La ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, en avait marre de la gestion de l'université Concordia. Selon elle, trop de membres de la direction se sont succédé et se sont vu octroyer des primes de départ discutables: «Je vous signalais que les incidences financières de ces départs excessifs alimentent les préoccupations des citoyens quant à l'utilisation judicieuse des fonds publics par les universités, indique la ministre de l'Éducation dans une lettre adressée à l'université. Je vous invitais à agir avec rigueur et à faire preuve de grande modération dans vos choix budgétaires.»
Conséquence: la ministre se dit obligéehttp://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/education/archives/2012/03/20120309-134049.html «de prescrire vos obligations en matière de croissance de la rémunération globale des dirigeants de l'Université Concordia et de vous imposer une pénalité de 2 millions $.» S'assurer que la rémunération des décideurs soit mieux gérée, je veux bien, mais les deux millions, qui va en faire les frais, vous croyez?
2 commentaires:
Je crois que le gouvernement a les moyens de s'assurer que seul l'enveloppe des dirigeants soit touché. Pour avoir beaucoup joué dans ma vie avec les questions budgétaires, je pense que c'est facile à réaliser et contrôler.
La ministre a laissé passer quelques décisions douteuses du genre. Aller corriger rétroactivement... pas convaincu qu'elle voulait ouvrir cette boite de Pandore. Mais punir l'université de la sorte, c'est ridicule.
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