21 mars 2010

Le refus des infirmières

Depuis quelque temps, des infirmières refusent de faire du temps supplémentaire. Encore aujourd'hui, des infirmières de Longueil refusent d'entrer au travail si elles n'ont pas la garantie qu'elles seront remplacées à la fin de leur quart de travail.

Tout cela me fait penser au film Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick qui décrivait le traitement réservé aux soldats français qui refusaient d'aller se battre sous les ordres de généraux incompétents.

On en est rendu là. Et j'ai hâte de voir quelle ampleur va prendre ce qui commence à ressembler à une crise.

5 commentaires:

A.B. a dit…

Il faut que quelque chose de gros se passe en santé et en éducation. Ces refus des infirmières ne sont que la pointe de l'iceberg. J'espère qu'elles persiteront, d'ailleurs.
Et nous, les enseignants, il faudrait que l'on commence à ne travailler que les heures payées. Ce serait sûrement vu comme un moyen de pression - c'en a été un aux dernière négos. Pourtant, ce n'est que la normalité. Travailler ce pourquoi on est payé: dans quel monde vit-on pour que ce soit vu comme un moyen de pression?!?

Le professeur masqué a dit…

J'ai tellement ri quand, lors des dernières négociations, nos dirigeants syndicaux avaient mis comme moyen de pression qu'on ne tolèrerait plus les agressions verbales et physiques. Comme si, avant, c'était normal!

A.B. a dit…

@ PM:
Je sais! Et y'a plein d'enseignants qui embarquent là-dedans les yeux fermés sans se rendre compte de l'absurdité de ces moyens de pression. Parfois, quand je fais remarquer le tout à mes collègues et qu'ils me disent que je suis «négative», j'ai envie de crier. Je crois que nous faisons partie d'une espèce en voie d'extinction: nous avons l'esprit critique et nous sommes lucides. Au rythme où vont les choses, à voir les aberrations qui sont acceptées de tous, la sélection naturelle va avoir raison de nous bien vite.

Le professeur masqué a dit…

À quand un bon thé pour jaser de la vie?

A.B. a dit…

@ PM
;o) Faudrait bien!