Gel de salaire pendant deux ans, réduction du nombre
des congés de maladie et journées de perfectionnement non payées. Voilà ce que met en vigueur le contrat de travail imposé aux enseignants ontariens des écoles publiques anglaises.
Il faut surtout aller lire les commentaires à la suite de cet article de Radio-Canada pour comprendre à quel point le métier d'enseignant est hautement considéré. Un ramassis de clichés et de lieux communs. Et on parle d'un lectorat supposément plus relevé...
6 commentaires:
C'est bien leur tour (soupir)
En période de prospérité économique, chacun tente d'en tirer le meilleur profit sans trop regrder ce qui se passe chez son voisin. lorsque les choses se resserrent, la tentation est forte de regarder dans l'assiète de son voisin. Dans le scteur public, les critiques ne font que commencer car peu importe la difficulté de la tâche et la noblesse de la mission, des avantages tels la sécurité d,emploi et les rentes garanties prennent une valeur considérable. les déchirements au sein de la société ne font que commencer, malheureusement...
Jeusx: ouaip.
Gillac: là où je ne suis pas d'accord est qu'on regarde les avantages des autres sans regarder les efforts qu'ils ont fait ou les privilèges qu'on a soi-même.
De plus, on s'en prend souvent à ceux qui sont près de soi sans pour autant s'intéresser au système lui-même ou certains de ses acteurs.
Par exemple, nos élus jouissent d'avantages incroyables, des maires quittent avec une pleine pension... et j'en passe.
@Prof Masqué
Je suis d'accord avec vous mais la nature humaine est ainsi faite que les comparaisons se font d'abord avec son parent ou son voisin immédiat. Je crois aussi que dans le nouveau contexte économique, beaucoup de remises en question (incluant les conditions de rémunération de nos politiciens) vont se faire. Par exemple, le régime de rente déterminé dont je bénéficie personnellement me semblait équitable il y a 10 ans; aujourd'hui ce bénéfice conçu sur des bases actuarielles et économiques qui n'existent plus, me semble plus questionnable même si mon intérêt personnel me dit de me la fermer et que je n'ai pas à payer pour des erreurs de prévision..
Le problème avec les les travailleurs de la fonction publique, c'est qu'il manque toujours à la "table de négos" une personne capitale : celle qui paye, c'est-à-dire le contribuable...
Pops; la personne qui paie est représentée par des patrons nommés par des gens élus. Vous ne reconnaissez pas ce pouvoir de délégation et voulez voir des citoyens siéger directement sur tous les organismes gouvernements? Qui les choisira?
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