18 octobre 2010
Et s'il s'appelait Mohammed?
«Les taxes sont basses… Je ne comprends pas pourquoi elles sont aussi basses et qu'on réussit pareil à donner autant de services, pourquoi aujourd'hui on développe autant, pourquoi la ville connaît un élan comme elle n'a jamais connu. Il faut demander l'aide de Dieu pour ça.»
Si la personne qui avait fait cette déclaration demeurait au Moyen-Orient et était maire de sa ville, on dirait: «Ah! les maudits Arabes, pis leur religion... Vraiment n'importe quoi!»
Or, il s'appelle Jean Tremblay et est maire de Saguenay. «C'est sûr que quelqu'un qui n'a pas la foi ne comprend pas ça», explique le maire.
Comprendre quoi? Que c'est Saint-Pierre qui fait la collecte des ordures? Que Saint-Jean s'occupe de la voirie? Moi, je ne comprends pas qu'un maire ne comprenne pas pourquoi ses taxes sont si basses autrement que par le biais d'une intervention divine. À la limite, on peut penser qu'il est incompétent.
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8 commentaires:
Et s'il s'appelait Mot à merde ?
C'est comme le type qui ne gagne pas plus d'argent qu'avant, mais a un si gros train de vie qu'on s'imagine qu'il est riche. Quand on gratte, on découvre juste qu'il a découvert la porte de l'enfer: jouir maintenant et payer plus tard... L'industrie financière a changé le monde depuis 15 ans. Mais bon, l'heure de la reddition des comptes arrivent toujours.
Mohammed du Saguenay oublie de dire qu'au lieu de taxer, on emprunte et on fait des projets tape-à-l'œil, on investit dans l'avenir, dit-on, pour se faire réélire. Pendant ce temps, on néglige souvent les nécessités. Depuis 2 ans, les milliards du fédéral stimule la relance. On emprunte même si on en n'a pas les moyens. Là aussi de l'argent tombé du ciel...
Et on inscrit un déficit et on en cache une bonne partie dans des tours de passe-passe comptable.
Pis quelques années plus tard, quand les créanciers commencent à crier. On quitte la politique et on passe la main à un autre maire qui lui va devoir hausser les taxes ou réduire les salaires des fonctionnaires, bref faire le ménage.
De très nombreuses villes en Amérique ont du mal à ramasser les ordures depuis quelques temps!
Dieu est un prêteur... Puis, un fois les institutions publiques ruinées, Dieu devient le privé.
Ce n'est pas un beau Jihad à l'occidental ça?
Saint-Jean Tremblay est illuminé et une marionnette.
Profquifesse: tu es méchant... : )
Jonathan: effectivement, et la dette de la ville, elle se monte à combien?
En tant que citoyen de Saguenay, je suis gêné par les positions qu'il affiche, par ses convictions qu'il affirme haut et fort en les associant ( en plus) à ses politiques, ses comportement vis à vis des journalistes (il boycotte la majorité d'entre-eux!) et ses manigances politiques. Mais son discours et ses manigances font qu'il est réellu! Certains y croient...
J'ignore où en est la dette, mais je peux expliquer en partie pourquoi les taxes montent si peu. L'évaluation municipale de la valeur de nos maisons à exploser! Résultat, pour la même maison, je paie plus de taxes même si les taxes n'ont pas augmenté en terme de pourcentage.
JE disais plus haut que le maire réussi à être réellu. Que certains croient...
TVA demande aujourd'hui sur son site Web si "Les convictions religieuses de Jean Tremblay prennent-elles trop de place dans son rôle de maire de Saguenay ?" (http://tva.canoe.ca/stations/cjpm/resultats.html)
Lorsque j'ai vérifié (16h00 le 19 octobre), le NON dominait!
La majorité semble donc croire que la religion n'occupe pas une trop grande place dans le travail du maire Tremblay!
J'en sais fichtrement rien, mais bon l'argent ne tombe pas du ciel et je racontais l'histoire de bien d'autres endroits sur la planète comme chez nos voisins du sud qui jonglent avec l'idée de réactiver la planche à billets tant ça va mal là-bas. Ce scénario, ces années-ci, trop courant est peut-être ce qui explique la foi souterrainement dans le paradis du Saguenay.
En tout cas, parler de providence, ça permet d'éviter de s'expliquer. Habituellement, les vraies dettes sont bien cachées, comme celles des commissions scolaires qui récemment ont refait surface à hauteur de près d'un milliard parce qu'on a, dit-on, changé les règles comptables.
L'avenir est plein de surprises!
Les villes viennent de vivre un âge d'or qui se termine et qui s,explique par 3 facteurs; la hausse des évaluations, la croissance de la construction de maison liée aux bas taux d'intérêt, ces mêmes bas taux amenant un service de la dette moindre. Or comme durant ce temps, les villes ont haussé leur niveau de dépenses , le boomerang est à la veille de revenir dans la face des contribuables. On verra alors moins de maires se péter les brételles. Quant à la ville de Saguenay, il faut savoir que l'on a des "quartiers blancs" qui ne sont pas déneigés l'hiver.
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