Vous le savez, je me fais un plaisir de le souligner, jamais le Renouveau pédagogique n'a interdit certaines approches pédagogiques. Jamais on n'a dit aux enseignants de remiser certaines pratiques. C'est une légende urbaine.
Ainsi, dans le Journal de Montréal d'aujourd'hui, on pouvait lire dans le courrier des lecteurs:
J'enseigne le français depuis maintenant six ans. Le constat que vous faites est réel: mes jeunes ne savent pas écrire. Les jeunes de première secondaire incapables de conjuguer le verbe avoir sont légion. Échouer semble une option raisonnable pour eux.
L'an dernier, ma conseillère pédagogique m'a injuriée quand je lui ai dit de donner des dictées. «Cela ne se fait plus Chantal, franchement! Je te croyais meilleure que cela!»
C'est sûrement ce qu'on appelle du renforcement négatif.
Ainsi, dans le Journal de Montréal d'aujourd'hui, on pouvait lire dans le courrier des lecteurs:
J'enseigne le français depuis maintenant six ans. Le constat que vous faites est réel: mes jeunes ne savent pas écrire. Les jeunes de première secondaire incapables de conjuguer le verbe avoir sont légion. Échouer semble une option raisonnable pour eux.
L'an dernier, ma conseillère pédagogique m'a injuriée quand je lui ai dit de donner des dictées. «Cela ne se fait plus Chantal, franchement! Je te croyais meilleure que cela!»
C'est sûrement ce qu'on appelle du renforcement négatif.
3 commentaires:
Je vais avoir l'air sûrement bête et méchante, mais depuis quand les enseignants doivent-ils obéir aux conseillers pédagogiques? Mon jugement professionnel me permet de déterminer que la dictée est un outil qui en vaut d'autres et j'ai le droit de l'utiliser dans ma routine de classe. J'imagine mal un adjoint débarquer dans ma classe pour me dire quoi faire.
Toutefois, je comprends que ce que tu veux nous montrer du commentaire publié dans le Journal, c'est plutôt l'emprise des conseillers sur le Renouveau plutôt que le comportement de ce prof. Comme se plaît à le dire un collègue de travail, l'arrivée de la Réforme ne doit pas annuler l'exercice de notre jugement professionnel.
En fait, en te lisant, Safwan, je me rends compte que ce qui m'irrite au plus haut point, c'est toute la campagne de désinformation qu'on a connu à l'effet qu'on n'a jamais dit aux enseignants que certaines pratiques pédagogiques étaient désuettes, archaïques et même nuisibles.
On se croirait dans 1984.
Comme quand le ministre a dit l'an passé que les enseignants avaient le DROIT de recourrir à l'enseignement magistral dans certain cas... Ça n'a jamais été interdit... Il faut y revenir dans certaines situations. Il faut varier les méthodes, ne faire que des projets n'est pas vraiment mieux...
Pour les CP, plusieurs sont tellement dans le champs (et en même temps hyper idéaliste voyez le beau mélange!!!) qu'ils aident très peu.
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