Branle-bas de combat cette semaine entre collègues! On découvre qu'il y a un écart entre les manuels d'exercices que nous avons choisis en français et les outils de références que nous possédons. Rien de majeur, mais assez pour illustrer une problématique chiante.
Ainsi, dans notre cahier d'exercices, on fait disparaitre la catégorie «déterminants quantitatifs» en l'incluant dans celle des déterminants indéfinis. Bregf, les «tout, quelque, plusieurs...» vont rejoindre les «un, une, des».
Rien dans le programme de formation ou la progression des apprentissages ne l'interdit. Sauf que ce changement est erroné quant à moi. En quoi les déterminants «nul» et «aucun» ont-il un caractère indéfini? Il s'agit de d'une quantité précise, soit zéro.
Quand j'enseigne à mes élèves les différentes catégories de déterminants, je leur explique que l'appellation avec laquelle on les désigne n'est pas le fruit du hasard. Par exemple, le déterminant possessif indique qui possède la chose ou la personne dont on parle (mon chien = chien à moi).
Ce n'est pas pour rien que je tiens tant à enseigner avec mon propre matériel. Mais quand on a plusieurs collègues, on fait des compromis et c'est très bien comme cela. Il est regrettable cependant que certains concepteurs de matériel scolaire, eux, se laissent aller à de tels errements.
5 commentaires:
Le livre a du être écrit par un mathématicien, pour qui le 0 est effectivement indéfini, puisqu'on peut, par exemple, diviser par une quelconque quantité mais pas par zéro.
Peut-être que c'est une illustration de la symbiose inter-matière qui découle de la réforme!
Le résultat de certaines opérations avec zéro est indéfini, mais pas le nombre lui-même, je crois. Miss Maths devrait nous le dire, j'espère.
0 est en effet un nombre qui a mis du temps à être défini, mais qui l'est bel et bien désormais.
L'indéfini, en mathématique, prend deux sens. Celui d'infini, de sans borne (ce qui n'est pas le cas de 0, on en conviendra facilement). Celui d'indéterminé (comme le résultat de certaines opérations dans le voisinage de 0 (et non à 0 précisément)).
Une réponse courte, à force d’expansions et de compléments, m'a porté à ce long bavardage sur la question (Ici).
Oh! Effectivement ça me semble aussi erroné. J'aime la logique dans le français et dans les appellations, comme tu dis, c'est plus facile à expliquer aux élèves.
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