La période des vacances des Fêtes est l'occasion pour le Prof masqué de se changer les idées et de lire un peu, beaucoup... en attendant de se taper la pile de correction qui traîne dans un coin.
Voici donc le compte-rendu des romans qu'il a lus récemment.
La trahison Tristan (Robert Ludlum) : sous les allures d'un playboy, Stephen Metcalf est en fait un espion américain dont les actions influenceront le cours de la Deuxième Guerre mondiale, mais aussi celui, bien des années plus tard, de la révolution Gorbatchev. Très bon récit d'espionnage qui nous ramène à l'Allemagne d'Hitler et à la Russie de Staline. Un élément de l'intrigue est cependant plutôt faible parce que trop facile à découvrir. (8,0 sur 10)
Temps mort (Harlan C0ben) : Myron Bolitar est de retour. Agent oeuvrant dans le monde sportif, il s'occupe de ses joueurs d'une façon qui l'amène parfois dans des situations périlleuses. Cette fois-ci, il doit veiller sur une jeune joueure de basketball, mais son enquête aura des répercussions dévastatrices. Du grand Coben! Son meilleur depuis longtemps. Au-delà de l'intrigue policière, l'auteur réussit à décrire une région, une société et à rendre son personnage principal bouleversant d'émotions. (8,5 sur 10 facile!)
L'étoile du diable (Jo Nesbo) : vous connaissez mon plaisir de lire cet auteur. Ce roman a été à la hauteur de mes attentes. Quant à moi, l'inspecteur Hole est un hit. (8,5 sur 10)
Le pic du diable (Deon Myer) : en Afrique du Sud, Thobela Mpayipheli connaît pouvoir mener une vie tranquille lorsqu'un incident survenu au fils qu'il a adopté le ramène au coeur de l'action. Si le tiers du roman semble mener nulle part et qu'on s'impatiente un peu, l'auteur met en place les morceaux d'une histoire qui s'avérera très efficace. Un bon Meyer (8,0 sur 10 et peut-être un peu plus...)
Le jour ou la mort nous sépare (collectif) : diverses nouvelles littéraires policières choisies par Harlan Coben et dont l'intrigue tourne autour d'un couple. Idéal pour sublimer quand on est mal assorti. La qualité des textes est inégale et on a plutôt l'impression de lire un reuceil formé à la va-vite. (6,5 sur 10)
Typhon sur Hong Kong (John Burdett) : deux mois avant d'être rétrocédé à la Chine, Hong Kong est le théâtre de trois meurtres qui pourraient nuire à cette manoeuvre politiques. On tente alors d'écarter l'inspecteur Chan qui mène l'enquête sur cette affaire. Son détermination légendaire pourrait avoir des répercussions politiques non désirées. Un policier à la fois politique et exotique. Si le style d'écriture et les rebondissements de l'histoire sont efficaces, le dépaysement vaut à lui seul la lecture de ce roman. (8,0 sur 10)
Le bibliothécaire (Larry Beinhart) : on cherche à éliminer un bibliothécaire, engagé par un milliardaire excentrique. Celui-ci serait en possession d'un secret bien compromettant concernant l'élection frauduleuse du prochain président américain. Amateur de complot politique, ne pas s'abstenir. Ce récit a des allures de campagne présidentielles déjà vues. Si le début comprend quelques longueurs, la suite se lit comme une mécanique infernale. (8,5 sur 10)
Les héritiers du soleil noir (James Twining) : 60 ans après la dernière guerre mondiale, la ferveur nazi n'a pas livré ses derniers secrets et deux jeunes héros doivent, un peu malgré eux, partir à la recherche du Train d'or qui contiendrait bien des trésors accumulés lors de pillages par les forces allemandes. L'idée est originale, mais le traitement de cette dernière est un peu commun. Le livre est un bon divertissement, sans plus. (7,0 sur 10)
L'homme délaissé (C.J. Box) : un garde-chasse remplace un confrère qui s'est suicidé de façon inexplicable. il tente alors de découvrir les raisons qui ont poussé ce dernier à s'enlever la vie. Si ce livre est intéressant quant à la vie des gardes-chasses américains, il n'en demeure pas moins qu'il s'écoule beaucoup de temps avait que l'intrigue s'amorce. Trop, à mon avis. (7,0 sur 10)
Le mystère des dieux (Bernard Werber) : Michael Pinson est un humain devenu un dieu et il doit sauver les croyants dont il a la garde. Si j'ai adoré Les fourmis du même auteur, je sens dans ce roman une certaine redondance dans le style et un propos philosophique qui finit par être agaçant. Quelques passages savoureux portent à réflexion et soutirent quelques sourires, mais un certain «déjà-lu» rend cette lecture moins stimulante. (7,0 sur 10)
6 commentaires:
Heureusement qu'il y a des gens comme vous qui avez du temps pour lire les dernières parutions en policier-polar!!! Vous êtes un bon guide littéraire ... Vous compensez pour ceux et celles qui n'ont pas acheté ces merveilles et pour ceux et celles qui rêvent de les lire ...
Bonne Année 2008 Prof Masqué!
Aïe aïe aïe! Tu as lu tous ces ouvrages entre le 22 décembre et aujourd'hui?!?
Je ne savais pas qu'un nouveau Ludlum avait vu le jour. J'ai lu pas mal tous ses romans, que j'aime bien!
Pour ma part, j'ai terminé La traversé du continent, le dernier Tremblay, cet après-midi. L'as-tu lu? J'ai bien aimé. La fin nous laisse un peu trop en appétit pour l'annoncé La traversée de la ville, mais je prends mon mal en patience.
«en attendant de se taper la pile de correction qui traîne dans un coin» : yes, oui ! Enfin, j'ai trouvé quelqu'un qui n'a pas fini, tout comme moi !...
Bobbi: bonne année!
Safwan: effectivement! Faut croire que je ne tiens pas à corriger...
Sylvain: au secondaire, à mon école, nous avons un bulletin pour la fin janvier. Alors, il y a eu des examens de décembre en français.
@Prof Masqué : idem à mon école.
(suite) : mais beaucoup de profs forcent pour finir avant les Fêtes (pratiquement impossible, sauf...) ou pendant le congé, ce que je me suis refusé à faire depuis 2006.
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