J'avais reçu le publi-magazine des collèges privés du Québec - Le Privé - il y a deux semaines et je l'ai foutu au recyclage comme tout ce qui publicité, d'ailleurs. Puis, un ami m'a suggéré d'écrire un billet là-dessus.
Or, ne voilà-t-il pas que cette feuille de chou fait l'actualité. En effet, la ministre de l'Immigration, Yolande James, est prise à partie parce qu'elle a été interviewée par cette publication qui fait la promotion de l'école privée. Plusieurs critiques associent ce geste à un appui à ce réseau.
«Il n'était pas question de cela. Le but était de parler de la diversité des relations interculturelles, une réalité aussi présente au privé qu'au public», dit Christian Tanguay, attaché de presse de la ministre qui, souligne-t-il «est un pur produit de l'école publique.»
Le président de la centrale des syndicats du Québec (CSQ), Réjean Parent, a condamné ce geste: «Les ministres ont le devoir de promouvoir le réseau public: c'est un réseau d'État. Si tu travailles chez Provigo, tu ne vantes pas le concurrent.»
Ah bon... et tous ces profs qui envoient leurs enfants dans un collège privé ont-il la même obligation? Et tous ces politiciens qui se font soigner dans une clinique privée? Si je comprends l'intention derrière les propos de M. Parent, il n'en demeure pas moins que ce dernier demande aux gens d'être plus catholiques que le Pape.
L'incident impliquant Mme James a cependant ceci de croustillant qu'il nous apprend que la publication Le Privé efface sciemment toutes les références au type d'école fréquenté par les personnes interviewées dans ce magazine, laissant ainsi croire qu'elles sont le produit de ce réseau d'éducation.
«C'est de la fraude intellectuelle, croit Réjean Parent. La première réaction du lecteur, c'est de penser que tous les gens qui figurent dans la revue sont allés au privé, et il n'y a rien pour le démentir.» Ce raisonnement, je me l'était fait l'année dernière quand j'avais remarqué quelques grands noms de la culture québécoise dans cette publication.
Il suffit de prendre connaissance des propos du porte-parole de la FEEP (Fédération des établissements d'enseignements privés), Auguste Servent, pour avoir l'impression que les demi-vérités ne le chicotent guère.
Ainsi, ce dernier a mentionné, selon La Presse, que «ce guide s'adresse aux parents qui ont déjà choisi le privé et ne doit pas être perçu comme un dépliant publicitaire.» Ben oui... Le Privé est distribué à un million d'exemplaires. Un magazine de luxe, papier glacé, graphisme accrocheur, présence de personnalités publiques.
Le geste de Mme James était malhabile. L'utilisation qu'on a fait de sa participation à cette publication quelque peu douteuse. Mais c'est une adulte qui assumera ses actions.
Or, ne voilà-t-il pas que cette feuille de chou fait l'actualité. En effet, la ministre de l'Immigration, Yolande James, est prise à partie parce qu'elle a été interviewée par cette publication qui fait la promotion de l'école privée. Plusieurs critiques associent ce geste à un appui à ce réseau.
«Il n'était pas question de cela. Le but était de parler de la diversité des relations interculturelles, une réalité aussi présente au privé qu'au public», dit Christian Tanguay, attaché de presse de la ministre qui, souligne-t-il «est un pur produit de l'école publique.»
Le président de la centrale des syndicats du Québec (CSQ), Réjean Parent, a condamné ce geste: «Les ministres ont le devoir de promouvoir le réseau public: c'est un réseau d'État. Si tu travailles chez Provigo, tu ne vantes pas le concurrent.»
Ah bon... et tous ces profs qui envoient leurs enfants dans un collège privé ont-il la même obligation? Et tous ces politiciens qui se font soigner dans une clinique privée? Si je comprends l'intention derrière les propos de M. Parent, il n'en demeure pas moins que ce dernier demande aux gens d'être plus catholiques que le Pape.
L'incident impliquant Mme James a cependant ceci de croustillant qu'il nous apprend que la publication Le Privé efface sciemment toutes les références au type d'école fréquenté par les personnes interviewées dans ce magazine, laissant ainsi croire qu'elles sont le produit de ce réseau d'éducation.
«C'est de la fraude intellectuelle, croit Réjean Parent. La première réaction du lecteur, c'est de penser que tous les gens qui figurent dans la revue sont allés au privé, et il n'y a rien pour le démentir.» Ce raisonnement, je me l'était fait l'année dernière quand j'avais remarqué quelques grands noms de la culture québécoise dans cette publication.
Il suffit de prendre connaissance des propos du porte-parole de la FEEP (Fédération des établissements d'enseignements privés), Auguste Servent, pour avoir l'impression que les demi-vérités ne le chicotent guère.
Ainsi, ce dernier a mentionné, selon La Presse, que «ce guide s'adresse aux parents qui ont déjà choisi le privé et ne doit pas être perçu comme un dépliant publicitaire.» Ben oui... Le Privé est distribué à un million d'exemplaires. Un magazine de luxe, papier glacé, graphisme accrocheur, présence de personnalités publiques.
Le geste de Mme James était malhabile. L'utilisation qu'on a fait de sa participation à cette publication quelque peu douteuse. Mais c'est une adulte qui assumera ses actions.
1 commentaire:
Comme quoi tous les moyens sont bons pour se faire connaître!
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