13 septembre 2013

Intimidation et Internet: un rappel aux parents

J'aime bien le message de cette directrice. Je recopie l'article intégralement ici.


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Intimidation: une directrice d'école rappelle aux parents leur responsabilité


(Québec) «Vous autorisez votre enfant à utiliser les médias sociaux, vous gérez les situations conflictuelles pouvant en découler.» En ce début d'année scolaire, une directrice de deux écoles primaires à Lévis a décidé de mettre les choses au clair avec les parents qui permettent à leurs jeunes de clavarder ou d'avoir une page Facebook même s'ils n'ont pas l'âge requis.


Depuis quelques années, Line Martin reçoit des appels à son bureau de parents qui se plaignent que leur enfant a été intimidé par des pairs sur Internet.

Souvent, raconte-t-elle, il s'agit de fillettes qui «se blastent entre elles». Même si la plupart des cas concernent des élèves au troisième cycle, soit en cinquième ou sixième année, elle rapporte en avoir eu en troisième année alors que les enfants n'ont que sept ou huit ans.

Pour faire face à ce problème qu'elle qualifie néanmoins d'«isolé», elle a fait parvenir en début de semaine une notice aux parents de ses écoles La Ruche et du Tournesol à Saint-Rédempteur pour les informer de la politique de l'école au sujet des médias sociaux.

Mme Martin y rappelle notamment que, selon la loi, les enfants doivent avoir 14 ans et plus pour ouvrir une page Facebook ou un compte Twitter, par exemple.

«Compte tenu que ces sites ne sont pas autorisés à l'école et qu'il n'est pas permis aux enfants de les utiliser, nous vous avisons que nous ne pourrons gérer les situations conflictuelles pouvant découler de l'utilisation de ces sites», prévient la missive.

Actions limitées

En entrevue, la directrice se veut plus nuancée et explique qu'elle est loin de se laver les mains des chicanes virtuelles contrairement à ce que la communication laisse entendre.

«On est limités dans nos actions», fait-elle cependant valoir, rappelant que les gestes sont posés à la maison et non pas à l'école. Par exemple, Line Martin dit rencontrer les enfants concernés pour tenter de régler la situation.

Les élèves sont aussi sensibilisés chaque année au sujet de la violence à l'école et sur les médias sociaux par le personnel et les policiers qui leur rendent visite.

«Mais les parents me demandent de faire fermer les comptes Facebook. Je n'ai pas ce contrôle», s'exclame la directrice.

D'ailleurs, elle le dit clairement dans la lettre. «Si votre enfant vit une situation conflictuelle, nous vous demandons de fermer son site. Si la situation persiste, veuillez contacter le service de police de Lévis.» Line Martin ajoute qu'il est de la responsabilité des adultes de surveiller leur progéniture pour qu'ils utilisent adéquatement ces sites.

À sa connaissance, Mme Martin est la seule directrice de la commission scolaire des Navigateurs à avoir prévenu les parents de la sorte. Mais plusieurs de ses collègues souhaitent l'imiter, confie-t-elle.

1 commentaire:

unautreprof a dit…

Je vais en parler à ma direction, merci!