Quoi de mieux que de profiter du temps des Fêtes pour passer en douce des nouvelles embêtantes? Ainis, dans le dossier «commission scolaire Marie-Victorin et éducation à la sexualité», on apprend les faits suivants.
Un dépliant de trop
Le dépliant sur les pratiques sécuritaires reliées au sexe oral et remis à des élèves de deuxième secondaire de l'école Mgr M.-A. Parent, après été défendu par les autorités de la CS, sera banni des classes.
Ainsi, dans une lettre écrite par le directeur de l'école, on peut lire:
«Le cours où ce thème a été abordé a été planifié de façon professionnelle par les enseignants qui ont utilisé des documents destinés aux adolescents. Cependant, suite aux commentaires de plusieurs parents, nous avons pris la décision de mettre fin immédiatement à cette thématique prévue dans le cours. Si la façon dont ce sujet a été traité a pu choquer certains parents, nous nous en excusons.»
Je ne comprends pas ces multiples volte-face. On parle ici d'une planification professionnelle. Où est le problème alors? Dans la sensibilité des parents. Personnellement, j'ai beaucoup de difficulté avec la théorie de l'évolution et la présentation du Coran, tiens, dans une classe. Jusqu'où, pour tenir compte de la sensibilité de certains, va-t-on remettre en question le contenu des cours? De mémoire, un jeune a droit à une éducation pleine et entière et on peut même le scolariser contre la volonté de ses parents dans certains cas extrêmes.
Une enseignante sacrifiée
Après avoir été critiquée par le directeur général de sa commission scolaire sur la place publique, on apprend que l'enquête concernant l'enseignante, qui a conçu un questionnaire de type «vrai ou faux» à partir des préoccupations des élèves de deuxième secondaire de ses classes pour corriger les perceptions erronées qu'ils ont quant à la sexualité, est terminée, mais que ses conclusions ne seront pas de nature publique, peu importe qu'on ait lynchée la jeune prof dans les médias.
Personnellement, être cette enseignante, je m'embaucherais un bon avocat. Mais comme elle est jeune dans le métier, elle ne voudra sûrement pas en rajouter à son dossier. Je m'interroge aussi sur l'absence de son syndicat dans la sphère publique à la suite de tout ce qui a été dit sur son compte.
1 commentaire:
"Des parents outrés par son contenu avaient dénoncé la situation au Journal, avant de se plaindre à l’école."
C'est comme ça que ça se passe aujourd'hui... On contacte les médias AVANT d'en parler aux personnes concernées. Pourquoi est-ce si important de contacter le JdeM? Parvenir à une entente avec la direction ou la CS ne suffit pas?
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