02 décembre 2009

Le mieux est l'ennemi du bien

Quand on pousse une logique jusqu'au bout, on tombe dans l'absurde. C'est, du moins, ce dans quoi verse (ici et ici) la commission scolaire de Montréal en décidant de vérifier systématiquement les antécédants criminels des contractuels qu'elle engage.

En fait, elle ne vérifiera rien: ce sont aux candidats de fournir une preuve d eleurs antécédents judiciaires. Et la CSDM ne précise pas sur quels critères elle refusera certains de ceux-ci. Si un conférencier ne rencontre qu'un groupe, il sera dispensé de répondre à cette mesure. Mais qu'arriverait-il si on parle de plus d'une rencontre? On ne le sait pas. Clair et précis, hein? Ainsi, un conférencier qui rencontrera deux groupes pourrait devoir payer 80$ pour pouvoir s'adresser à des jeunes.

LA CSDM serait la seule commission scolaire à vérifier les antécédents des conférenciers. Dans le cas de ceux qui serait amener à entrer en contact sur une base régulière avec les jeunes, on peut comprendre et encore! En effet, va-t-on refuser la candidature d'un individu qui viendrait parler de ses démêlés avec la justice parce qu'il consommait des drogues? Et que fait-on du principe de la réhabilitation sociale?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Dans ma CS on demande même aux parents bénévoles de divulguer leurs antécédents judiciaires!

Vos commentaires PM? Vous êtes bien silencieux sur un sujet si grave. D'autres commentaires depuis 5h17 AM?

Jonathan Livingston a dit…

C'est le temps de fêtes, tout le monde est occupé j'imagine un peu.

Sur la question, ayant bougé souvent, comme mes ailes me portent à le faire, j'ai constaté que dans bien des endroits, on se contente de nous faire remplir un formulaire autorisant à accéder à ses informations, sans nous demander de nous-même payer et obtenir un certificat.

Je trouve spécial pour ne pas dire déplacé qu'on exige de nous de défrayer ces coûts qui concernent l'administration surtout si on n'a rien à se reprocher, ce qui est le cas de l'immense majorité des enseignants.

Bon, on ne pourrait pas faire un spécial du côté des archives de polices pour cette question de sécurité des enfants, comme un registre québécois et même canadien des cas problématiques pour l'enfance (des gens qui ont des antécédents dans les délits avec mineurs) où il ne suffirait que d'entrer les données sociales du personnel pour une validation rapide. Avec un message du genre, veuillez contacter nos services, en cas de cas problématiques, pour préserver l'anonymat des dossiers.

Entre administrateurs de fonds publics, ils me semblent qu'il y a d'autres solutions que de refiler la note indûment pour une paperasse coûteuse au travailleur.

Le professeur masqué a dit…

Je corrige. L'activité préférée des profs.