25 novembre 2007

Des nouvelles de mes lectures

Avec la rentrée scolaire, mes occupations professionnelles, ma carrière médiatique et ma passion pour le boulingrin, j'ai ralenti mon rythme de lecture. Un livre par semaine. Généralement, ça éloigne l'ennui et contribue à garder mon imagination en vie.

Il y a un auteur que j'ai davantage appris à apprécier cet automne et c'est Jo Nesbo, auteur dont j'ai parlé dans un billet précédent. Il n'est pas étonnant donc que j'ai pris la résolution de lire l'ensemble de ses romans.

Rue Sans-Souci (Jo Nesbo): l'inspecteur Harry Hole voit une ancienne maîtresse être assassinée de façon mystérieuse. Les soupçons se portent immédiatement sur lui puisqu'il a passé la nuit précédente en sa compagnie. En même temps, ce dernier affronte ses collègues qui ne voient qu'un bête accident dans un hold-up qui a mal tourné alors qu'il s'agit en fait, selon lui, de bien autre chose. Roman enlevant et efficace. L'inspecteur Hole est attachant. (8,5 sur 10)

Les cafards (Jo Nesbo): Harry Hole est envoyé en Thaïlande pour résoudre le meurtre d'un ambassadeur peut-être pédophile. Qui de mieux qu'un inspecteur alcoolique et dépressif pour ne pas trouver la vérité? Sauf que Hole a décidé d'être sobre et de ne pas jouer le jeu. Pour un deuxième roman, on s'aperçoit que Nesbo est un auteur maîtrisant parfaitement ses intrigues et ses personnages. Son humour noir n'est pas sans nous rappeler Chandler, ce qui est tout un exploit. (8,5 sur 10)

L'ombre du vent (Carlos Ruiz Zafon): dans la ville de Barcelone de l'après-guerre, un petit garçon fait la rencontre d'un livre qui va changer sa destinée. Grosso modo, il s'agit ici d'un roman d'apprentissage, intéressant mais un peu longuet. On aime ou on déteste. Ce livre a reçu le Prix des libraires du Québec 2006. Pas étonnant, il parle de livres... Un extrait de ce dernier a aussi servi à l'examen de lecture du MELS, je crois. (7,0 sur 10)

Les trottoirs de Manhattan (Jeffery Deaver): une employée d'un club vidéo est sur la piste du butin d'un hold-up survenu des dizaines d'années plus tôt. Celui qui nous a donné d'excellents romans policiers (Le rectificateur, entre autres) nous livre ici un roman décevant et un peu plat. On ne peut pas être bon à tous les coups. (5,0 sur 10)

L'affaire Gerald Bull (Normand Lester) : cette enquête de Normand Lester sur cet ingénieur québécois nous permet d'en apprendre davantage sur le père de super-canons qui ont trouvé preneurs dans des pays comme les États-Unis et l'Irak sous Saddam Hussein. On s'aperçoit qu'en ce qui a trait à l'armement militaire, le Canada est un joueur mondial important, malgré tous ses beaux discours pacifistes.

Le blues du tueur à gages (Lawrence Block) : pendant 330 pages, on suit John Keller dans son travail de tueur à gages. L'idée était séduisante, mais le résultat est inégal. Un peu comme une série de courtes nouvelles reliées entre elles, Block nous fait partager le quotidien d'un personnage auquel on finit néanmoins par s'attacher. Seulement, le résultat est inégal et le dernier texte nous laisse un peu sur une impression d'insatisfaction. Dommage (6,5 sur 10)

René Lévesque (Louise Beaudoin et François Dorlot) : il est difficile ici de parler d'une biographique. Beaudoin et Dorlot nous font partager des moments privilégiés qu'ils ont connu avec celui qu'on a surnommé affectueusement «Ti-Poil». Comme il s'agit d'un personnage largement médiatisé, on apprend peu de choses nouvelles sur celui-ci, mais certaines anecdotes vous feront sourire à coup sûr.

5 commentaires:

A.B. a dit…

Je me cherchais précisément quelque chose à lire aujourd'hui; merci! J'avais déjà remarqué le Nesbo :o)

Tranche de vie:
Concernant «Ti-Poil», ça me rappelle que, lorsque j'étais enfant, à 4 ans environ, je m'amusais à décoiffer mon grand-père et à le recoiffer en «Ti-Poil». Ça nous faisait bien rire tout le monde! J'ignore pourquoi je connaissais René Lévesque à cet âge, par contre.

Le professeur masqué a dit…

Safwan: Veux-tu le premier par poste commission scolaire?

bobbiwatson a dit…

Nesbo c'est bien, Ludlum c'est encore mieux! Et, que dire de Crichton!!!!! Mais rien ne vaut Heinichen. Les choix se font en fonction des goûts ... Que ce soient des biographies, des romans policiers, des romans d'espionnage ou des fictions totales ... tout le monde y trouvera son créneau.

Catherine a dit…

Je viens de lire ailleurs que c'était votre fête le 25. Alors, bonne fête!

A.B. a dit…

Je dois «oui» sans hésiter! Je ne pensais pas que tu deviendrais mon "pusher" (de livres) un jour...hihihi