Aujourd'hui, je surveillais un examen du MELS de quatrième secondaire: science et technologie. Ne perdez pas de vue cela en lisant mon billet.
Dans le cadre de cet examen, le ministère a décidé de se mettre à la page et d'accompagner le tout d'une courte présentation vidéo sur cédérom que je devais diffuser en boucle durant l'examen. Courte, du moins, je le croyais. Et c'est là que les problèmes technologiques ont commencé.
Le cédé étant scellé et placée dans l'enveloppe d'examen également scellée, il m'a été impossible de vérifier si celui-ci était en bon état avant l'arrivée des élèves dans la classe. Impossible aussi de vérifier si les programmes sur mon ordi permettaient la diffusion de cette vidéo. Durant les premières minutes d'un examen, je vous le rappelle, je dois aussi prendre les présences, distribuer les cahiers d'examen, gérer le matériel autorisé, etc. Imaginez le plaisir de gérer en plus cette quincaillerie. J'ose à peine penser à ce qui est survenu à certains collègues moins familiers avec la chose technologique que moi.
Arrive ce qui était prévisible: le truc ne marche pas. Pas si grave que je me dis: un surveillant ou un technicien va passer. Et puis, le vidéo est nécessaire seulement pour la deuxième partie de l'examen. Heureusement, le problème a été résolu par un technicien patient et compétent. Du moins, on le croyait, car j'ai réalisé, en prenant ma pause conventionnée, que la vidéo projetée dans ma classe était plus courte que celle de la classe surveillée par un collègue. Nulle part dans l'examen, sur le coffret du cédé, nulle part quelque part quoi! le MELS avait jugé bon d'indiquer la durée de la vidéo pour que je puisse vérifier si tout était normal. Je roulais en boucle seulement la moitié de ce qui était prévu! Bref, de la grosse merde. Et ce fut la même chose - et pire - dans certaines autres classes.
Être un jeune qui échoue cet examen, je contesterais mon résultat en invoquant le fait que les conditions d'admission de celui-ci n'étaient pas uniformes et m'ont causé un préjudice. Pour le reste, c'est le MELS dans toute sa splendeur avec sa volonté d'imposer des épreuves qu'on a des difficultés à gérer avec une technologie douteuse.
Sans être passéiste, pourquoi avoir changé la formule si c'est pour aller tout croche?
8 commentaires:
En plus des problèmes techniques ce qui me frappe surtout c'est l'idée même de diffuser une vidéo en boucle pendant un examen ... le but c'est de vérifier qu'on est capable de travailler alors que le collègue d'à côté parle sans arrêt ?
J'ai déjà eu des exams de langues avec vidéo mais le nombre de passages et le temps entre les passages étaient annoncés d'avance. Le reste du temps on avait pas à la subir.
Pathétique!
MELS c'est l'art du fait tout croche et trop vite!
Un dossier Courchesne de plus?
Le grand n'importe-quoi dans toute sa splendeur. Vive l'improvisation!
Un de mes enseignants m'a raconté que, pendant une session d'examen, les surveillants d'épreuve devaient faire écouter les deux côtés d'une cassette (oui, les vielles méthodes pour le vieux temps : ça fait quelques années!). Lorsque le premier côté avait été écouté et que les enseignants étaient prêts à faire de même avec le deuxième, ils se sont rendus compte que le MELS avait oublié d'enregistrer la bande audio sur ce côté-là. L'examen a donc dû être annulé, car seulement la moitié avait pu être complétée.
Il faut croire que l'imbécillité du MELS ne date pas d'hier!
Je me questionne à savoir comment un élève présentant un TDA peut être pénalisé par le fait d'avoir un bruit de fond constant pendant un examen.
Le MELS a le donc de pondre des évaluations discutables. Je me souviens d'une évaluation de mathématiques de fin primaire comportant 3 pages pleines de texte (les fameux dossards, pour les profs de 6e :)). Ce qui revient à dire que l'enfant qui avait des difficutés en lecture risquait fort de se planter à son épreuve de maths... Il me semble que les évaluations ne devraient pas être le moment de faire du "tape à l'oeil"...
Je rassure: le vidéo était muet.
Pour répondre à votre question, on change une formule parce que justement, ça allait bien. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer?
@Juillet : les ?%?$" de dossards, ne m'en parle pas, j'ai fait de l'insomnie à tenter de comprendre comment faire "fitter" les fractions et pourcentages dans la frise... Quelle horreur!
@Juillet: Les dossards!!! Horreur. Mais que dire des brochettes en deuxième année???
Paola ;)
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