Vous connaissez sûrement cette phrase pour l'avoir entendue dans la bouche de vieux enseignants blasés et nostalgiques. Ayez tout de même un peu de respect pour nos grand-pères de l'enseignement, car ils n'ont peut-être pas tort si on se base sur cette nouvelle parue aujourd'hui:
«Les petits Québécois perdent encore des points à l'échelle internationale. Selon l'enquête internationale sur les mathématiques et les sciences (TEIMS), les résultats des élèves du secondaire n'ont jamais été aussi bas, confirmant la dégringolade d'une des premières cohortes d'élèves de la réforme. Au primaire, toutefois, les écoliers commencent à remonter la pente.»
La réforme était pour améliorer la réussite de nos élèves, entre autres en sciences ou on a consacré des budgets incroyables au secondaire: laboratoires neufs, équipements modernes... alors que j'enseigne avec les mêmes dictionnaires vieux de 1992 et 1995.
Or, les résultats du TEIMS semblent montrer que ce fut tout le contraire. Bravo à nos décideurs et pédagogues éclairés! Quand j'aurai un peu de temps, je vous raconterai une rencontretrès éclairante avec un conseiller pédagogique de ma CS.
3 commentaires:
La réforme a oublié que tous les niveaux avaient besoin d'outils appropriés, tels des dictionnaires.
Dans une école primaire de mon quartier, il n'y a pas de $ pour l'achat de dictionnaires pour les premières années. Heureusement que le fonds 8 du Conseil d'établissement existe! Pas besoin de vendre du chocolat pour les acheter (même si l'argent de ce fonds provient d'activités de financement).
Peut-être pas mieux mais plus sages... Aujourd'hui, ça prend des polices dans les écoles, ç'a n'a pas de bon sens !
Dans mon temps à moi NOUS, les élèves, étions mieux. Et je ne suis pas centenaire, loin de là.
La rigueur, le "par-coeur", le "tu apprends tes tables point final, les analyses grammaticales obligatoires, les "mots de vocabulaire" à étudier tous les soirs : voilà ce qui faisait de nous des "élèves modèles et performants". Mais, ne nous leurrons pas. À cette époque il y avait aussi des cancres qu'on appellerait aujourd'hui "élèves en difficultés d'apprentissage".
C'est le principe de la roue qui tourne sans cesse.
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