Hier et aujourd'hui, on nous a servi cette question à plusieurs reprises dans les médias. Une façon comme une autre de nous amener à douter du fait qu'il existerait encore des inégalités entre les hommes et les femmes dans notre belle société québécoise.
Cette petite nouvelle publiée dans La Presse devrait répondre à cette question, je pense.
«L'Université de Montréal versera 15 millions de dollars pour compenser 3000 de ses employés victimes de discrimination salariale basée sur le sexe. L'entente, approuvée hier à la quasi-unanimité, met un terme à de longs démêlés et donne un sens tout particulier à la Journée de la femme sur le campus. (...)
Pour le président de la Commission des droits de la personne, Gaétan Cousineau, ce dénouement «permet à des milliers d'employés de voir leur travail reconnu à sa juste valeur», mais prouve aussi que «l'objectif de l'équité salariale est loin d'être atteint au Québec, même si le droit à un salaire égal pour un travail équivalent sans discrimination est reconnu depuis plus de 30 ans». Un avis qui rejoint celui d'Annick Desjardins, procureure au dossier: «Quand on voit le temps et l'énergie déployés par le Syndicat pour enrayer cette discrimination, on comprend mieux pourquoi le Québec s'est doté d'une loi proactive sur l'équité salariale afin de corriger le problème systématique de discrimination.»
Il aura fallu attendre 12 ans pour que l'Université de Montréal règle ce différend. Moi qui pensais que l'université était un lieu de savoir et de connaissances.
Cette petite nouvelle publiée dans La Presse devrait répondre à cette question, je pense.
«L'Université de Montréal versera 15 millions de dollars pour compenser 3000 de ses employés victimes de discrimination salariale basée sur le sexe. L'entente, approuvée hier à la quasi-unanimité, met un terme à de longs démêlés et donne un sens tout particulier à la Journée de la femme sur le campus. (...)
Pour le président de la Commission des droits de la personne, Gaétan Cousineau, ce dénouement «permet à des milliers d'employés de voir leur travail reconnu à sa juste valeur», mais prouve aussi que «l'objectif de l'équité salariale est loin d'être atteint au Québec, même si le droit à un salaire égal pour un travail équivalent sans discrimination est reconnu depuis plus de 30 ans». Un avis qui rejoint celui d'Annick Desjardins, procureure au dossier: «Quand on voit le temps et l'énergie déployés par le Syndicat pour enrayer cette discrimination, on comprend mieux pourquoi le Québec s'est doté d'une loi proactive sur l'équité salariale afin de corriger le problème systématique de discrimination.»
Il aura fallu attendre 12 ans pour que l'Université de Montréal règle ce différend. Moi qui pensais que l'université était un lieu de savoir et de connaissances.
5 commentaires:
Justement, hier, on discutait de notre ancien directeur qui répondait systématiquement en bougonnant: «Encore! Ben là! Ah! non!» aux enseignantes qui allaient lui annoncer qu'elles étaient enceintes. Après on s'étonnera du taux de natalité si faible au Québec. Pas besoin de dire qu'avec cette attitude, lorsque cet homme avait à choisir entre deux «précaires», il devait privilégier les hommes.
Personnellement, je ne vois pas le 8 mars comme étant la fête de la femme, mais je prends quelques instants pour penser à ces femmes Afghanes, qui tous les jours, subissent de l'injustice...
En effet, je ne croyais pas non plus que le 8 mars avait son importance maintenant au Québec...
Moi qui pensait...
Ouin, ben moi, je ne me ferai pas d'amies ici...
Moi aussi je considère que les enseignantes sont BEN TROP gras dur en ce qui a trait aux congés. J'ai une connaissance qui est enceinte de son 6e, toujours des retraits préventifs, des congés d'un an et plus (avec l'été quand elle est chanceuse!).
Un moment donné, on ne pourra plus assumer financièrement la "libération" de la femme!
Et de mon côté, l'équité salariale est un combat qui me laisse plutôt froide. Je ne dis pas que je suis totalement contre, mais j'ai des réserves, et je les garde pour moi.
Je crois même que je peux comprendre qu'un directeur d'école en finissent par favoriser l'embauche des hommes... Trop, c'est trop.
Et il n'y a pas que les directeurs que ça emmerde. Les élèves aussi, ça les emmerde, à la longue.
Je sais, on va finir par me traiter d'Hitler... c'est correct, je suis capable d'en prendre.
Safwan: les directeurs bougonnent tout le temps. Les directrices, moins...
Une future: l'égalité entre les sexes, on n'arrête pas de dire qu'elle est faite. Premièrement, je ne le crois pas. Deuxièmement, faut-il vraiment être égaux? Se réjouir que les femmes peuvent faire partie de l'armée, qu'elles peuvent aller aux danseurs nus, je ne sais pas.
Anonyme: poursuivez votre peneée.
La mère: je me demande si les avantages des profs en ce qui a trait à la famille ne devraient pas être plus étendus ailleurs. Certains pays y arrivent. Mais au Québec, c'est fou comment on est taxés et que le fric passe dans n'importe quoi qui ne ressemble pas à un service direct à la population.
Il est vrai que les congés familiaux des enseignants déstabilisent parfois certains groupes d'élèves, mais en même temps, faut-il les stériliser? On n'est plus aussi au temps des religieuses qui avaient rarement d'enfants. Quant au retrait préventif, il existe dans de nombreux autres domaines.
Enfin, les directions ne peuvent pas privilégier les hommes quand vient le temps de faire des embauches: il n'y a presque pas d'étudiants en enseignement...
Pour ce qui est de Hitler, la petite moustache ne vous irait pas bien. Vous avez des opinions et vous les défendez, simplement.
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