Notons qu'à Montréal, ce sont les élus qui ont payé les boissons alcoolisées de leur poche. C'est déjà un début! La présidente de la Commission scolaire de Montréal, Diane de Courcy, explique:
«L'alcool, c'est un luxe. Si on veut en prendre, on se le paie soi-même.»
«L'alcool, c'est un luxe. Si on veut en prendre, on se le paie soi-même.»
Quoi qu'il en soit certains ne comprendront jamais. Il y a aussi eu une lieutenant-gouverneur comme ça. Qu'attend André Caron, président de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), pour mettre un frein à de telles dépenses? Que les institutions que regroupe sa fédération soient totalement discrédités? Il a l'occasion rêvée de passer un message clair et fort.
Voici la réaction de M.Caron ce matin dans le Journal de Montréal:
Mais la Fédération des commissions scolaires a plutôt estimé, hier, qu'il est «tout à fait normal» de souligner de la sorte l'arrivée et le départ de commissaires
«Il va de soi, dans notre société, que l'on souligne le départ ou l'arrivée d'élus ou de personnes oeuvrant dans nos organisations», a affirmé André Caron, président de la FCSQ, dans un communiqué.
Ce dernier juge qu'il est normal que des organismes publics remercient ou accueillent correctement des personnes qui ont décidé de s'engager dans le développement du système d'éducation.
4 commentaires:
Premiers mots qui me viennent à l'esprit = ceux qu'on retrouve symbolisés par des têtes de morts, des étoiles, des spirales, etc. dans les BD...
Pendant ce temps, on achète nos ordis nous-mêmes sans AUCUNE déduction fiscale. Je connais au moins une enseignante qui s'est achetée elle-même un projecteur (Les fameux "canons", d'une appellation guerrière contrôlée ;-)) On ne parle pas d'un budget "Stagiaire" ici, mais de fonds provenant de ses (maigres) revenus d'enseignante à statut précaire...
De tels exemples de comptes de dépenses outranciers me font relever ce qu'il me reste de cheveux sur le crâne :-(
Professeur masqué,
Je me passe souvent le même commentaire... Toutes ces dépenses farfelues alors qu'on es soi-disant pauvre.
Désolant.
Zed
Comme le dirait un directeur d'école de ma connaissance : "Ce n'est pas la même enveloppe budgétaire. C'est une enveloppe fermée." Des enveloppes fermées il y en a beaucoup dans les budgets des écoles et des commissions scolaires.
C'est probablement pourquoi les écoles n'ont pas l'argent nécessaire pour acheter de l'équipement. Même demanderl'achat d'une simple armoire vitrée devient un cauchemar.
Je commence à penser moi aussi à m'acheter un projecteur. Quand je constate que les commissaires pourraient sûrement m'en payer un avec leur facture de vin, ça me fait biiiiiiiiiiiiiiiiip.
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