AVERTISSEMENT: ce blogue est une fiction. Il ne raconte que des histoires fausses. Celles-ci ne sont jamais survenues dans la réalité et encore moins dans mon quotidien.
J'ai une nostalgie de l'époque ou, quand un élève était envoyé chez le directeur, on savait qu'il allait en revenir moins heureux et moins fringuant. La seule mention de ce mot de trois syllabes (DI-REC-TEUR) suffisait à calmer les ardeurs des plus téméraires et à remettre dans le droit chemin les plus déviant. Du moins, dans mon passé nostalgique.
Aujourd'hui, un directeur semble être devenu un confident pour l'élève, un psychologue, un conseiller et un soutien.
Prenons le cas de cet élève qui a harcelé un étudiant handicapé, une élève noire et qui, depuis le début de l'année se vante d'avoir brûlé deux profs tout en affirmant vouloir en ajouter un troisième à sa liste.
Tout d'abord, cet élève ne harcèle pas sa consoeur noire: il l'intimide. Ce n'est pas pareil. Ensuite, il n'existe pas de dossier formel relié à son comportement. Donc, il est impossible de mettre en branle des mécanismes pour régler ce problème. Enfin, il en est officiellement à sa première offense cette année: il faut donc y aller progressivement, même si l'année d'avant, il cumulait les écarts.
À cela s'ajoute le fait que les enseignants sont, semble-t-il, des «momans» qui attendent que «popa-directeur» fasse la discipline.
Bref, vous voyez le tableau: un élève avec lequel la direction n'a pas de prise et pour lequel elle attend des enseignants qu'ils lui remettent suffisamment d'informations pour intervenir, même si dans les faits... Et j'oublie la paperasse que la direction créé elle-même (ça l'occupe) et nous demande de compléter. C'en est rendu tellement absurde que les choses sont plus simples et plus rapides quand il s'agit envoyer un élève consulter un psychologue parce qu'on pense qu'il est suicidaire que de lui donner une sanction pour un comportement connu de tous, sauf la direction qui demeure cloisonné dans son bureau. On s'englue dans des démarches énergivores pour gérer des petits cons alors que les élèves en difficulté d'apprentissage et les poqués sont souvent mis sur la touche.
Bien sûr, un élève harceleur a besoin d'aide, mais il a tout d'abord besoin de sentir que son comportement est inacceptable, condamnable et condamné.
Allons vers un autre cas. Prenons un élève qui manque l'école deux jours par semaine depuis le début de l'année. Ne parlons pas du fait que ses parents motivent ses absences avec une fantaisie remarquable. Même si j'ai eu quelques discussions avec cet absent chronique, signalé le cas aux autorités en place, rien ne bouge. Ce n'est qu'en février, alors que j'ai finalement décidé que la farce avait assez duré et que je le mettais à la porte de mon cours pour qu'il me fasse un bilan médical, que la direction décide de le rencontrer. Il fallait voir la mine réjouie de mon supérieur hiérarchique m'expliquer que l'élève avait fait une très belle réflexion sur sa situation actuelle et qu'il allait corriger son comportement: «On a parlé pendant une heure et il m'a promis qu'il allait s'améliorer.»
Misère... Combien on parie qu'il ne changerait rien de son comportement? Les enseignants sont des «moumans» semble-t-il. Permettez-moi d'en douter.
Et puis, il y a cette jeune qui a signé un contrat de réintégration qui prévoit qu,elle serait suspendue à la mondre école buissonnière. Une semaine s'écoule et elle sèche déjà. Il faut lui laisser une chance, elle commence...
Terminons avec ce dernier élève qui enfreint une règle de l'école en utilisant son cellulaire dans un corridor. La règle, c'est la règle. Elle manque peut-être d'intelligence, mais elle s'applique encore. L'élève refuse de s'identifier, refuse de me remettre l'objet interdit.
Suis-je un adulte en position d'autorité? Manifestement, non.
L'école est-elle en position d'autorité? Non. C'est trop vieux jeu parler de discipline.
J'ai une nostalgie de l'époque ou, quand un élève était envoyé chez le directeur, on savait qu'il allait en revenir moins heureux et moins fringuant. La seule mention de ce mot de trois syllabes (DI-REC-TEUR) suffisait à calmer les ardeurs des plus téméraires et à remettre dans le droit chemin les plus déviant. Du moins, dans mon passé nostalgique.
Aujourd'hui, un directeur semble être devenu un confident pour l'élève, un psychologue, un conseiller et un soutien.
Prenons le cas de cet élève qui a harcelé un étudiant handicapé, une élève noire et qui, depuis le début de l'année se vante d'avoir brûlé deux profs tout en affirmant vouloir en ajouter un troisième à sa liste.
Tout d'abord, cet élève ne harcèle pas sa consoeur noire: il l'intimide. Ce n'est pas pareil. Ensuite, il n'existe pas de dossier formel relié à son comportement. Donc, il est impossible de mettre en branle des mécanismes pour régler ce problème. Enfin, il en est officiellement à sa première offense cette année: il faut donc y aller progressivement, même si l'année d'avant, il cumulait les écarts.
À cela s'ajoute le fait que les enseignants sont, semble-t-il, des «momans» qui attendent que «popa-directeur» fasse la discipline.
Bref, vous voyez le tableau: un élève avec lequel la direction n'a pas de prise et pour lequel elle attend des enseignants qu'ils lui remettent suffisamment d'informations pour intervenir, même si dans les faits... Et j'oublie la paperasse que la direction créé elle-même (ça l'occupe) et nous demande de compléter. C'en est rendu tellement absurde que les choses sont plus simples et plus rapides quand il s'agit envoyer un élève consulter un psychologue parce qu'on pense qu'il est suicidaire que de lui donner une sanction pour un comportement connu de tous, sauf la direction qui demeure cloisonné dans son bureau. On s'englue dans des démarches énergivores pour gérer des petits cons alors que les élèves en difficulté d'apprentissage et les poqués sont souvent mis sur la touche.
Bien sûr, un élève harceleur a besoin d'aide, mais il a tout d'abord besoin de sentir que son comportement est inacceptable, condamnable et condamné.
Allons vers un autre cas. Prenons un élève qui manque l'école deux jours par semaine depuis le début de l'année. Ne parlons pas du fait que ses parents motivent ses absences avec une fantaisie remarquable. Même si j'ai eu quelques discussions avec cet absent chronique, signalé le cas aux autorités en place, rien ne bouge. Ce n'est qu'en février, alors que j'ai finalement décidé que la farce avait assez duré et que je le mettais à la porte de mon cours pour qu'il me fasse un bilan médical, que la direction décide de le rencontrer. Il fallait voir la mine réjouie de mon supérieur hiérarchique m'expliquer que l'élève avait fait une très belle réflexion sur sa situation actuelle et qu'il allait corriger son comportement: «On a parlé pendant une heure et il m'a promis qu'il allait s'améliorer.»
Misère... Combien on parie qu'il ne changerait rien de son comportement? Les enseignants sont des «moumans» semble-t-il. Permettez-moi d'en douter.
Et puis, il y a cette jeune qui a signé un contrat de réintégration qui prévoit qu,elle serait suspendue à la mondre école buissonnière. Une semaine s'écoule et elle sèche déjà. Il faut lui laisser une chance, elle commence...
Terminons avec ce dernier élève qui enfreint une règle de l'école en utilisant son cellulaire dans un corridor. La règle, c'est la règle. Elle manque peut-être d'intelligence, mais elle s'applique encore. L'élève refuse de s'identifier, refuse de me remettre l'objet interdit.
Suis-je un adulte en position d'autorité? Manifestement, non.
L'école est-elle en position d'autorité? Non. C'est trop vieux jeu parler de discipline.
19 commentaires:
Cher joueur de hockey peu connu,
Manifestement, l'entraineur manque de poigne et laisse tomber son équipe. Il ne serait pas québécois, par hasard? Il parait qu'il y en a quelques-uns comme ça dans cette belle province.
Le sexisme, j'adore ça, aussi. Les belle-mères, puis les moumans, puis les popa-directeur qui portent la ceinture en cuir avec boucle de métal, tout ça. C'est hautement divertissant.
Un peu plus et on rencontrerait le même laxisme (ça me fait penser à laxatif) au niveau de la langue. Fiou! Une chance que tout est fictif ici.
Allez, bonne partie et tâche de ne pas compter dans ton but.
La dernière lettre.
Il est vrai que les temps ont changé. Et je ne voudrais pas revenir en arrière pour le moins du monde, l'époque du piquet et de la copie trois couleurs.
Mais, "y'a un boutte à toute"! Le support dont nous avons besoin nous, enseignants raisonnables, c'est un appui de notre direction pour réussir à contrer le manque d'éducation à la maison. Je sais que c'est un cliché mais hélas, quelques clichés sont vrais. Il n'y a plus de limites imposées à nos jeunes. Et lorsque nous arrivons avec des balises claires, les plus récalcitrants se "récalcitritent" encore plus, quitte à nous défier de faire quelque chose. Et là, pas le choix, il faut agir et être soutenu à 100%.
Je ne sais pas si c'est le nouveau modèle de gestionnaire et s'ils élargissent l'approche participative au point d'y inclure les élèves mais bordel, ayons donc un peu de courage, autant les syndiqués que les directions, pour exiger plus des élèves qu'un simple réflexion (outil complètement inutile selon moi) et les éduquer pour vrai.
Là s'étalent les responsabilités d'un système scolaire qui encourage le laxisme et vous savez quoi, PM, les parents ont bien raison de se plaindre autant de nous qu'on peut se plaindre d'eux à l'occasion.
Je sais que tes exemples sont tout à fait fictifs, mais s'ils étaient réels, cela pourrait vouloir dire que la direction est mollassonne et qu'elle confond empathie et compréhension avec maternage. De la même manière, il serait permis de se demander si la famille de ces étudiants joue adéquatement son rôle dans les situations décrites. En bout de ligne, on pourrait même aller jusqu'à penser que ce sont les autres élèves et les enseignants qui payeraient au quotidien les frais du laxisme des premiers. Heureusement, tout cela n'est que fiction et on ne risque pas de voir des événements du genre se produire dans une école près de chez nous.
Je pense que vous enseignez à la même école que moi.
Laurence la petite démone...
Ce que vous racontez n'est que la confirmation de la réalité parentale des années 2000. Dans mon milieu de travail j'entends régulièrement les parents répéter 122 fois le même avertissement à leur(s) enfant(s) : il ne faut pas qu'ils les briment! N'oubliez pas que vos directeurs sont aussi des papas et des mamans qui vivent dans les années 2000 : il ne faut pas brimer les élèves!
Il ne faudrait pas tout mêler. C'est difficile de se mêler de la vie d'une famille. Dans une école cela pourrait être un peu différent. Que les profs qui, comme vous, appliquent la discipline et le respect du code de vie, continuent leur beau travail. Si vous baissez les bras, le laxisme prendra le dessus et ce sera la débandade.
Zed: oui, j'y ai pensé quand je l'ai écrit que ce billet pourrait avoir un côté sexiste. Sauf que je peux être et un papa et une maman (souvent plus une maman pour les élèves poqués et un papa pour les petits cons).
«Laisse tomber son équipe»? Tu es bien gentille.
En saignant: moi non plus je ne veux pas revenir à la discipline bête, même si je n'ai jamais eu de punitions à l'école (on n'arrivait pas à me prendre sur le fait...).
Sauf que le laxisme encourage son contraire extrémiste et le Mario Dumont.
Je remarque que les nouveaux directeurs et adjoints sont plus mous, plus «participatifs», mais dans tout ce qu'il y a de mauvais, selon moi. Est-ce la façon dont on les déforme?
Oui, il faut comprendre le jeune, mais le jeune doit aussi comprendre et assumer. Une réflexion en février par rapport à un problème qui dure depuis septembre... Pas sûr...
Hortensia: on parle de fiction, bien sûr. Rien de cela n'existe. Nous sommes deux grincheux qui perdons notre temps à se rappeler nostalgiquement «d'un temps que les moins de vingt temps ne peuvent pas connaître...»
Laurence: il y a 3 000 écoles au Québec. J'élimine celle de Fille masquée ou je ne travaille pas. Il en reste donc 2 999.
PS: Laurence est un prénom qui m'a toujours fait rêver. Fille masquée aurait dû le recevoir.
Bobbi: se battre contre des élèves cons qui épuisent nos énergies, ça fait partie de notre travail. Se battre contre des parents cons d'élèves cons, passe encore. Mais quand tu sens que le coach derrière le banc ressemble à Jean Perron et ne comprend rien au match, tu peux avoir envie de changer d'équipe.
Il y a un sérieux problème de recrutement de directeurs et de directrices dans notre système scolaire. La motivation première pour postuler pour ce poste est clairement l'écoeurantite aigüe de l'enseignement. "Je ne peux plus supporter les élèves, alors tout ou n'importe quoi pour me sortir de ma classe sera mieux pour moi." Mauvaise motivation en partant.
Vous feriez un bon directeur, Professeur Masqué, parce que vous aimez encore l'enseignement et les profs et parce que vous auriez de la pogne et du gros bon sens. Ça ne vous tente pas de postuler?
Eh voilà... se battre pour contrer un élève récalcitrant, ça va, c'est notre boulot. Contrer les affres d'un parent con qui ne nous supporte pas et pire nous nuit, passe encore, faut faire avec. Mais se battre pour contrer les effets pervers d'une direction d'école qui nous met les bâtons dans les roues en minaudant avec enfant et parent tout en croyant ces derniers envers et contre toute intervention de notre part, ça ça ne passe pas. Beaucoup trop de directions gèrent pour le paraître et essaient de cacher tout ce qui dépasse ou nuirait à leur réputation ou réputation de l'école. Une direction qui ne supporte pas ses enseignants (je ne dis pas à n'importe quel prix, mais certainement pas au prix de lui enlever toute crédibilité d'intervention parce que trop mielleux), ça existe trop souvent. Les couteaux dans le dos sont souvent plus qu'oeuvre de fiction.
J'ai fait plusieurs écoles dans ma vie. Je souris de voir l'expression "Moumans" pour parler fictivement des directions. Je l'employais souvent dans mes conversations.
J'ai connu une seule directrice de niveau, pourtant bien une dame, que les élèves craignaient d'aller voir. Je l'ai même vu manoeuvrer. OUatch!
Les élèves disaient d'elle qu'elle était folle. Je leur répondais que je n'avais jamais eu une si bon alliée. J'ai passé une belle année, cette année-là!
J'ai travaillé aussi dans des écoles où il n'y avait pas de local d'encadrement... L'enfer! La dernière expérience m'a carrément dégoûté de l'enseignement pour 3 ans... Quand la direction m'a retourné en classe des élèves insupportables que je venais de lui envoyer... La suite a bien sûr tourné au vinaigre... IL y a eu une f(r)iction...
Les directions en général n'adoptent pas cette position ni celle de ma directrice favorite. Non, on a plus souvent droit à de subtiles avertissements: "Tu sais une mère a appelé et s'est plainte que tu avais une approche fondée sur la peur... Bon, je lui ai dit qu'on avait du mal avec ce groupe et que je t'avais donné le mandat de remettre les choses en ordre et que ce n'est pas simple à 30. Mais bon, je voulais te prévenir..." Ou "je voulais te dire que des parents appellent pour se plaindre, tu sais aujourd'hui faut faire attention à ce qu'on dit, nos paroles peuvent être déformées... je préférais t'en avertir..."
Pas trop mal, Kafka aimerait bien. N'empêche qu'on patine pour éviter des scandales avec des parents. Pis bon, moi je dois toujours être parfaitement d'équerre, ne jamais perdre patience quand un élève ou un sous-groupe d'élèves, après des avertissements continuent encore son manège qui mine ma présentation et qu'il faut remplir un papier qui mange une bonne minute pour procéder à une éviction. Il faut ajouter à ce temps, celui irréellement allongé que met l'élève à décoller: il est là à faire sa crise, ou à sembler le moins du monde importuné, d'autres se seront permis pendant tout votre temps de bureaucratie obligatoire de faire quelques remarques inconvenantes ou des postures pour signaler que vous êtes le dernier des demeurés. Bon j'ai fini par améliorer la situation en leur demandant d'aller attendre leur papier dans le corridor...
Par ailleurs, on fait comme si les élèves ne devraient pas travailler sous aucune menace qui soit. Or, on sait tous qu'un test compté mobilise davantage qu'un test formatif qui est souvent d'une utilité dérisoire... A notre école (je suis dans la fiction il va sans dire), cette année tout le personnel enseignant se plaint du fait que les jeunes ne remettent pas leurs travaux et leurs devoirs. J'ai vu ça aussi, les devoirs rentrent au compte-gouttes, 3 devoirs sur trente!
Vais-je préparer 27 feuilles de retenue? De toute façon, on a droit par prof à 3 retenues par jour, s'il y a encore de la place. En réunion, notre direction nous retournait le problème: qu'est-ce qu'on pourrait faire? Personne n'avait de solution... Quand j'ai proposé qu'on bloque l'accès aux sommatifs aux élèves qui ne remmetait pas leur travaux, les moumans ont trouvé la chose un peu sévère. Évidemment on allait entrer dans des zones impliquant la légalité et le droit d'être évalué... Au régulier bref, la fainéance règne en maître et, de plus en plus, on entend les profs de l'Inter se plaindre aussi...
Je suis assez bien placé aussi pour savoir qu'un prof nouveau dans une école n'a pas trop de crédibilité, qu'il est suspect d'incompétence et les jeunes le savent très bien. Constamment, on entend des gens qui vous rapportent des commentaires que font gratuitement des élèves sur votre compte. L'élève peut même faire des déclarations complètement fausses devant la directrice et personne ne bronche trop.
Partout dans la société, ce genre de choses s'appelle de l'atteinte à la réputation. Mais, un jeune, parce qu'il est jeune, peut dire les pires choses de vous et rien ne sera vraiment sanctionné.
C'est souvent déconcertant de voir comment la personne adulte a si peu de poids maintenant face à un enfant toujours et davantage manipulateur... Quand des jeunes s'autorisent du haut de leurs 13 ans à vous montrer comment faire votre boulot, il y a quelques choses d'incongrus et surréalistes.
Dans ma fiction personnelle, je n'en suis pas à ma première expérience du sur-réalisme!
A d'autres niveaux, il y a aussi des hyperactifs qui sont très gentils, qui ne sont jamais agressifs et qui jamais ne se fâchent quand vous les rabrouez, mais ils passent leur temps à déranger. Ce genre de cas est actuellement assez difficile à solutionner. On peut l'exclure, le manège reprend le cours suivant, l'enfant s'en fout, jamais on le gronde sur rien. Il a appris qu'être docile...
Enfin, j'ai remarqué aussi qu'on applique souvent le bon vieux proverbe: péché avoué est pardonné. Bref, je n'ai pas mémoire d'une excuse formulée en rapport avec un graffiti me concernant...
Bon, ce sont des jeunes, moi aussi je suis souvent "mouman", faut bien jouer un rôle, faute de pouvoir être un père, n'empêche que mes propres enfants (3 gars) ne me font pas suer, parce qu'ils ont vu leur père sauter sa coche à quelques occasions clés...
J'aimerais pouvoir en dire autant de ma fiction d'enseignant. Moi, sans revenir à la strappe aussi, je me dis qu'un jeune qui passe un mauvais quart d'heure reçoit en fait un cadeau susceptible de stimuler son intelligence. L'intelligence m'apparaît être mis en alerte par un certain qui-vive... oui la peur. Les souris qui n'ont pas peur se font bouffer par les chats, entre autres... et ne se reproduisent pas! Mais bon, sur la planète fictive où je vis, je rencontre assez peu d'habitants qui conçoivent cela... et les petits cons se reproduisent autant que Smith dans la Matrice.
Mon pèlerinage m'appelle: une pile de correction d'un contrôle sur des notions argumentatives, peu étudiées par mes jeunes: ça va être long! Ciao!
Bien moi, tu vois, c'est l'équipe au complet que je ne comprends pas.
Faudra me laisser sur le banc car je n'ai que des coches à sauter et je ne peux garantir la hauteur de mon bâton ou la sécurité de mon coup de patin quand il est question d'idéologies et de sexisme.
Quelqu'un pourra peut-être m'expliquer la signification du mot maman et papa en dehors de l’acte reproductif? « Materner » et « paterner » (je ne suis pas surprise, tiens que ce mot soit zigzagué de rouge par Word. Il n’existe pas!!! Il faudrait lui substituer chef, absent, pourvoyeur), si ce n'est pas retourner dans les plus moches stéréotypes de la maman tendresse-soins (caresses, défense du chef) et du papa propriétaire-autoritaire (ceinture, viol aussi). Même le congé « parental » gouvernemental va au-delà.
Si ce n'est pas occulter l'omniprésence des femmes dans le milieu de l'enseignement au primaire, (on ne parle pas des garderies et m-a-t-e-r-n-e-l-l-e-s) dans le milieu infirmier, et tous les milieux de service ou la servitude est en première ligne et l'apparence de la marchandise (celle qui présente l'autre), ça!
Je croyais que le mot parent servait à reléguer aux oubliettes ces vieux messages. Mais là, c'est moi qui suis dans la fiction, hein... Et pourtant, non.
Et je ne comprends pas non plus l'appellation belles-mères, d'autant plus qu'on trouvait ça intéressant, hier, à la télé (compétence transversale) qu'on applique ce valeureux concept (belle-mère) à des hommes. Maudits hommes efféminés (ils doivent être contrôlés par leurs femmes).
C'est quoi, le contenu qu'on veut mettre dans ce mot? Je ne le saisis pas. Autre génération? Pas connu assez de belles-mères? Je ne suis tellement pas là-dedans. Et les hommes autour de moi non plus. Et les femmes... Vous seriez surpris, c'est souvent là que ça se corse. La peur… la culpabilité…
Je suis taaaaaannée que la force physique et la violence potentielle qui va avec soient toujours ce qui détermine en pas si derrière instance que ça toutes les idées, les concepts et les attitudes de notre société.
Pour moi, ce dont on parle ici, c’est de discipline. La discipline est l’apprentissage du respect. De soi, de l’Autre, des autres. Faire respecter des balises, c'est-à-dire agir en position d’autorité, contribue au sentiment de sécurité que l’on permet aux enfants, ados, d’acquérir. Ce qui participe à la construction de soi, de l’estime de soi. Sans respect, pas d’amour. De soi, des autres. Inséparables. Cette direction (il y en aurait peut-être pour dire qu’elle n’a pas de couilles? Je préfère la colonne vertébrale, universelle) passe complètement à côté. Comme bien des Québécois. Comme bien d’autres cultures, mais je ne suis pas spécialiste du partout.
Et si on croit réellement en cette façon de voir, de concevoir discipline, respect, autorité, bien il va falloir mettre en pratique dans les vies et les cœurs (je ne dis pas « nos »; pour moi, ça va de soi depuis si longtemps) ces idéologies non stéréotypées et se donner la main pour vrai.
Cher joueur de hockey peu connu, tu vois, c’est une plateforme comme ça qui est à la base des propositions de pays et d’éducation, pour moi. Avis aux intéressés-es.
Zed, la bouffonne très, très sérieuse
Quelqu'un pourra peut-être m'exliquer la signification du mot maman et papa? « Materner » et « paterner », si ce n'est pas retourner dans les plus moches stéréotypes de la maman tendresse-soins (caresses, défense du chef) et du papa propriétaire-autoritaire (ceinture, viol aussi).
Si ce n'est pas occulter l'omniprésence des femmes dans le milieu de l'enseignement au primaire, (on ne parle pas des garderies et m-a-t-e-r-n-e-l-l-e-s) dans le milieu infirmier, et tous les milieux de service ou la servitude est en première ligne et l'apparence de la marchandise (celle qui présente l'autre), ça!
Je croyais que le mot parent servait à reléguer aux oubliettes ces vieux messages. Mais là, c'est moi qui suis dans la fiction, hein... Pourtant, non.
Et je ne comprends pas non plus l'appellation belle-mères, d'autant plus qu'on trouvait ça intéressant, hier, à la télé (compétence transversale) qu'on applique ce valeureux concept (belle-mère) à des hommes. Maudits hommes efféminés (ils doivent être contrôlés par leurs femmes).
C'est quoi, le contenu qu'on veut mettre dans ce mot? Je ne le saisis pas. Autre génération? Pas connu assez de belle-mères?Je ne suis tellement pas là-dedans. Et les hommes autour de moi non plus. Et les femmes... Vous seriez surpris, c'est souvent là que ça se corse.
Je suis taaaaaannée que la force physique soit toujours ce qui détermine en pas si derrière instance qe ça toutes les idées et les concets et les attitudes de notre société.
Pour moi, ce dont on parle ici, c’est de discipline. La discipline est l’apprentissage du respect. De soi, de l’Autre, des autres. Faire respecter des balises, c'est-à-dire agir en position d’autorité, contribue au sentiment de sécurité que l’on permet aux enfants, ados, d’acquérir. Ce qui participe à la construction de soi, de l’estime de soi. Sans respect, pas d’amour. De soi, des autres. Inséparables. Cette direction (il y en aurait peut-être pour dire qu’elle n’a pas de couilles? Je préfère la colonne vertébrale, universelle) passe complètement à côté. Comme bien des Québécois. Comme bien d’autres cultures, mais je ne suis pas spécialiste du partout.
Et si on croit réellement en cette façon de voir, de concevoir discipline, respect, autorité, bien il va falloir mettre en pratique dans les vies et les cœurs (je ne dis pas « nos »; pour moi, ça va de soi depuis si longtemps) ces idéologies non stéréotypées et se donner la main pour vrai.
Cher joueur de hockey peu connu, tu vois, c’est une plateforme comme ça qui est à la base des propositions de pays et d’éducation, pour moi. Avis aux intéressés-es.
Zed, la bouffonne très, très sérieuse
Toutes les équipes sont les mêmes parce qu'elles sont toutes formées de parents mous qui n'osent pas brimer leur progéniture. C'est donc normal pour eux de transposer cette attitude dans leur travail. Et quand ce travail est dans une école alors !!!!! Est-ce que cela vaut la peine d'aller voir ailleurs?
p.s. votre texte n'est aucunement sexiste
Une femme libre: je vais être un peu dur et on comprendra qu'il s'agit de ficion. Certains directeurs ne vivent pas avec les classes déstructurées au quotidien quand il s'agit d'une grosse école. Ils passent aussi d'une école à l'autre à chaque quatre ans. On ne peut jamais juger de leur travail. Ils ne font pas de plancher. Ils achètent du temps. Je parle de discipline. Imaginez la pédagogie.
Je n'ai jamais voulu être directeur. Ma place est avec les élèves à la fois contre les directions trop molles et contre un ministère trop cons. Et puis, je l'avoue, je n'aurais jamais pu mettre en place une réforme à laquelle je ne crois pas et pour à laquelle on n'a pas donné de moyens de réussir..
prof pèlerin: effe tivement, la marge de manoeuvre est plutôt mince dans une classe entre certains élèves manipulateurs, des parents surprotecteurs et des directions qui cherchent à tout camoufler. Ça me rappelle ce dossier du Journal de Montréal ou les seules écoles qui avaient des problèmes de drogue étaient celles qui finalement s'en occupaient. les autres fermaient les yeux et cette réalité n'existait pas.
Je retiens «s petits cons se reproduisent autant que Smith dans la Matrice» une fois que la discipline se relâche, c'est la débâcle qui commence.
Zed: les termes «moumans» et «poupas» sont parfaitement sexistes, mais sont généralement employés dans le monde de l'éducation.
Dans les faits, tu as raison: on devrait utiliser d'autres termes. À force d'utiliser des images, on renforce des stéréotypes. Les deux mots sont bien évidemment connotatifs. Tu remarqueras que j'ai parlé des «beaux-pères» quand Bernard Landry et compagnie se sont fait aller...
Bobbi: pas sexiste mais il aurait pu être plus nuancé comme l'indique Zed.
Oh, mais, cher joueur de hockey peu connu, je ne serai pas plus d'accord avec le terme « beau-père ».
Tu n'as pas idée combien j'ai mal quand on est sexiste, que ce soit envers les femmes ou les hommes. Faire du mal à l'un, c'est faire du mal à l'autre. Pour moi.
Le monde de l'éducation est malheureusement si traditionnel. Gardé par des femmes traditionnelles, beaucoup. Pas toutes, heureusement, mais beaucoup.
Cela m'hallucinera toujours de voir combien ce sont les femmes, si souvent, qui défendent ce système pourri et pour elles (surtout) et pour les hommes, et pour leurs enfants. J'attribue cela à la peur de l'agression physique et sexuelle (la peur d'être assassinée, occultée par des réflexes inconscients de protection, de déni, etc.), en dernière instance. C'est la peur du mâle dominateur. La peur de mourir.
Je suis persuadée de ça. Comme du fait que de propager, d'alimenter ces idéologies, contribue à leur re-production, toujours mieux adaptée aux nouvelles réalités économiques, politiques et sociales.
Quand il y a un bouleversement politique, ce n'est pas pour rien qu'on s'attaque d'abord à la culture (met le petit voile. enlève le petit voile, remet le petit voile, un exemple), aux idéologies. Un truc que Québec solidaire (billet éventuel) ne semble pas vouloir saisir.
Tout ce qui passe par le coeur est dangereux et difficile à contrôler (regarde-moi aller, depuis cette nuit... Et moi, j'ai l'aspect théorique à mes trousses pour nuancer!).
J'ai des discussions pas mal plus révolutionnaires et carrées avec des ouvriers et des travailleurs manuels, les gens à la banque, etc. Tu sais, je parle à tellement de monde! De vraies discussions. Le reste, je suis NULLE. Comme j'ai déjà dit.
Si on veut me faire taire et me faire perdre tous mes moyens (efficace à 98 %), on me fout de force dans un « party », une boum.
Zed
On se rappellera l'origine du mot « con »... utilisé à toutes les... euh... sauces.
Zed: je comprends ta position à l'égard des étiquettes et du poids des mots. Mais le plus paradoxal, c'est qu'ils sont nombreux à dire que l'école est trop féminine, que les garçons s'y sentent mal, etc.
Or, ironiquement, la plupart du temps, ce sont des hommes qui sont des décideurs scolaires, ce sont des directeurs qui manquent de sens de la discipline. Je ne sais pas. je voulais juste dire, en .écrivant ce billet, qu'on manque de rigueur, de constance et de discipline. Qu'on «materne» dans un sens péjoratif les jeunes. Je comprends ton point de vue et je comprends mieux le poids de certains mots maintenant.
Oui, Prof masqué, et cette position, concernant les garçons à l'école, je la trouve tellement désolante. Car au lieu d'en faire l'analyse profonde, remettre en question ce qu'on propose comme modèles aux filles et aux garçons, on croit qu'avec plus de bougeant (pour les garçons) à l'école, on réglera le problème.
Comment ne pas régler un problème grave.
Je trouve que les femmes et les filles (étant donné l'absence d'instinct sexuel (l'anglais semble plus clair : sexual drive) que l'on suppose chez elle (j'attends toujours, pauvre de moi, que cette grâce m'arrive), elles ont plus de droits dans plusieurs domaines; les rôles sont plus flexibles. Si elles ne deviennent pas des Bratz... Bon, j'arrête, c'est trop long.
Toujours cette fragilité sexuelle des garçons, qui vient de si loin et n'est jamais prise en compte... Enfin, elle l'est, par une minorité de personnes (hommes et femmes), mais jamais officiellement. Ça ne fait pas vendre... $$$$$
Je sais qu'à travers le monde, c'est surtout les femmes, et de loin, qui sont les plus exploitées, tuées, violées, agressées, etc. (Du côté des garçons, on tait... aussi... Un homme qui se fait violer par une femme? Agressé? Bien voyons, c'est sensé, en admettant que ce soit possible, être plaisant pour lui... La réalisation d'un fantasme... Et on se demandera après pourquoi tant d'hommes ne comprennent pas le mot « non ».). Mais j'éprouve une tristesse sans fond devant la situation que l'on impose aux garçons, aux hommes. On ne s'en sortira jamais, de cette manière.
Comment les garçons peuvent-ils réussir à s'identifier à la fois à un modèle de parent masculin, un père au sens biologique du terme, aimant, attentionné, responsable, apte à parenter, en même temps qu'aux jeux vidéo, aux chansons, aux raps, aux films, à ce que ses soeurs et collègues féminines de classe, sa mère, peut-être, lui donnent comme modèles. Désolant.
Les directeurs masculins sont peut-être en crise d'identité eux aussi. Tannés que les hommes portent l'autorité et la discipline sur leurs épaules. C'est lourd, cette image. Et d'autre part, notre culture est tellement molle.
Quant à la femme autoritaire au besoin, qui se met en colère, qui discipline, ce n'est assurément pas une vraie femme. C'est une folle, une hystérique (du mot utérus).
Merci, ton dernier commentaire me réconfortes. Tu es une personne très importante pour moi. S'il fallait qu'on ne se comprenne pas là-dessus, ciel que j'en aurais de la déception et aussi, du chagrin.
C'est trop basique pour moi, ça, tu comprends...
Zed
Rendons-nous à l'évidence! Les écoles, qu'elles soient du primaire ou du secondaire ont adopté le laxisme des nouveaux parents, soit celui des parents qui laissent TOUTE la place à leurs enfants.
Plutôt que de sauter une coche, vous autres profs, et les parents qui vous lisent, pourquoi ne faites-vous pas une action commune (oui il faudra solliciter directement les parents) pour acheter ce qu'il faut pour votre enseignement?
N'oubliez pas que vous pouvez toujours solliciter vos librairies agrées : des agrémentations LÉGALES sont toujours possibles.
Contactez votre libraire favori.
Euf, Zed, sans vouloir jeter de l'huile sur le feu. Je suis franchement surpris de voir autant d'émotions face à un terme pourtant si évident "mouman" pour parler d'une attitude maternelle complaisante et du caractère inapproprié de cette attitude dans l'école surtout si elle est la norme. Pardonne-moi je ne vois pas en quoi j'attaquerais les femmes en l'utilisant. Peut-on se calmer avec les mots, le discours de nos jours devient si asseptisé... Qui t'a tant blessé pour voir de l'attaque partout... et devoir mobilitsé tout le monde sur cette question. Je vis avec des femmes, je travaille avec des femmes, je les considère toutes autant mes égales, bien que manifestement elles ont aussi leurs spécificités féminines.
Bon, j'entends ton discours sur l'apprentissage du respect. En même temps, je le trouve utopiste. L'intégration de la notion de respect se passe assez tard dans la vie et même celle du bien et du mal. On a un système judiciaire parce que tu vois malgré notre bon sens et notre respect, il arrive qu'on soit pressé et qu'on appuie trop fort sur l'accélérateur... en oubliant les autres...
Un enfant trop jeune ne comprend pas ce qu'est le respect. Fusionné avec sa mère, il comprend cependant qu'elle est parfois fâché et que c'est fort désagréable et il modifie son comportement en conséquence... Puis tranquillement, il va se faire une représentation de l'autre, une capacité empathique. Mais bon, ça prend du temps. A voir parfois comment un groupe de jeunes peut être sans pitié pour leur bouc-émissaire... On comprend que ce n'est pas un allant de soi.
Justement on pense que l'affirmation de soi est une grande valeur. C'est la même motivation qui fait qu'un jeune écrase son ami moins habile pour se montrer. J'ai bien des jeunes qui font leurs petits mâles pour impressionner la galerie de jeunes femmes autour. Bon, c'est des réalités. J'ai une classe à garder dans la concentration d'un apprentissage. Chaque seconde je garde un oeil et une oreille sur l'atmosphère de la classe pour favoriser des conditions d'apprentissage. Et je dois gronder des petits mâles et aussi parfois des petites femelles qui cherchent à avoir l'attention et la reconnaissance du mâle en avant. Je ne méprise personne en parlant de ses réalités, les jeunes en face de moi sont en plein dans ces enjeux d'identité. Mais je ne suis pas psychologue pour commencer à tout bout de champ de parler de leurs hormones, j'ai des notions de français à faire passer... dans leur intellect...
Malheureusement, comme chez tous les animaux sociaux, le respect est toujours en lien avec une certaine hiérarchie, et la force physique de faire respecter son territoire et son intégrité. Bref, la peur de manger le coup de sabot ou de pattes, conditionne le respect des distances souhaitables entre chaque aminaux dans la meute. On voudrait bien que ça se passe autrement chez l'humain, mais j'ai beau me donner le sobriquet de pelerin , je ne crois pas que l'intégration du respect viennent du Saint-esprit. Je crois bien que l'humain s'est donné dans ses sociétés des directions morales et une éducation morale par les religions pour soutenir justement le développement d'attitude humaniste qui ne sont pas faciles à développer.
Évidemment, il y des perversions de ce phénomène, je veux juste montrer que la moralité humaine n'est pas si évidente, elle requiert une présence, une attention constante que des leaders, qu'une autorité doit affirmer et parfois santionner.
Si on va voyager un peu aussi, on peut comprendre quelques évidences de la vie. Dans un pays où l'autorité n'est pas un peu présente ou en pouvoir d'intervenir, on va craindre pour sa vie. Les blancs occidentaux qui vont dans certains pays en Afrique (oui aussi en Amérique latine et oui même dans certain village au USA, on peut craindre pour sa vie), où souvent ce genre de réalité existe, vont se blinder dans des jeeps, vivre dans des bunkers, les clôtures sont aussi de mise et vont respecter des couvre-feux.
Parce que le respect des autres sans autorité un peu répressive, c'est encore souvent une fiction...
Je me demande souvent si le fait que trop de jeunes ne rencontrent pas une présence consistante devant eux, ne mènera pas justement à un manque d'empathie envers les autres. Bref, à créer des psychopathes en masse, incapable de se mettre à la place de l'autre. Quand on sait qu'on a réussi à mobiliser les Allemands il n'y a si longtemps pourtant pour une oeuvre pas trop reluisante ou la pathologie de certains a régimenté un peuple, quand on voit encore des génocides se faire ici et là sur notre planète, je m'inquiète parfois de nos options éducatives laxistes...
Bon, je poursuis ma route...
Je ne suis pas enseignante mais j'ai un plaisir fou à lire votre blogue, prof masqué. C'est une de vos interventions sur le blogue de (Lagacé? Marie-Claude Lortie? pas sûre...) qui m'a menée ici.
Je ne peux pas commencer à vous dire décemment à quel point tout ce que je lis ici me réconforte sur la nature humaine.
Vous êtes tous et toutes formidables. Si on pouvait vous cloner!! Continuez votre excellent travail, vous êtes vraiment importants, pour les enfants dont vous vous occupez, pour les parents équilibrés qui vous rencontrent, et surtout, pour la société toute entière qui a besoin de gens de bonne volonté pour tenir la structure en bon état, malgré les attaques des Béotiens et des faiseux-de-profit.
Lâchez pas!!
Tiens, je me faisais justement la même réflexion en fin de semaine. Les grands esprits se rencontrent (pffff l'humilité!). :o)
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