13 février 2012

Le moment où j'ai eu l'air le plus fou

On a tous un moment dont on se rappelle parce qu'on a perdu la face de façon remarquable. J'ai eu l'occasion d'en écouter un savoureux hier soir.

La Première Chaine de Radio-Canada diffuse toujours une tribune téléphonique après l'émission Tout le monde en parle. Hier, celle-ci portait sur le thème suivant: «Selon la CAQ, le décrochage scolaire est un fléau social. Les enseignants peuvent-ils faire la différence?». L'animatrice Isabelle Craig et son invitée, Lisa-Marie Gervais, journaliste couvrant l'éducation au Devoir, ont été bouchées par un auditeur allumé qui leur a simplement demandé combien gagnait un enseignant par année au maximum de son échelle.

«Je ne sais pas. On va trouver. C'est autour de 50 000. Ça dépend si on travaille au primaire ou au secondaire», a répondu la vibrante animatrice.

Misère. Je ne doute pas que Mme Gervais connaisse ses dossiers, mais l'autre... aurait gagné à se taire.

2 commentaires:

Marc St-Pierre a dit…

Il serait aussi intéressant de demander à nos amis de la CAQ quel sera l'impact actuariel des augmentations de salaire promises aux enseignants sur leurs régimes de retraite. Pcq si demain la CAQ est au pouvoir et augmente la masse salariale des enseignants d'environ un milliard, cela veut dire que ceux qui prendraient leur retraite ds cinq ans, profiteraient d'une rente subitement majorée pour tenir compte de leur salaire moyen des cinq meileures années, celles oû ils auront vu leur salaire augmenté de 20%. Ce qui viderait la caisse plus rapidement encore. Pour équilibrer le tout, différentes situations possibles: augmenter l'âge de la retraite, augmenter les taux de cotisation, diminuer le rente, etc...

Anonyme a dit…

...Ça dépend si on travaille au primaire ou au secondaire». De la grande préparation madame.
Elle aurait intérêt à prendre exemple sur les enseignants qui font une préparation de cours rigoureuse tous les jours. Non?

Paola ;)