Depuis que mon blogue est plutôt connu de mes collègues, je me retiens d'aborder certains sujets ou de faire part de mes humeurs personnelles. Ce matin fera exception.
Dans un billet assez récent, Renart traitait du civisme des automobilistes quand vient le temps de stationner. À mon école, aussi bien le dire, le respect des places de stationnement pour personnes à mobilité réduite est devenu depuis quelques années une de mes préoccupations.
J'ai tout d'abord découvert qu'on ne retrouvait aucune indication claire qui indiquait la place de stationnement prévue à cet effet (à l'époque, il n'y en avait qu'une seule). Ensuite, on m'a fait remarqué qu'il existerait un nombre minimal de places à accorder aux gens à mobilité réduite. Celui-ci tiendrait compte de certains facteurs que je n'ai jamais trop cherché à savoir.
J'ai donc effectué diverses démarches auprès de la direction de mon école pour qu'on corrige une situation qui ne respectait pas la loi. Compte tenu du rythme auquel les choses changent dans le milieu scolaire, le tout a été fait assez rapidement.
Ce qui me choque encore aujourd'hui est de voir des parents et des collègues ne pas respecter la vocation de ces espaces de stationnement. J'ai beaucoup de difficulté à comprendre que, dans une maison d'éducation, certains collègues ne puissent pas faire montre d'un comportement civique et donner le bon exemple en cette matière.
Là où je suis aussi choqué est que ces gestes d'incivisme sont commis impunément. Les autorités de mon école ne poussent pas plus qu'il ne le faut pour que soit appliquée la législation en cette matière. D'un côté, je comprends qu'il existe des dossiers plus prioritaires et qu'on soit débordé. Mais de l'autre...
L'utilisation des places de stationnement pour personnes à mobilité réduite est donc contrôlée de façon plutôt anarchique à mon école. Tout comme l'utilisation du stationnement le soir des rencontres de parents, d'ailleurs. Là, tout semble permis: stationnement en double, dans des zones interdites pour permettre l'accès à des véhicules d'urgence, devant les bornes-fontaine, etc. Personne n'y trouve à redire. Et certains directeurs ne veulent pas appeler les policiers pour faire appliquer la loi parce qu'ils ne veulent pas se mettre à dos des parents ou des collègues. Il est évidemment plus facile de se mettre à dos une personne à mobilité réduite qu'on ne connait pas ou qui ne viendra pas se plaindre...
Je sais, je sais: je suis idéaliste et cela me conduira à ma perte. Pourtant, il me semble qu'un éducateur doit être animé par des idéaux, non?
2 commentaires:
Ah! les maudits casseux de party!
Sans blague, merci pour la plogue.
Et pas besoin de te dire que je te comprends très bien...
«...il me semble qu'un éducateur doit être animé par des idéaux, non?»
Tout à fait. C'est d'ailleurs vrai pour tout le monde. Je pense qu'une partie du bonheur se trouve dans l'engagement citoyen (dans le travail et ailleurs...)
M'ame Tchixtchix
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