20 décembre 2011

Cerveau et comportement: quand la réalité rejoint la fiction

Dans le roman Une enquête philosophique, Philip Kerr aborde la notion de criminels dont le comportement est «prédéterminé» par certaines caractéristiques physiques, notamment la morphologie de leur cerveau.

Or, voici qu'une étude de l'Université de Wisconsin-Madison révèle que «Le cerveau des psychopathes est différent des autres et possède moins de connexions entre le cortex préfrontal et l'amygdale.»

Ce qui est fou est de travailler en éducation et de constater qu'on en sait si peu sur le cerveau et les comportements humains.  Sciences de l'éducation... pfffff!

5 commentaires:

Jeanmi a dit…

Alors on en revient toujours au point de départ, c'est désespérant. au début du 20e siècle, les "scientifiques" cherchaient la morphologie du criminel. Quelques dizaines d'années plus tard ce fut le gêne criminel et maintenait ?...

Anonyme a dit…

Ce qui est paradoxal est que les gens en éducation PRÉTENDENT en savoir plus que les gens en psychologie. On sait très peu sur le cerveau et l'apprentissage et pourtant les formations des grosses matantes (H et F) de l'éducation se multiplient.

Voir à ce sujet:
http://www.usherbrooke.ca/carrefour/archives/archives-des-conferences/2005/bien-sur-quils-apprennent-mais-enseignons-nous-vraiment/

et

Daniel T. Willingham - Why students don't like school.

Marc St-Pierre a dit…

Cette étude nous intéresse. Cela nous permettra d'emprisonner les criminels à leur sortie de la pouponnière.

Stephen Harper

Le professeur masqué a dit…

À tous: effectivement, ce genre d'études soulèvent des questionnements éthiques et vos réflexions me poussent à réfléchir davantage sur ce sujet.

Fait-on du bertillage cervical? Au fond, mon commentaire veut simplement indiquer qu'on ne connait rien ou presque du fonctionnement du cerveau.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Bertillon

La mère qui s'pense meilleure que les autres a dit…

Et pourtant, on affirme en savoir beaucoup. Notamment sur les problèmes de développements et les troubles d'apprentissage. On nous invente plusieurs nouveaux syndrômes chaque décennies. Pourquoi? Pour déculpabiliser encore un peu plus les parents de ne pas être à la hauteur?