21 mars 2007

Dehors les commissaires...

Tiens... tiens... Voilà que les directeurs d'école remettent en question le rôle des commissaires dans nos belles commissions scolaires. Pauvres élus par 8% de la population! Personne ne les aime, finalement.

Bon, soyons sérieux. Je connais d'excellents commissaires qui veulent jouer un rôle actif dans leur communauté. Ils sont des leaders actifs qui apportent une contribution appréciable auprès des élèves et des écoles.


Mais j'en connais aussi qui se servent davantage de ce poste comme d'un tremplin politique pour ensuite migrer vers le municipal ou le provincial. Les élèves, ils n'en ont rien à cirer, honnêtement. Et je ne parle pas du mépris qu'ils affichent pour les enseignants...

Puis, il y a ceux qui sont là pour passer à la caisse et en retirer un profit personnel. On se souvient de tous ces reportages du journal de Mouréal ou l'on explique les avantages que se donnent parfois ces petits Ceauscecu de la démocratie scolaire. J'en ai même déjà entendu un suggérer qu'il devrait être rénuméré au même titre qu'un élu minicipal... Rien de moins!


Sauf que soyons honnête: si les directeurs ne veulent plus de commissaires, c'est évidemment pour des raisons politiques. Ils auront les coudées franches pour gérer leur école.


Pour en savoir plus:

4 commentaires:

Marchello a dit…

On semble tous d'accord pour abolir les commissions scolaires mais les remplacer par quoi? Peut-être les adjoindre au ministère de l'éducation mais pas sur! Donner les coudées franches aux directeurs et comités d'école; No Sirs.

Peut-être devrions-nous seulement les réformer!!!!!!! C'est pas si bête d'avoir une instance indépendante pour l'éducation de nos enfants.

Ce qui est sûr, c'est que les fonctionnaires qui pondent les réformes en éducation sont passés dû.

Anonyme a dit…

Donner les écoles aux municipalités, qui en feront des "outils de développement économiques"?

Par contre, des commissaires élus par 5% de la population, on a vu les dérapages que ça peut donner - avec des taux de participation comme ça, le noyautage par les groupes d'intérêts (CECM, quelqu'un?)

Pas simple, hein?

(en passant, rémunéré, pas rénuméré)

Le professeur masqué a dit…

Effectivement, la solution est moins simple que ce que l'ADQ le laisse paraître.

Merci de rappeler, Mooki, que, pendant des années, la CSDM était dirigée par rien de moins, selon moi, que des intégristes religieux. Mais on répondait alors que les gens n'avaient qu'à exercer leur droit de vote...

Anonyme a dit…

Exercer son droit de vote... N'en revient-on pas à ton billet sur la gestion de la guenille?

Pas évident, d'être motivé à le faire et pourtant, c'est exactement ce sur quoi comptent ceux qui s'élisent entre eux.