Lundi matin, des collègues sont entrés en classe et ont senti comme un petit froid. Même scénario mardi et mercredi. Jeudi, l'un d'entre eux a apporté un thermomètre pour vérifier la température ambiante des locaux où il enseignait. Résultat: 9 degré Celsius au matin. La température se réchauffait par la suite avec la chaleur des élèves pour atteindre un magnifique 13 degré l'après-midi.
De mémoire, la température minimale d'une classe doit être de 20 degrés. Comment peut-on être dans un milieu d'apprentissage convenable à 9 degrés?
Bien sûr, on peut se plaindre à sa direction. Qui peut rester de glace. On peut aussi appeler à la rescousse la CSST qui suggèrera à l'enseignant de quitter immédiatement le local frigorifié et de demander à sa direction à être relocalisé temporairement. Mais bien honnêtement, qui va vouloir courir le risque de vivre un froid avec sa direction pour un problème temporaire? Qui va avoir envie de chambarder toute sa période d'enseignement?
Alors, on préfère geler. Et attendre l'arrivée des beaux tableaux interactifs dans nos classes...
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Les ouvriers sont en train de régler le problème. Du moins, on l'espère. Le mot magique «CSST» a été employé ce matin... Il faisait 9 degrés dans certaines classes.
Là où ça bloquait depuis quatre ans (vous avez bien lu: depuis quatre ans, il y a des problèmes de froid dans certains locaux), c'est à la commission scolaire. La situation était signalée, mais rien n'était fait. Ironiquement, ce matin, on crevait dans ma classe située en face des locaux frigorifiés et il a même fallu ouvrir les fenêtres tellement il faisait chaud...
13 commentaires:
Rester de glace...vivre un froid... Quel sens de l'allégorie PM ! Au fait, est-ce qu'on dit "allégorie" ou "métaphore développée" ???
Dire qu'il y a des gens qui maintiennent cette température dans leur propre maison par mesure d'économie.
M. St-Pierre: je me sentais poète...
Anonyme: ça permet parfois des rapprochements...
Ça m'est arrivé dans l'une des écoles où j'ai enseigné. Au bout de 2 jours, la directrice a appelé la CS en leur mentionnant que si la situation n'était pas réglée d'ici 24h, elle fermait l'école. Le lendemain, l'atmosphère était beaucoup plus chaleureuse dans nos locaux! Vive les directions qui se tiennent debout!
Avez-vous pensé à placer les fiévreux au sous-sol?
Vieux gag des cyniques...
Cette situation est inadmissible et extrême, mais à un moindre degré, elle n'est peut-être pas aussi exceptionnelle.
Dans une école primaire de ma région, on interdit aux enseignants d'apporter du chauffage d'appoint (sans doute pour des raisons de sécurité et de risque d'incendie) et on refuse de chauffer avant le 1er décembre. Or, il y a des jours de novembre qui sont bien froids. Ces jours-là, enseignants et enfants gardent leur manteau.
L'avantage des TBI, c'est que l'ordinateur et le projecteur dégagent de la chaleur...
Miss: dans le fond, un TBI qui chaufferait au bois serait pas mal... ou encore y diffusait une image de feu de camp.
2Bien sûr, on peut se plaindre à sa direction. Qui peut rester de glace."
Toujours ce préjugé a priori contre la direction. Vous ne changerez jamais!
JPP: Pffff!
@ JPP: Je suis tout à fait d'accord avec vous monsieur. Comment peut-on penser qu'une direction reste de glace devant des centaines d'élèves qui ont froids? Les directions doivent parfois faire plusieurs demandes aux ressources humaines avant d'avoir du service...
Une direction doit plutôt garder son sang froid devant les enseignants outrés par la lenteur du service.. Souvent à juste titre par contre.
Je vous apprécie quand même cher PM... ;)
Paola
Pffff! «Une direction doit plutôt garder son sang froid devant les enseignants outrés par la lenteur du service» Une direction est un animal à sang froid, c'est connu.... :)
Elle soutient l'insoutenable de la CS.
Oups.... qui ont froid...
Désolée...
P ;)
Ibid for me, sweetie.
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