10 mars 2011

Bulletin unique: au secours, quelqu'un!

Je publie ici le commentaire de Prof Untel en réaction à l'un de mes billets sur le bulletin unique. Si ce qu'il indique est vrai, on constate encore une fois à quel point on n'écoute pas les profs et on improvise avec nos élèves. Mais tout le monde s'en fout...

Bonne lecture!

Le nouveau bulletin unique que le MELS introduira en 2011-2012 comprendra trois étapes de l’année scolaire au lieu de quatre, tel qu’actuellement. La première étape est fixée au 15 novembre, la deuxième le 15 mars et la troisième, le 10 juillet.


Pour les élèves de la 5e secondaire, le MELS commet une erreur grave.

La date pour l’admission aux études collégiales est le 1er mars. L’étudiant qui présente une demande au collège n’aura qu’une seule note à présenter, celle du bulletin de novembre. Si l’étudiant n’a pas eu une note satisfaisante en novembre et qu’il fait des progrès, ceux-ci n’apparaîtront pas lors de sa demande d’admission au 1er mars, puisque sa note améliorée n’apparaîtra qu’au 2e bulletin qui tombe le 15 mars. Nous envoyons le message suivant à l’étudiant : ``tes efforts et tes progrès ne nous intéressent pas, ta note au bulletin de novembre représente ton niveau, c’est tout``. Nos étudiants méritent mieux que ça! Actuellement, avec le bulletin de janvier, la possibilité de faire des efforts et d’améliorer ses résultats est réelle. Allez demander aux étudiants. Moi je le constate quotidiennement. C’est un facteur de motivation et de persévérance, sujets pour lesquels on nous sert des conférences annuellement. Pour les autres niveaux du secondaire, le problème est aussi très grave : les élèves et les parents n’auront pas de bulletin chiffré officiel pendant quatre mois, entre le 20 novembre et le 15 mars; ce délai est trop long pour assurer un suivi significatif des progrès d’un élève.

J’ai discuté de ce sujet avec plusieurs intervenants. Tous reconnaissent qu’il y a un problème, mais les hauts responsables répondent en disant : ``nous sommes liés par la décision de la ministre qui a fixé le nombre de bulletins à trois``.

J’ai passé beaucoup de temps au téléphone avec des responsables du dossier au MELS. La réponse la plus décevante : ``essayons pendant un an et ensuite on verra …``. Les étudiants sont-ils des cobayes?

J’ai consulté des directeurs d’école et des conseillers en orientation. Eux aussi sont estomaqués de cette situation et n’ont pas été consultés comme le disent les responsables du MELS. Les personnes qui vont écrire dans le bulletin (les enseignants) et ceux qui vont le signer (les directeurs d’école), n’ont pas eu un mot à dire. Certes les hauts dirigeants des associations ont peut-être été consultés … De plus, le conseil supérieur de l’éducation, après une analyse sérieuse, a émis de très grandes réserves sur ce bulletin unique.

Est-ce normal que le MELS soit si loin de la réalité? Pourtant sa mission est la réussite des élèves … Qui est-ce qui va raisonner le MELS? Il n’est pas trop tard pour corriger une situation qui aura un impact négatif sur la persévérance des élèves, leur carrière et leur avenir.

ProfUntel



14 commentaires:

Marc St-Pierre a dit…

Come on... Le bulletin doit être remis AU PLUS TARD le 15 mars...pas obligatoirement le 15 mars. Rien n'empêche une école de le remettre avant ça. Que pensez-vous que faisaient les écoles secondaires qui avaient choisi d'avoir trois bulletins et "une autre forme de communication" ces dernières années ??? Le nouveau règlement a seulement statué sur les trois étapes. C'est plate pour ceux qui aimaient mieux le format à quatre bulletins, mais sur le fond ça ne change rien pour pas mal d'écoles qui avaient déjà fait un autre choix. Et ce sont ces écoles qui ont fait pencher la balance dans la consultation qui a précédé l'adoption du Régime pédagogique. C'est plate à dire, mais les trois bulletins, ce n'est pas une invention du MELS. C'est juste la traduction dans un règlement du choix qui avait été fait par pas mal de milieux de juste faire trois bulletins.

Et c'est vrai que le Conseil supérieur a émis de sérieuses réserves sur le bulletin unique. De la même façon qu'il a produit de nombreux avis pour soutenir la réforme...après des analyses tout aussi sérieuses.

De toute façon, c'est pareil depuis 30 ans avec les bulletins. Quand on veut y toucher, la seule chose qu'on peut vraiment décider c'est où ça va crier. Parce que ça crie tout le temps. Mets des chiffres, ça crie, enlève les chiffres, ça crie. Laisse à chacun le soin de se faire un bulletin pis de le distribuer quand il veut, ça crie. Impose un format et des dates, ça crie. Fournis des tables conversions de cotes en notes, ça crie. Enlève-les, ça crie. Évalue juste des compétences, ça crie. Évalue juste des connaissances, ça crie. Évalue un peu des deux, ça crie. Impose des épreuves, ça crie. Arrête de produire des épreuves, ça crie. Je pense qu'on sait pas trop ce qu'on veut mais qu'on est prêt à crier ben fort pour l'avoir. Ou ne plus l'avoir.

Anonyme a dit…

J'ajouterais aussi à l'analyse du ProfUntel: je suis certain que les directions vont mettre de la pression sur les enseignants de 5e secondaire lors du bulletin de première étape: allez-y molo avec vos résultats... soyez «lousses» car autrement les petits choux n'iront pas au Cégep... c'est beaucoup sur les épaules des profs quand la direction ne les supporte pas. Y a-t-il des directions qui vont dans le même sens que les enseignants??? Question à 100 piastres!

Le professeur masqué a dit…

M. St-Pierre: Plusieurs questions.

1- Vous écrivez: « mais sur le fond ça ne change rien pour pas mal d'écoles qui avaient déjà fait un autre choix» Combien d'écoles ont actuellement trois bulletins? Combien en ont quatre? Et de ces écoles, combien sont de niveau primaire et secondaire? Combien - pourcentage - sont du secteur privé?

Je vous pose la question parce que je me demande quel pourcentage d'écoles devra refaire complètement leur calendrier scolaire et combien d'enseignants devront refaire toute leur planification annuelle. En anglais, on dit: If it's not broken, don't fix it!»

2- Vous écrivez: «Et ce sont ces écoles qui ont fait pencher la balance dans la consultation qui a précédé l'adoption du Régime pédagogique.» Vous avez des sources à ce propos parce qu'on ne sait absolument pas les raisons qui ont motivé la ministre Beauchamp à retenir le scénario de trois bulletins alors que sa prédécesseure Courchesne en retenait quatre?

Effectivement, mon école envisage d'émettre un deuxième bulletin à la mi-février. De la sorte, il y aura trois évaluations communiquées aux parents lors des cinq premiers mois de l'année scolaire (une communication et deux bulletins) et une seule par la suite. Très intelligent. Très efficace.

Personnellement, je sais très bien ce que je veux. Je veux qu'on arrête de bouleverser mon travail sans arrêt avec des mesures dont je dois compenser la bêtise et l'impact négatif sur mes élèves. Je veux également consacrer mon énergie à créer et non pas à devoir refaire ce que j'ai déjà créé et qui me semble bien fonctionner. Je suis prêt à m'améliorer comme enseignant, pas à niaiser selon les humeurs d'un ministère qui improvise.

Jean-Pierre Proulx a dit…

Votre 2e réponse ne règle rien, parce que apportez une réponse individuelle à une question qui concerne la communauté scolaire. Dès lors il faut que quelque décide quelque chose pour tous, au niveau local ou supérieur ou intermédiaire.

Bref, vous navez pas le choix, il faut que vous vouliez, avec d'autres, quelque chose de précis. Là-dessus comme sur d'autres questions, on attend toujours vos réponses qui tardent ...un peu! [Bonhomme sourire]

Le professeur masqué a dit…

M. Proulx: Ma deuxième réponse? Laquelle? À quoi? Je présume ici, mais j'aurais très bien vécu avec quatre bulletins uniques durant l'année scolaire, mais le MELS a fait son lit et a l'intention d'y dormir le plus longtemps possible.

Et le reste du dossier, vous en pensez quoi?

Anonyme a dit…

En ce qui concerne les notes pour l'admission du cégep, il semble qu'actuellement, les cégeps se basent en grande partie sur les résultats de quatrième secondaire; les notes de la cinquième secondaire comptant pour très peu dans le calcul de la cote pour la sélection d'admission. Tout à fait logique car ce sont les seuls résultats valides car étant pour un bon nombre d’entre eux tirés d’évaluations nationales. Si c'est la principale stratégie qu'utilisent les enseignants de cinquième secondaire pour motiver leurs élèves, je crois qu'ils devraient se soucier pour trouver une idée plus stimulante que celle de "jouer au bonhomme sept heures" avec les prospectives d'avenir de leurs élèves.

En ce qui a trait aux trois étapes, je crois qu'elles seraient plus en accord avec la réalité du monde scolaire actuel. J'ai déjà vu une troisième étape qui a duré environ un mois compte tenu de la semaine de relâche et du congé pascal. Voulez-vous bien me dire où l’on peut prendre du temps pour enseigner dans ces conditions quand on doit absolument donner des notes pour l’étape.

Pour ma part, je trouve dommage que notre obsession pour l'évaluation tourne en psychodrame national. Scusez, mais évaluer n'est pas le but de notre travail. C'est un dommage collatéral qui vient avec notre d'emploi et avec le métier d'élève.

Il faut savoir s’adapter en éducation. C’est une qualité à développer assez tôt dans sa carrière. La réalité sur le terrain me l’a montré assez vite. Revoir une planif, c’est un « pet » par rapport au travail colossal d’un jeune enseignant qui débute dans le métier avec ses trois planifs, des cours à monter, se faire une place dans l’école, négocier avec les « vieux » de son équipe, respectables, mais parfois inflexibles en ce qui concerne le partage des ressources, le choix de tâche, le choix des locaux, etc.

Smeugd

Le professeur masqué a dit…

M. Smeugd: vous enseignez? Quel niveau?

Il faut savoir s'adapter en éducation. Je veux bien, mais s'adapter sans cesse aux lubies ministérielles du moment, non. Pourquoi un bulletin en trois étapes avec Beauchamp et en quatre avec Courchesne? Je ne suis pas un servant servile et imbécile. On peut m'expliquer. Si vous acceptez la bêtise, c'est votre choix. Pas le mien.

Et quelles sont vos techniques de motivation au fait? Tant qu'à faire la leçon, allez jusqu'au bout et instruisez-moi. C'est un peu simpliste de prêter des intentions à ceux qui s'opposent au bulletin en trois étapes d'être des fainéants, des sclérosés, des paresseux et des bonhommes sept heures.

Actuellement, pour votre gouverne, le cégep ne sait plus avec quoi évaluer les finissants parce qu'il n'y a plus d'évaluations nationales en quatrième secondaire. Quant à affirmer que le bulletin en trois étapes serait plus en accord avec la réalité scolaire du monde actuel, vous avez des chiffres, des sources? Ça m'intéresse.

En terminant, un prof ne fait que ça évaluer. Chaque jour, chaque période. De regard, de la voix, avec des travaux, des exercices, des tâches, des projets, des examens. Mais moi, je triche: j'habitue mes élèves à s'évaluer eux-mêmes...

Anonyme a dit…

Cher M. Masqué, je suis d'accord avec votre dernière intervention. Je me demandais aussi si cette personne (Smeugd) est enseignante. J'enseigne en 5e secondaire (math et physique) et il est effectivement difficile de maintenir un effort chez nos élèves (encore plus chez ceux issus de la réforme qui ont en général une aversion pour le travail constant, l'implication et sont d'un manque de débrouillardise remarquable). Peut-être (comme le laisse entendre Smeugd)suis-je un autre mauvais enseignant qui ne sait pas comment motiver mes élèves mais je pense sincèrement que les mauvaises habitudes acquises par un laxisme au niveau du suivi dans les évaluations (les élèves s'en sauvent quasiment toujours avec le «bilan final» qui est toujours d'un flou artistique et intentionnel) et le «je m'enfoutisme» chez beaucoup d'entre eux rendent ma tâche plus difficile qu'auparavant. Qu'on ne vienne pas me dire que les évaluations ministérielles (comme le rappelle M. St-Pierre qui voudrait que nous nous basions sur ces évaluations pour l'acceptation au cégep)) sont significatives (pensons aux épreuves de français de 5e secondaire du mois de mai). Par exemple les évaluations des CD1 en mathématique de 4e et 5e secondaire sont tellement complexes (du point de vue de l'énoncé) et emberlificotées que le ministère nous demande d'accepter à peu près toutes les réponses)!

Anonyme a dit…

"Je veux qu'on arrête de bouleverser mon travail sans arrêt avec des mesures dont je dois compenser la bêtise et l'impact négatif sur mes élèves. Je veux également consacrer mon énergie à créer et non pas à devoir refaire ce que j'ai déjà créé et qui me semble bien fonctionner. Je suis prêt à m'améliorer comme enseignant, pas à niaiser selon les humeurs d'un ministère qui improvise." Prof masqué, dans ces mots vous résumez ma pensée.En ce moment, je n'ai plus l'énergie, ni l'envie de créer davantage.J'ajouterais aussi que je vis beaucoup de colère face à tous ces bureaucrates qui, non seulement n'écoutent pas ce que les intervenants de première ligne que nous sommes ont à dire,mais en ajoutent pour rendre le tout encore plus insupportable.
Pouvez-vous imaginer un seul de ces technocrates dans un groupe hétérogène rempli d'élèves à problèmes? Misère! Le MELS est vraiment une créature
M-O-N-S-T-R-U-E-U-S-E et je crains qu'elle ne le devienne encore davantage!

P.S. M. St-Pierre travaille-t-il au MELS????

JPP a dit…

Je ne pense rien du dossier des bulletins parce que je n'ai aucune compétence particulière pour en juger.

Anonyme a dit…

"Marc St-Pierre est coordonnateur
des services à l'enseignement
à l'Association québécoise
des écoles secondaires
privées".

Vie pédagogique 116

C'est peut-être lui?

Marc St-Pierre a dit…

Anonyme: je ne travaille pas au MELS ni pour le MELS. J'ai enseigné presque la moitié de ma vie à des élèves en grande difficulté. Ceux dont on dit qu'il y en beaucoup trop en classe régulière et que vous assimilez à de monstrueuses créatures. Ceux qui provoquent chez beaucoup d'adultes des blessures narcissiques profondes parce qu'ils nous empêchent de nous trouver vraiement aussi beau et bon qu'on voudrait le croire. Depuis presque dix ans, je travaille pour un organisme qui a la responsabilité d'organiser, sur une base territoriale, des services éducatifs pour des gens de tous âges et de toutes conditions. Une organisation qui doit offrir des services à toutes les personnes sous sa responsabilité, sans exception. Les gens du territoire que mon organisation dessert ont le privilège d'élire ceux qui vont diriger en leur nom cette organisation. Je suis un des cadres que cette organisation engage pour faire en sorte que les services s'organisent. Autre chose?

PM:
Madame Courchesne a effectivement fait une proposition à quatre étapes/bulletins. Au retour de la consultation, le MELS a modifié en fonction de ce qui a été entendu. L'enjeu, quand on lit les principaux avis émis, n'a jamais porté en tant que tel sur le nombre de billetins, mais sur le fait que les écoles puissent elles-mêmes décider de ce nombre. Par ailleurs, le nombre de quatre a été l'objet de sévères critiques, du genre: on va toujours être en train d'évaluer. D'où, je suppose, trois.

Pour ce qui concerne le nombre de bulletins ou communications avant février, je ne sais pas ce que sont les coutumes chez vous. Mais ici, il y avait une sorte de bulletin de mi-étape émis vers la mi-octobre, ce qui correspond à ce que le régime prévoit. Un premier bulletin formel en novembre et ensuite le bulletin de la fin 2e étape, remis au début de février. Jusque là, ce sera le même travail, on est d'accord ? Le bulletin de juin demeurant, on se rend compte que pour les fervents du quatre étapes, le bulletin d'avril disparaît. Mais il est toujours loisible aux organisations ou écoles qui le veulent de transmettre une forme de bilan de mi-parcours en avril si elles y tiennent autant.

Pour le calendrier scolaire, il ne faut pas penser qu'il y aura de grands changements. Chez nous, une seule pédagogique fixe a dû être déplacée. Et ce après que toutes les consultations requises aient été faites.

Anonyme a dit…

M.St-Pierre,

S.V.P. ne m'interprétez pas à tort,la monstrueuse créature est le MELS.

ProfUntel a dit…

J’ai lu les différents commentaires et je me permets de vous partager d’autres détails importants. Cette discussion sert bien la réflexion au sujet du bulletin unique.

Je ne suis pas contre le changement! Je suis pour l’élève et sa réussite. Ce modèle de bulletin vient bouleverser le bon travail que les enseignants essaient de faire. Les parents n’ont pas demandé ce bouleversement. Ils voulaient un bulletin compréhensible et significatif. Ce n’est pas le résultat obtenu avec ce bulletin unique.

1. Il aurait été plus productif pour tous que les consultations aient lieu proche du terrain. Les enseignants qui inscrivent les résultats dans le bulletin et les directeurs qui le signent n’ont pas été consultés. J’ai fait mon enquête. Une consultation informatisée aurait été possible.

2. Le MELS a établi un très beau plan de gestion de l’implantation du bulletin unique. Il aurait dû faire la même chose pour la consultation préalable dans les milieux.

3. Un directeur d’école a même admis que ce bulletin n’apporte aucun gain à l’éducation.

4. Les bulletins inter-étapes ne sont pas des bulletins officiels et n’ont pas le même traitement rigoureux que ceux qui sont chiffrés.

5. La cueillette des résultats des élèves de 5e secondaire se fera entre le 20 novembre et le 10 décembre. Que va-t-on dire à l’élève de 5e secondaire le lendemain de son bulletin du 20 novembre lorsqu’il voudra redoubler d’efforts dans une nouvelle matière et augmenter ses chances de poursuivre ses études collégiales dans un domaine qui le passionne? Ou à l’élève qui aura eu un remplaçant peu expérimenté qui lui a enseigné durant l’absence de son enseignant pendant les trois semaines qui ont précédé les évaluations du bulletin du 20 novembre? Ou à l’élève qui a constaté une erreur dans un de ses résultats? Ou à l’élève qui a vécu un événement difficile dans sa famille et qui n’a pu donner son meilleur à l’évaluation de l’étape?

Voici un des commentaires de parents :

« Ce sujet m'interpelle puisque ma fille est en processus d'inscription pour le Cégep l'an prochain...

1- En effet, une étape en novembre avant l'inscription au collège me semble insuffisant. Ma fille suit un cours de chimie sec 5 et ses notes progressent depuis le début de l'année. C'est encourageant pour elle.

2- En sec 4, ma fille avait des notes plus faibles puisqu'elle était inscrite au programme fort. Au régulier sec 5 elle se situe au dessus de la moyenne de groupe: ce qui confirme que les résultats de sec 4 ne reflètent pas toujours la réalité...Les élèves sont bien jeunes à ce moment pour êtres jugés pour leur avenir...Un peu de souplesse est nécessaire...pas la rigidité ! (ce qui semble devenir le cas avec le nouveau bulletin). On peut faire le lien ici avec l'importance de rendre accessible les institutions en éducation ».


6. La 3e étape se terminera au plus tard le 10 juillet. Si une école attend jusqu’au 10 juillet, c’est un peu tard pour annoncer aux parents que leur jeune a échoué son année ou pour qu’un parent demande une révision de note ou pour prévoir un cours d’été.

7. Personne au MELS ou à ma CS n’a réussi à expliquer les motifs du changement dans le nombre d’étapes de quatre à trois.