04 septembre 2010

L'éclat des fausses évidences

J'ai toujours aimé ce titre de je ne sais plus qui. Il parle, il est clair.

Ainsi donc, Chantal Longpré, présidente de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement (FQDE), voudrait qu'on aille de l'avant avec des mesures de discrimination positive pour augmenter le nombre d'enseignants: «Oui, ça peut avoir un impact positif. On ne peut pas certifier qu'avec 50 % d'hommes tous les garçons vont réussir. Mais ça ne peut qu'améliorer les performances et améliorer la valorisation de la profession.»

Savoureux quand on est un homme. Savoureux surtout quand on sait que rien ne prouve l'effet positif d'une présence masculine sur la persévérance scolaires des garçons. Savoureux enfin parce que cela montre bien que certains représentants scolaires disent n'importe quoi et ont des allures d'apprentis sorciers.

Mais si jamais ça me donne une plus grosse paie, je suis prêt à le croire moi aussi. Vivent les solutions magiques!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis probablement vraiment « out » du débat, mais je ne comprends pas la corrélation que font les personnes concernées entre les enseignants hommes et la réussite scolaire des garçons. J'ai lu les articles, les explications, etc., mais... je-ne-comprends-pas.

Mon frère n'a jamais voulu aller à l'école. Il détestait l'école. Lors de sa 2e journée de maternelle, il est revenu en demandant à ma mère jusqu'à quand il était obligé d'aller à l'école. Prof gars ou prof fille, ça n'a jamais rien changé et s'il a réussi à obtenir son diplôme de secondaire 5, c'est uniquement parce que mes parents lui ont poussé dans le derrière tous les jours et ce, tout le temps où il est allé à l'école. Avoir eu plus de profs masculins n'aurait absolument rien changé à sa situation.