves québécois que nos élus.

Il est déjà clair que le Parti libéral ne pourra présenter un programme électoral proposant le statut quo, notamment en ce qui a trait aux commissions scolaires, à cause de la grande popularité de la Coalition Avenir Québec (CAQ). Le PLQ aura cependant l'avantage de bénéficier de l'appareil gouvernemental (bref de l'expertise des fonctionnaires) pour présenter des idées plus étoffées que celles de la CAQ et pour critiquer celles de la formation de François Legault.

Le deuxième homme qui pourrait changer le monde scolaire québécois est évidemment François Legault. Déjà, son influence s'est fait sentir en 2011. Si sa formation politique prend le pouvoir, il comptera mettre rapidement de l'avant les idées qu'il a déjà annoncées.

C'est là qu'il risque de rencontrer des difficultés. Certaines viendront des acteurs de l'éducation (syndicats, enseignants, employés de soutien, commissions scolaires) mais aussi de la communauté anglophone qui refusera de perdre une institution régionale ou locale. Il faudra alors s'attendre à des contestations légales (constitution, conventions collectives, etc.). On verra alors comment se traduira sa promesse de mettre de l'avant les mesures qu'il défend dans les 100 premiers jours de son gouvernement. Déjà, la fusion de l'ADQ avec la CAQ pourrait être contestée devant les tribunaux. Imaginez le reste...

Personnellement, je ne serais pas surpris de voir un gouvernement minoritaire porter au pouvoir au Québec. Libéral? Coalisé? Difficile de le savoir.

2 commentaires:

Isabelle a dit…

Je ne sais pas ce que nous réserve l'année 2012 en éducation, mais en tout cas, je te souhaite une année à la hauteur de tes attentes pédagogiques! :)

bobbiwatson a dit…

Bonne Année PM!
Bonheur, santé et un milieu éducatif selon tes attentes.