Parfois, j'ai l'impression de bloguer dans le vide. Nettement. Puis, un commentaire, un petit échange me rassure. Il y a aussi les journalistes qui viennent faire un tour et qui tirent matière à réflexion ou information.
Voilà. C'était une angoisse existentielle.
PS: ce n'est pas parce qu'elle me cite dans son article, mais je tiens à vous signaler que, si la chose éducative vous intéresse, Daphnée Dion-Viens fait un excellent travail au journal Le Soleil. Heureusement qu'il y a Internet!
18 commentaires:
Je crois moi aussi que Daphnée Dion-Viens du Soleil, une jeune recrue, est celle qui couvre le mieux l'éducation au Québec. Sans démagogie, contrairement au journal que l'on ne nommera pas, par respect pour les lockoutés...
Oh mais quand même! Tu es cité!
Ton site est intelligent et sérieux, ça ne me surprend pas.
Il est aussi intéressant.
Vrai que d'envoyer des messages dans le cybervide, et ne pas en avoir d'écho: c'est dérangeant.
On se dit alors qu'on a exprimé ce que l'on voulait exprimer. Tant pis si cela n'est pas "reçu". Pas de pouvoir là-dessus.
10-quatre.
Ayoye, ça ne te va pas la neige en avril !
Tu es cité, donc non seulement tu es lu, mais ce que tu écris est considéré (ce qui est déjà un statut dont peu de blogues peuvent se vanter).
Et comme dirait Celine (pas Louis-Ferdinand, mais celle de Charlemagne), de tes lecteurs, s'il n'est restait qu'une, je serais celle-là ! J'adore te lire et espère même tes billets.
Je ne commente que rarement , mais je tient a dire que je lis tout vos billets et les espère. j'adore votre blogue que je trouve intelligent et ludique :-)
En fait, dans quel but bloguez-vous? En tenant un blog "spécialisé" votre intention était-elle de limiter votre lectorat à vos pairs?
Je sais, la question fait preuve de curiosité.
Même si je commente pas toujours, tu sais que je t'aime pareil, hein, PM?
Il serait temps que tu te fasses confiance et que tu sois conscient de ta valeur. Tu as un lectorat qui semble majoritairement féminin mais quelques gars se sont laissés gagner par la qualité et la pertinence de tes billets.
Comme Foglia, Lagacé et Martineau tu peux écrire des billets qui tombent à plat: c'est pas grave.
Bien d'accord avec Jean Bernatchez. J'aime beaucoup ce que fait Daphnée Dions-Viens.
Je crois qu'il ne faut pas toujours se poser trop de questions à savoir pourquoi les gens ne commentent pas.. Les raisons n'ont pas toujours de liens avec l'écrit en tant que telle. Même si j'ai un grand bassin de lecture dans le domaine de l'éducation, tu es certainement ma ressource première.
Vous êtes ma lecture quotidienne prof! En autant que vous venez y quotidiennez bien sûr!
Dans mon désert solitaire qu'est devenue Montréal, vous êtes devenu un ami que je lis.
Merci Julie.
Vous savez, Prof masqué, il y a des jours où ça va tellement mal dans notre propre milieu de travail que, si on vous écrivait une réponse, on en aurait pour des pages et des pages. Je peux vous dire que je vous lis chaque semaine, c'est principalement ici que je trouve un condensé de l'actualité en éducation. Votre site est très précieux.
J'aimerai en dire autant lorsque j'aurai, à mon actif, 5 ans de blog, comme vous !
J'aime vous lire, je me retrouve dans vos écrits.
J'ai souvent cette impression-là aussi.
Que dire? Le printemps et la vie parfois «compétitionne» avec l'élan d'écriture. Et simplement, parfois, on n'a rien à dire, rien qui en vaille vraiment la peine...
Parfois, aussi l'élan premier, c'est le vivre ici maintenant.
Partager, exprimer, communiquer, voilà ce qu'on fait sur nos blogues à la base et puis il y a d'autres façons de le faire.
J'aime bien aller à la rencontre de l'autre dans l'univers de l'écrit et j'imagine que d'autres aussi s'y plaisent. C'est bien de rencontrer les préoccupations de d'autres profs qui se questionnent, on ne peut pas toujours trouver dans nos vies cet espace de partage ou de réflexions...
Quant à changer le monde, il faut bien souvent se contenter de notre modeste, très modeste influence... Tout éducateur est confronté à la limite des autres et à leur liberté quelques parts de nous suivre ou pas...
J'aime bien la phrase que l'on a cité de toi ou enfin l'idée sous-jacente, PM. Oui, éduquer, c'est oser aller là avec le jeune où il faut trouver un équilibre dans une réalité complexe, c'est l'outiller, enrichir ces perceptions.
Ce n'est pas évident toujours évident tout de même dans ce complexe monde virtuel en effervescence (moi twitter, facebook, ça ne m'attire pas tellement là! qu'on me laisse du temps pour «déploguer») qui m'empêche aussi parfois de trouver le temps de vivre simplement la vie. Je me demande souvent si la vie sur le net n'est pas quelque part une fuite et parfois je ferme l'ordi pour me forcer à regarder autour!
Et moi,je vous espère et vous visite quotidiennement, parfois plus d'une fois.J'aime ce blogue et je partage la majorité de vos opinions de même que celle de Lia plus haut.Vous êtes une référence crédible et sérieuse, n'en doutez-pas:-)
Blogger dans le vide ? Pas du tout !! J'ai trouvé plutôt inspirant lorsque vous avez lancé l'idée de montrer à quoi ressemblait une journée pour un professeur. Étant présentement au Cégep et me dirigeant en éducation à l'université, je viens vous lire moi aussi de temps en temps !
Quand on regarde le taux de commentaires écrits sur les blogues qui sont affichés sur le tien tu devrais te consoler et te péter les bretelles. You are the best in this world!
Enregistrer un commentaire