26 mars 2008

Le double statut de parent et enseignant

Parfois, la vie se charge de nous frapper en plein coeur et, quand on a déjà le coeur chargé et lourd, le coup fait d'autant plus mal.
J'ai écouté tous les discours pour me remonter le moral, tous les encouragements les plus positifs, rien n'y fait. Si je m'épanche ce soir dans cet espace virtuel, c'est bien pour montrer que chaque enseignant est aussi un humain, parfois un parent.
Car il est parfois cruel d'être enseignant et parent. C'est mon cas, depuis un mois. Rien ne fonctionne avec Fille masquée. Je suis devenu un père in-signifiant. On peut mettre cette situation sur une possible crise d'adolescence. Je n'y crois pas.
J'y vois davantage un statut paternel malmené au gré des années d'une relation tumultueuse avec une mère qui a voulu être la meilleure amie de sa fille et qui a reproché au père de celle-ci d'exister. Quand une fille qui appele sa mère parce qu'on lui demande de changer le rouleau de papier de toilette quand elle le finit, tu pars de loin...
Au fond, lorsque tu vis sous un système de double négation, il te reste peu d'espace pour exister: «Allez, joue ton rôle de père. Occupe ta place; celle que je te laisse.» In-signifiant parce que nier de multiples façons.
Et chaque jour, je rentre en classe pour m'occuper de gamins qui voient en moi un adulte ouvert et juste avec qui ils peuvent discuter et apprendre. Chaque jour, je fais briller les yeux d'une centaine d'enfants de mille éclats de rire. Et chaque jour, il reste ce vide dans le regard de ma fille et dans le coeur de son père. Noyer ma peine dans le travail, comme je l'ai déjà fait autrefois, reviendrait à me miner davantage.
L'insignifiance du père en moi est d'autant plus grande que mon boulot auprès des jeunes est enrichissant. La comparaison est à la fois inévitable et malsaine: chaque sourire me rappelle une grimace, chaque compliment me rappelle un reproche. Je suis un prof cool et un père minable.
Je lutte fort pour cesser de comparer deux réalités qui ne devraient pas avoir de lien entre elles, mais la lutte m'épuise.
Les enfants ont des mots blessants. Nos enfants, surtout.

*************

Dans la même veine, la situation peut parfois se vivre à l'inverse.
Il m'est souvent arrivé d'avoir des enfants de profs dans mes classes. Parfois, je devais les rejoindre à la maison parce leurs jeunes éprouvaient des difficultés de comportement. Hier encore, je parlais à une mère directrice d'école dont le fils est sur le point d'être expulsé. Et je repensais à ce double statut: celui de parent et d'enseignant. Tu passes ta journée à régler les problèmes des enfants des autres, à souligner leurs réussites et tu rentres tard le soir chez toi pour répondre au téléphone d'un enseignant qui veut te parler de ton délinquant de fils.
Je me dis que le métier te revient en plein visage. Le double statut est parfois pesant.

18 commentaires:

A.B. a dit…

Comme je suis interpellée par ton billet!
Mon père a été à l'écart de mon existence dès qu'il a quitté ma mère alors que j'avais 10-11 ans. Mon demi-frère et ma demi-soeur, ses deux enfants à lui, j'en suis très loin; je n'ai jamais partagé leur quotidien. Ils ont aujourd'hui 12 et 14 ans, soit l'âge des jeunes à qui j'ai l'habitude d'enseigner. J'y vois aussi un double statut: je suis une demi-soeur in-signifiante alors que, chaque jour, des élèves se racontent à moi, apprennent à mes côtés. J'en connais plus sur la vie personnelle de certains d'entre eux que sur celle de mes propres demi-frère et demi-soeur...
Je suis à des lieues de comprendre ce que cette situation doit être quand tu la vies en tant que père de famille mais je peux comprendre à quel point tu peux te sentir blessé par celle-ci. Dans mon cas, je ressens beaucoup d'impuissance, car on ne peut revenir en arrière.
Va écouter quelques chansons de Michel Brûlé sur mon blogue, ça te décrochera peut-être un sourire ;o)

La Souimi a dit…

Ouf... Ouais...
Tu es certainement un excellent père. Es-tu déjà parti faire du canot-camping avec elle? Enfin, quelque chose qui ne rejoint pas sa mère. Je dis ça parce que le père de mes filles a été absent pendant plusieurs années, et quand je dis absent, je dis absent. Il travaillait à Toronto et j'étais seule avec les filles. Par contre, il a renoué avec elles. Il a cessé les heures de fou et il s'est occupé du parascolaire et aussi, il est parti souvent faire du ski avec elles, et du camping. Je déteste ça. Il l'a fait, il aime ça. Les filles aiment encore ça. Elles veulent encore vivre ces moments avec lui.

Puis il va parfois voir des films que je n'aime pas. Elles adorent ces moments avec lui, sans moi. Puis c'est parfait comme ça.

Un jour, j'ai eu le fils d'une directrice dans ma classe. La fille impliquée, dévouée à son personnel. Le fils,,, dans l'ombre. J'avais organisé une fête dans ma classe. Chaque enfant devait apporter quelque chose à manger. Le fils avait écrit son nom à côté du mot gâteau. Alors donc, lors de la fête, le fils s'est assis sous la fenêtre et a attendu le gâteau. Il attend encore et il a plus de 25 ans. La mère ne s'est jamais présentée. Elle est pourtant considérée comme étant le nec plus ultra sur le plan de l'éducation. Mais son fils....

Fille Masquée est ado. Sa mère n'est pas toi. Mais toi, tu peux faire quelque chose pour Fille Masquée. À l'extérieur de Mère Masquée, j'en suis persuadée.

Tu es certainement un excellent père... Mais n'oublie pas, tu es le père d'une ado...

Anonyme a dit…

Ah la la. La vie de père n'est pas rose, c'est le cas de le dire. Encore pourvoyeur, toujours assistant de la mère, toujours présumé moins compétent. Et pourtant... passé 7-8 ans, c'est surtout d'un père qu'un enfant a besoin! D'un parent moins émotif, moins surprotecteur, moins inquisiteur, moins indiscret, moins moralisateur... aussi aimant, mais plus détaché quoi! Ce dont la plupart des mères sont incapables. Et pourtant, quand la mère omnisciente règne (même à distance!), le père n'a qu'à suivre ses consignes pour conserver un semblant de paix et empêcher que ne s'enclenche l'entreprise de démolissage de l'ex-conjoint.

C'est pas possible! Vous n'êtes tellement pas le seul... Quand arrive l'adolescence, c'est la débâcle. Le père-portefeuille doit, plus que jamais, abouler les billets verts et se taire; qu'il en ait le coeur brisé laisse indifférent. Et après, les femmes prétendent souhaiter des hommes "plus sensibles"...

C'est faux. Elles veulent des petits soldats, avec un revenu de général.

bobbiwatson a dit…

Prof,

Un parent ne peut jamais être in-signifiant. Il est non signifiant (comme un ex) ou il est signifiant (comme un parent présent). Votre situation "familiale" fait de vous un parent "présent" qui est certainement signifiant, mais à qui on ne donne pas le droit de porter ce qualificatif.
Un jour Fille masquée se rendra compte de son erreur.
Continuez à être signifiant pour ces jeunes à qui vous enseignez : vous y trouverez une valorisation certaine.

Que vous soyez prof ou intervenant social ou autre ... le cordonnier est toujours le plus mal chaussé!

Courage!

L'ensaignant a dit…

Bien écrit, PM. Et que dire de toute cette énergie que l'on dépense dans notre rôle d'enseignant et qui nous manque, rendu le soir, avec nos propres enfants.

Je ne veux pas faire de longs discours d'encouragement, ce n'est pas mon genre. Tu te connais mieux que moi. Mais souviens-toi que rien n'est plus dur qu'un parent envers lui-même.

Dure, la vie de super-héros, surtout lorsqu'il enlève son masque après une journée à sauver des vies...

Anonyme a dit…

Je vais être plus positive cette fois-ci, promis!

Prof masqué, accrochez-vous. L'enfance et l'adolescence, ça passe (lentement, mais sûrement). Une fois adulte, votre fille reverra le fil de ses rapports parentaux et en fera, pour parler cuisine, une réduction où ne restera que l'essentiel. Vous pourrez mieux vous parler sans doute. Et la vie d'adulte, c'est bien plus long que l'enfance! Je suis convaincue que l'avenir vous réserve de bien meilleurs moments avec elle...

Là, vous êtes - comme TOUS les adultes autour d'elle - dans le gros collimateur rigide et sans nuances de l'adolescence. Si on ajoute un soupçon d'esprit de victimisation là-dedans, ça fait une poutine un peu dure sur l'estomac d'un père. Et pourtant, comme l'autruche, un parent digère tout.

Je déconne avant de clore: elle est p't'être jalouse de vos élèves? ;-)

bobbiwatson a dit…

Un jour Fille Masquée enlèvera le masque qu'elle a devant les yeux et verra quel père elle a la chance d'avoir. Mais ce jour-là, il sera peut-être trop tard!

Anonyme a dit…

Fille de prof moi-même, j'ai croisé ma mère dans les corridors de l'école tout mon secondaire. L'horreur. Pourtant, ma mère était quelqu'un de correct. Mais de mon côté, je n'y voyais que de l'injustice par-ci, qu'on préférait mon frère à moi par-là, etc. Classique quoi. Je n'avais jamais été proche de ma mère. Même aux antipodes. Un jour, j'ai vieilli. Un jour, j'ai relativisé. Un jour, je me suis trouvé un point commun avec ma mère: je suis devenue prof, même si j'ai tout fait pour éviter ses traces. Bon, ok, je n'avais pas de rapports houleux ouverts avec ma mère (je n'aurais jamais osé!), mais le temps ayant fait son oeuvre, la distance m'ayant permis de faire la part des choses, je peux vous confirmer que les choses changent.

Anonyme a dit…

Je dois dire que l'équilibre entre le prof et le parent ne doit pas être facile à trouver. Il faut dire que chaque jeune vit son adolescence différemment, et ça ne doit pas toujours être facile pour les parents.

Quant à moi, l'an passé, mon père a été mon enseignant, et ce, dans trois matières. Ce fut une expérience mémorable, moins pire que je ne le croyais, car dans mon cas, c'est mon papa qui joue le rôle de "protecteur"! ;-)

A.B. a dit…

@ En saignant:
«Dure, la vie de super-héros, surtout lorsqu'il enlève son masque après une journée à sauver des vies...» Touché.

Le professeur masqué a dit…

Safwan: Michel Brûlé! Horreur!

Souimi: J'ai proposé à ma fille d'aller en Gaspésie cet automne. Niet! Elle avait un travail scolaire à planifier. Combien de fois je lui ai proposé de...

Cette semaine, je lui ai proposé de passer une journée sur semaine avec son père. Niet! Un travail scolaire qu'elle pouvait pourtant déplacer puisqu'elle était en vacances... Elle devait me donner sa réponse le samedi. Ce fut le lundi.

Fille masquée a toujours une bonne excuse et respecte peu sa propre parole. Platement, ce sont pour ces raisons que j'ai quitté sa mère. Tu imagines comment je vois l'avenir...

Elle a une culture, des valeurs qui sont à mille lieux des miennes. Son manque d'écoute, de respect des autres, quels qu'ils soient, est incroyable.

Anonyme: certains pères ont la belle vie, d'autres moins. C'est la même chose pour les mères. Mais il est vrai que la redéfinition des rôles dans le couple ne se fait pas toujours en douceur.

Bobbi: pour l'instant, ma capacité à entrer en lien avec les jeunes me fait réaliser le vide quant à ma fille.

En saignant: «Mais souviens-toi que rien n'est plus dur qu'un parent envers lui-même.»

Si tu connaissais Fille masquée, tu nuancerais cette phrase.

Anonyme: jalouse? Fille masquée est capable d'appeler son père et d'oublier de lui demander comment il va... Non, non: il y a un ras-le-bol.

La marâtre: je sais que le temps règle bien des choses. C'est le présent qui me fait mal. mais tu a sûrement raison.

Une future: effectivement, je me sens comme un cardiologue qui a des problèmes de coeur.

Une femme libre a dit…

Il est possible de ne pas aimer son enfant et il est possible aussi que notre enfant ne nous aime pas. Tabou mais possible. Il reste le devoir et la responsabilité. La parentalité n'est pas nécessairement un jardin de roses ou un réservoir de satisfactions. Parfois on se retrouvera davantage plus tard dans le petit-enfant qui nous rendra fou d'amour. L'important, c'est d'avoir fait son possible. Mais quand c'est souffrant, ce n'est pas une mauvaise idée d'aller consulter, pour soi,pour comprendre, pour accepter ou changer les choses, pour se sentir mieux.

Anonyme a dit…

Prof masqué,

Tu sais que je ne crois pas aux différences entre femmes et hommes, combien je lutte contre ces rôles attribués en fonction du sexe entre autre comme parents. Tu connais mon allergie face à l'utilisation d'articles définis devant des mots désignant des personnes ou des groupes de personnes.

Et non, je ne cherche pas un petit soldat et financièrement, personne ne me donnera jamais un petit sou noir. Par contre, si j'avais été plus respectueuse de moi-même et que je n'avais moi, payé pour mes quelques conjoints, je serais moins pauvre. Pas plus, je crois, que tu ne sois à la recherche d'une séductrice qui te prépare à souper, lave ta vaisselle et te porte aux nues, en supportant ton personnage dans l'ombre.

En fait, tu es plus sensible que bien des personnes que je connais, peu importe le sexe ou l'orientation sexuelle (au cas où certains raisonnements stéréotypés mèneraient là). Et c'est une qualité en général. Seulement, quand on est blessé, on est tellement blessé. On a de la difficulté à voir loin. Comme dit Souimi, ta fille est une ado.

Toi, tu es intègre. Elle, l'est dans sa lutte, dans sa bataille identitaire, certainement pas sans souffrance et sans tiraillements.

Elle se cherche et une façon qu'elle a de se trouver est de te blesser, toi, parce que tu l'aimes. Blesser une personne qui ne nous aime pas ou qui nous aime bien et pouf, elle disparait simplement. On n'a donc rien prouvé quant à sa propre valeur. Qui va se battre pour nous? Quelqu'un qui nous aime profondément. Point.

Comme prof, tu sais qu'un étudiant qui cherche à te blesser fait précisément cela pour se faire, souvent inconsciemment, dire combien, envers et contre tous et tout, il mérite qu'on l'aime. Quand c'est notre enfant, rien ne tient plus.

C'est possible aussi que Fille masquée garde certaines distances pour la vie, que vous soyez des personnes très différentes, mais que tu deviennes in-signifiant? C'est mal parti pour ça...

Si c'était le cas, tu aurais, comme prof, l'outil pour décoder. L'indifférence ne provoque aucune réaction. C'est l'absence de réaction.

Se plaindre pour une remarque encadrante visant un simple rouleau de papier de toilette, c'est tester. Tester des valeurs d'encadrement, de reponsabilisation, d'autonomie. Pour cela, on peut être prêt/e à se jeter sur le premier petit détail venu. C'est aimer, mal, mais c'est aimer.

C'est surtout demander si on nous aime VRAIMENT, DURABLEMENt. Même si le système de valeurs ne correspond pas en tous points. Même si on risque de décevoir. Même si on penche pour le sytème de valeurs de la personne quittée.

C'est confronter deux modèles très différents : celui de sa mère, avec qui elle vit, qui est son modèle sexuel (malheureusement, société stéréotypée n'aide pas) et le tien (celui de l'homme qu'elle aimera, en grande partie), oui, reconnu, elle le sait, par d'autres jeunes (jalousie, comme terminait La personne anonyme, n'est certainement pas tout faux).

Et si on parlait de ces autres sytèmes de valeurs, ceux de ses amis, ceux qu'elle rencontre ici et là, dans la mode (?), les vidéos, la musique, la pub, ces systèmes de valeur qui vont, elle le sait, à l'encontre du tien et dont elle est hélas bombardée? Qui lui demandent d'être super forte, d'y résister afin de te mériter, de mériter ton amour... Ce qu'elle n'est pas sûre de pouvoir réussir...

Je crois qu'en exprimant ta peine, comme tu le fais ici, tu te donnes des moyens pour avoir le courage de continuer, de mettre en perspective.

Il est effectivement toujours plus difficile de trouver les solutions à des problèmes qui nous touchent personnellement qu'à ceux qui touchent les autres autour de nous. Ne perdons-nous pas quantité de nos moyens et de nos compétences quand le coeur s'emballe...

Continue à venir nous parler. Tant de gens apprécient sentir qu'ils ne sont pas seuls à être blessés dans la vie et à chercher les moyens de passer à travers les difficultés qui surgissent ça et là, parfois perdurent.

Nous savons tous deux quelle importance a la parole.

Je suis là. Tu connais le chemin. xxx Zed, avec mon respect, mon affection et ma triple timidité

bobbiwatson a dit…

Je déteste le terme in-signifiant :(
Il ne veut rien dire et ne reflète pas la réalité vécue.

Anonyme a dit…

Par contre, ce terme, il reflète comment on se sent, dans certaines circonstances.

Zed

Le professeur masqué a dit…

Une femme: c'est vrai: l'amour n'est pas obligatoire ni inconditionnel. Mais � quoi sert le devoir et la responsabilit� sans sentiment?

Pour l'instant, je prends du recul. J'imagine que j'irai consulter comme je l'ai fait il y a longtemps sur ce sujet.

Zed: tu vois, je doute que ma fille sache aimer correctement, m�me quand il s'agit de sa personne.

Fille masqu�e est tr�s centr�e sur elle-m�me. Bien avant d'�tre une ado, elle avait ce trait de personnalit�. Enfant unique, incapable de partager, de voir l'autre...

Bobbi: in-sgnifiant est un mot d'esprit. Il signifie � la fois sans signification et sans esprit.

Une femme libre a dit…

Faire un enfant, c'est en être responsable et voir du mieux que l'on peut à son bon développement. C'est un devoir. L'amour peut en être partie prenante ou pas, mais le devoir persiste (si on a un sens moral évidemment) qu'il y ait des sentiments ou non en cause. Abandonner son enfant est un geste veule et méprisable. L'aimer est optionnel en autant que l'on ne nuise pas à son développement. Parfois, le mieux, c'est de confier son enfant à d'autres personnes qui sauront en prendre bien soin. Ça aussi, c'est de la responsabilité. Je ne parle pas néacessairement de votre cas à vous, j'expose ma vision générale de la parentalité. Vous savez, je connais tout plein de parents débordants d'amour qui ont vraiment nui à leur enfant (j'ai été famille d'accueil) et d'autres plus rationnels qui ont favorisé davantage son développement.

Il est certain qu'il est préférable d'avoir une bonne opinion de son enfant, ça aide à l'aimer, mais même si l'opinion est mauvaise, la responsabilité persiste, il faut amener cet enfant à l'âge adulte. Rendu là, la job est faite et on peut se retirer si on le désire. Pas avant.

Bien que dans notre société, la responsabilité financière n'a pas de fin. J'ai eu un ami poursuivi en justice par son fils adulte aux études pour qu'il pourvoie financièrement à ses besoins. Le fils a gagné et le père a dû payer.

bobbiwatson a dit…

J'avais compris le in-signifiant : il ne s'applique pas à toi