Je ne l'ai jamais entendu dire ce genre de truc, pour la simple et bonne raison que je zappe aussitôt que je lui vois la face... je suis juste pas capable.
Maintenant, j'avoue que le jeu de "trouver l'erreur" peut avoir un certain attrait... ;o)
À partir des "poires à Poirier" vous devriez faire un livre sur "la mauvaise utilisation de la langue française". Vous êtes prof de français: commettez-vous! Cela sera sûrement un BEST-SELLER!
J'ai encore entendu "ajouter l'insulte à l'injure" de la bouche du très pertinent et très "Claude Quenneville wannabe" Pierre Houde (il doit gagner 100$ de bonus à chaque fois qu'il réussi à nous "plugger" le mot "harponner").
Or ajouter l'insulte à l'injure est un calque de l'anglais "adding insult to injury". Injury veut dire blessure alors si on traduit correctement, il faut dire "ajouter l'insulte à la blessure".
Même Richard Martineau l'a compris. Alors c'est peu dire...
Pour ce qui est de Claude Poirier, c'est Claude Poirier, ça fait partie du personnage. Comme sa cigarette, comme son chandail brun qui sent la vieille clope.
Prof Masqué, demande à tous tes intervenants de te faire parvenir "les poires à Poirier" qu'ils connaissent, et fais-en un best-sellers (publié chez Édimag)!
Il est vrai que Claude Poirier fait peut-être beaucoup de fautes de grammaire et de prononciations mais donnez lui un break à ce pauvre monsieur.
Je ne sais pas si ce sont nos déformations professionnelles de voir tellement le contenant qu'on en oublie complètement le contenu mais au dela de ses erreurs qu'il est loin d'être le seul à commettre, monsieur Poirier doit être reconnu pour son travail décent de journaliste affecté aux affaires criminelles et on aura beau dire ce qu'on voudra de Claude Poirier, trouvez-en donc un autre pour être no 1 à ce chapitre. Mettez-le où vous voudrez mais il sera toujours dans le top 10 et fera inévitablement partie du décor alors aussi bien faire avec.
Après les poires de Poirier, on pourrait aussi bien (à la suggestion de Tym_Machine) regarder les erreurs idiotes que font pas juste les journalistes de Radio-Canada, mais aussi du Québec en général (comme si le français était si bien parlé et écrit chez nous!). Par exemple, j'ai déjà vu un journaliste dire qu'une femme «est d'origine (sic) musulmane». Considérant que le mot «origine» a deux sens (subtilité de notre langue qui n'est pas sue par des universitaires comme je peux en témoigner), c'est-à-dire ethnique et géographique (lieu de naissance), ce journaliste a fait une erreur. De un, être musulman signifie qu'on adhère à une religion au lieu de faire partie d'un groupe ethnique. Deuxièmement, pour ce qui est du lieu de naissance, il n'y a pas de pays qui s'appelle «Islam» dans mon atlas. Conséquemment, il faut dire: «Une femme est de confession musulmane.»
Qu'on se le tienne pour dit: le Québécois moyen peut voir très facilement les erreurs faites par Claude Poirier. Cependant, la pire chose qui peut arriver, c'est lorsqu'on laisse défiler une erreur complètement idiote (que beaucoup de Québécois, quelle que soit leur langue maternelle, ne sont même pas capables de remarquer).
Tym: le problème, c'estq ue le sondes sont publiques et les radio-diffuseurs sont officiellement soumis à des contraintes de qualité. Poirier ne vaut pas mieux que d'autres, c'est vrai.
C'est souvent l'ensemble du paysage médiatique qui me déprime.
Bon, je suggère un remède: signaler les erreurs à ceux et celles qui en commettent... C'est une façon simple de marquer l'importance de la qualité de la langue.
Écrivez à Poirier, suggérez-lui d'avoir de l'aide... Dites-lui qu'il ne fait pas sérieux avec ses fautes. Faites des plaintes à ses patrons.
Chialer dans notre coin ne changera rien à la situation.
J'ai remarqué que les Français se surveillent, ils font beaucoup moins de fautes en public, parce que personne n'est gêné là-bas de rappeler à l'ordre un fautif!
13 commentaires:
Hahaha, les poires à Poirier.
Ça me rappelle un élève de 2e secondaire en stage qui m'avait parlé d'une "hernie fiscale".
Effectivement, les impôts peuvent faire très mal.
Je ne l'ai jamais entendu dire ce genre de truc, pour la simple et bonne raison que je zappe aussitôt que je lui vois la face... je suis juste pas capable.
Maintenant, j'avoue que le jeu de "trouver l'erreur" peut avoir un certain attrait... ;o)
À partir des "poires à Poirier" vous devriez faire un livre sur "la mauvaise utilisation de la langue française". Vous êtes prof de français: commettez-vous! Cela sera sûrement un BEST-SELLER!
Le Prof: on en a tous plein le dos des impots...
Coccinelle: trouvez l'horreur, oui...
Bobbi: un genre de recueil perronniste...
Je connais plein d'autres façons de discuter que verbalement, moi! :-)
Gooba: tu viens me mimer cela : )
J'ai encore entendu "ajouter l'insulte à l'injure" de la bouche du très pertinent et très "Claude Quenneville wannabe" Pierre Houde (il doit gagner 100$ de bonus à chaque fois qu'il réussi à nous "plugger" le mot "harponner").
Or ajouter l'insulte à l'injure est un calque de l'anglais "adding insult to injury". Injury veut dire blessure alors si on traduit correctement, il faut dire "ajouter l'insulte à la blessure".
Même Richard Martineau l'a compris. Alors c'est peu dire...
Pour ce qui est de Claude Poirier, c'est Claude Poirier, ça fait partie du personnage. Comme sa cigarette, comme son chandail brun qui sent la vieille clope.
Prof Masqué, demande à tous tes intervenants de te faire parvenir "les poires à Poirier" qu'ils connaissent, et fais-en un best-sellers (publié chez Édimag)!
Il est vrai que Claude Poirier fait peut-être beaucoup de fautes de grammaire et de prononciations mais donnez lui un break à ce pauvre monsieur.
Je ne sais pas si ce sont nos déformations professionnelles de voir tellement le contenant qu'on en oublie complètement le contenu mais au dela de ses erreurs qu'il est loin d'être le seul à commettre, monsieur Poirier doit être reconnu pour son travail décent de journaliste affecté aux affaires criminelles et on aura beau dire ce qu'on voudra de Claude Poirier, trouvez-en donc un autre pour être no 1 à ce chapitre. Mettez-le où vous voudrez mais il sera toujours dans le top 10 et fera inévitablement partie du décor alors aussi bien faire avec.
Je commence à trouver que ça fait plusieurs propositions indécentes, Prof masqué! :-)
Après les poires de Poirier, on pourrait aussi bien (à la suggestion de Tym_Machine) regarder les erreurs idiotes que font pas juste les journalistes de Radio-Canada, mais aussi du Québec en général (comme si le français était si bien parlé et écrit chez nous!). Par exemple, j'ai déjà vu un journaliste dire qu'une femme «est d'origine (sic) musulmane». Considérant que le mot «origine» a deux sens (subtilité de notre langue qui n'est pas sue par des universitaires comme je peux en témoigner), c'est-à-dire ethnique et géographique (lieu de naissance), ce journaliste a fait une erreur. De un, être musulman signifie qu'on adhère à une religion au lieu de faire partie d'un groupe ethnique. Deuxièmement, pour ce qui est du lieu de naissance, il n'y a pas de pays qui s'appelle «Islam» dans mon atlas. Conséquemment, il faut dire: «Une femme est de confession musulmane.»
Qu'on se le tienne pour dit: le Québécois moyen peut voir très facilement les erreurs faites par Claude Poirier. Cependant, la pire chose qui peut arriver, c'est lorsqu'on laisse défiler une erreur complètement idiote (que beaucoup de Québécois, quelle que soit leur langue maternelle, ne sont même pas capables de remarquer).
Tym: le problème, c'estq ue le sondes sont publiques et les radio-diffuseurs sont officiellement soumis à des contraintes de qualité. Poirier ne vaut pas mieux que d'autres, c'est vrai.
C'est souvent l'ensemble du paysage médiatique qui me déprime.
Bon, je suggère un remède: signaler les erreurs à ceux et celles qui en commettent... C'est une façon simple de marquer l'importance de la qualité de la langue.
Écrivez à Poirier, suggérez-lui d'avoir de l'aide... Dites-lui qu'il ne fait pas sérieux avec ses fautes. Faites des plaintes à ses patrons.
Chialer dans notre coin ne changera rien à la situation.
J'ai remarqué que les Français se surveillent, ils font beaucoup moins de fautes en public, parce que personne n'est gêné là-bas de rappeler à l'ordre un fautif!
Jo L.
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