Réjouissons-nous: on vient d'apprendre que les parents de Félix se font poursuivre! Vous vous souvenez de l'enfant mis en cage? Celui qu'une enseignante avait mis en retrait comme un animal? Oui, oui, oui! cette horifique histoire que j'avais déjà commentée dans quelques billets (ici, ici et ici). Eh bien, l'enseignante visée a décidé de poursuivre les parents de l'enfant isolé.
Ainsi, dans le Nouvelliste, on peut lire: «Ariane Gagnon réclame 200 000 $ à Louise Sinotte et à son conjoint, Jacques Turennes, soit 150 000 $ pour dommages moraux et 50 000 $ pour dommages exemplaires. Elle est appuyée dans ses démarches par le Syndicat de l'enseignement de la Mauricie.»
Pendant plusieurs jours, ces individus avaient déclaré sur plusieurs tribunes que leur enfant avait été isolé durant cinq semaines du reste de son groupe derrière un paravent de bois. Ils avaient même demandé publiquement la démission de l'ensiegnante et de la directrice de l'école de leur fils. Bon, il leur a fallu cinq semaines pour s'en apercevoir même si le frère jumeau de Félix était dans la même classe que lui, mais on en n'est pas à un détail près...
Ne soyez pas surpris si vous ne voyez pas cette nouvelle dans certains médias comme ceux de la Corporation Sun Média, le Journal de Trois-Rivières, de même que le Journal de Québec : ceux-ci sous le coup d'une poursuite de la part de l'enseignante et préfèrent garder le profil bas. Ils ne sont quand même pas pour se flageler! Par contre, La Presse et les médias de Gesca ne se priveront pas de mentionner la chose.
Plus sérieusement, il n'ya pas lieu de se réjouir d'une telle saga:
«Or, il faut savoir que depuis le début de la fréquentation scolaire de l'enfant, sa mère a, en alternance, refusé ou interrompu les services spécialisés qui ont été offerts à l'écolier qui présente des troubles de comportement et des difficultés d'apprentissage.» - Le Nouvelliste
«L'enseignante et la direction d'école ont définitivement manqué de jugement et ont omis de respecter des étapes cruciales dans une telle situation. De plus, lorsqu'on veut isoler un élève et qu'on désire l'aider à bien écouter ce qui se passe en classe, ce n'est certainement pas en l'isolant comme un animal de foire et encore moins en le mettant face à un mur. Cela ressemble davantage à une punition qu'à une intervention professionnelle qui devrait être prise dans l'intérêt de l'élève et de ses camarades de classe. Qu'on appelle l'ordre des enseignants du Québec.... Oups, c'est vrai, il n'y en a pas.» - Celle-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom, Le Journal de Montréal
«J'ai été horrifiée, gênée et j'ai eu honte en apprenant ça. C'est bien triste pour cet enfant qui a été isolé, humilié et étiqueté. Je ne vois pas comment on pourrait faire ça à des animaux. Ce sont de mauvais traitements, et c'est très méprisant. Pourquoi cette enseignante peut avoir fait ça et s'en tirer sans s'expliquer publiquement ? Je pense qu'il y a des congédiements qui se perdent...» - Andrée Ruffo
De telles dérapages surviennent fréquemment dans les médias et il peut arriver qu'on puisse commettre une erreur de bonne foi, sous le coup d'informations qu'on croyait exactes. Seulement, ici, c'est le jugement des médias qui est remis en cause. Comme journaliste et chroniqueur, il faut toujours être prudent dans nos propos ou, du moins, s'abstenir de commenter le comportement d'un individu précis sans avoir en mains toutes les informations nécessaires. Souvent, et je l'ai assez vécu pour le savoir, les médias se copient les uns les autres (on prend un texte de La Presse pour faire le bulletin radio, par exemple) et, sous l'effet de la concurrence oblige, on en rajoute un peu.
Un dernier détail: Félix et son frère sont scolarisés à la maison depuis le début de ces événements.
Pendant plusieurs jours, ces individus avaient déclaré sur plusieurs tribunes que leur enfant avait été isolé durant cinq semaines du reste de son groupe derrière un paravent de bois. Ils avaient même demandé publiquement la démission de l'ensiegnante et de la directrice de l'école de leur fils. Bon, il leur a fallu cinq semaines pour s'en apercevoir même si le frère jumeau de Félix était dans la même classe que lui, mais on en n'est pas à un détail près...
Ne soyez pas surpris si vous ne voyez pas cette nouvelle dans certains médias comme ceux de la Corporation Sun Média, le Journal de Trois-Rivières, de même que le Journal de Québec : ceux-ci sous le coup d'une poursuite de la part de l'enseignante et préfèrent garder le profil bas. Ils ne sont quand même pas pour se flageler! Par contre, La Presse et les médias de Gesca ne se priveront pas de mentionner la chose.
Plus sérieusement, il n'ya pas lieu de se réjouir d'une telle saga:
- Jamais les parents n'auraient dû avoir recours aux médias de la sorte, exposant ainsi publiquement (pour le meilleur et pour le pire) les difficultés de leur enfant.
- Jamais les médias n'auraient dû rapporter les propos des parents concernés sans vérifier leurs dires.
- Jamais les gérants d'estrade n'auraient dû commenter ce dossier sur la base d'informations plus ou moins vérifées.
«Or, il faut savoir que depuis le début de la fréquentation scolaire de l'enfant, sa mère a, en alternance, refusé ou interrompu les services spécialisés qui ont été offerts à l'écolier qui présente des troubles de comportement et des difficultés d'apprentissage.» - Le Nouvelliste
«L'enseignante et la direction d'école ont définitivement manqué de jugement et ont omis de respecter des étapes cruciales dans une telle situation. De plus, lorsqu'on veut isoler un élève et qu'on désire l'aider à bien écouter ce qui se passe en classe, ce n'est certainement pas en l'isolant comme un animal de foire et encore moins en le mettant face à un mur. Cela ressemble davantage à une punition qu'à une intervention professionnelle qui devrait être prise dans l'intérêt de l'élève et de ses camarades de classe. Qu'on appelle l'ordre des enseignants du Québec.... Oups, c'est vrai, il n'y en a pas.» - Celle-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom, Le Journal de Montréal
«J'ai été horrifiée, gênée et j'ai eu honte en apprenant ça. C'est bien triste pour cet enfant qui a été isolé, humilié et étiqueté. Je ne vois pas comment on pourrait faire ça à des animaux. Ce sont de mauvais traitements, et c'est très méprisant. Pourquoi cette enseignante peut avoir fait ça et s'en tirer sans s'expliquer publiquement ? Je pense qu'il y a des congédiements qui se perdent...» - Andrée Ruffo
De telles dérapages surviennent fréquemment dans les médias et il peut arriver qu'on puisse commettre une erreur de bonne foi, sous le coup d'informations qu'on croyait exactes. Seulement, ici, c'est le jugement des médias qui est remis en cause. Comme journaliste et chroniqueur, il faut toujours être prudent dans nos propos ou, du moins, s'abstenir de commenter le comportement d'un individu précis sans avoir en mains toutes les informations nécessaires. Souvent, et je l'ai assez vécu pour le savoir, les médias se copient les uns les autres (on prend un texte de La Presse pour faire le bulletin radio, par exemple) et, sous l'effet de la concurrence oblige, on en rajoute un peu.
Un dernier détail: Félix et son frère sont scolarisés à la maison depuis le début de ces événements.
15 commentaires:
La nouvelle m'a secouée moi aussi.
Le premier commentaire qui m'est venu à l'idée, c'est: les parents protègent encore leurs enfants!
Et le deuxième: L'enseignante a bien fait.
Pathétique...
Ça ne m'enlève cependant pas le gout de devenir enseignante ... ça me semble être un si beau domaine!
Je ne me réjouis pas de l'événement, mais je me réjouis que l'enseignante se serve des mêmes armes que ces parents! Non, mais...
J'ai connu plusieurs enseignants brisés suite à des commentaires, des rumeurs, des qu'en-dira-t-on. Et on en parlait même pas de poursuites et de battage médiatique.
Et j'ai bien aimé le "celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom". Mouahahahah!
Celle-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom! En plus il y a l'image de la plante verte.
Vous me faites sourire là;)
Une future enseignante:
Gooba: cette saga est d'une tristesse... et il est désolant de devoir être obligé de se défendre en cour. Mais j'ai écrit au syndicat local pour signifier que j'étais bien content de les voir appuyer cette enseignante.
Gooba et un autre prof: Quant à celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, je vous confierai qu'il s'agit de mon plus mauvais souvenir de blogueur, surtout quand la dame a tenté de m'intimider. Elle m'a indiqué qu'elle trouverait bien mon identité tout en m'accusant faussement d'avoir envoyé mon cv au Journal de Montréal. Je ne sais pas, mais j'aurais au moins pris la peine d'écrire mon nom dans le cv. Enfin, à la surprise de PMT, j'indiquais il n'y a pas si longtemps, que la dame pouvait écrire de bonnes choses. Mais il lui arrive de déraper.
Une future enseignante: oups! il y a bien d'autres raisons de ne pas devenir enseignante mais heureusement autant de l'être. Disons que les muffins au pot, c'est vraiment con.
Cher Prof,
A la VRT (télévision néerlandophone), au Journal, on nous a montré, en caméra cachée, comment on traite dans un des pays de l'Union Européenne (je ne le citerai pas et j'espère que c'est le seul), des petits débiles mentaux "peu profonds" dans une institution spécialisée.
Je ne dirai rien de plus, sinon que la pauvreté n'excuse pas tout!
Amitiés
P.S. Je ne crois pas qu'un journaliste d'une télévision publique oserait montrer des images truquées pour faire de l'audience!
Tellement bien résumé qu'au lieu d'écrire là-dessus, je me contenterai de pointer directement vers ce billet.
L'enseignante a beaucoup de courage dans cette histoire qui a si "bien" dérapé. Elle aura besoin de beaucoup d'énergie (énergie qu'on met ailleurs d'habitude) pour traverser toutes ces procédures dans lesquelles les événements seront une fois de plus "rebrassés"... Et elle aura tout mon appui !
Armand: des histoires d'horreur, il en existe partout, même chez nous. La question ici est davantage de savoir si les faits ont été traités avec rigueur et professionnalisme. Si chaque parent insatisfait peut trouver une oreille complaisante de la part des médias sans que ceux-ci fassent l'effort de vérifier les informations qu'on leur transmet, on a un sérieux problème! Il est de leur devoir de ne pas propager des informations non vérifiées, surtout si elles mettent en cause un individu précis et facilement identifiable.
Sylvain: merci de compliment! Ma vieille formation en journalisme prend le dessus parfois.
Je me permets d'exprimer ma compréhension et mes réflexions sur ce triste litige:
Madame Ariane Gagnon, professeure de Félix a usé de mesures d'isolation pendant une période qu'il nous est difficile de d'évaluer avec précision et cela,dans le but de solutionner les problèmes de comportement et d'apprentissage de son élève de 9 ans et celle-ci n'a pas jugé approprié d'aviser les parents de l'imposition de cette mesure. Lorsque ces derniers ont pris connaissance des faits, ils ont fait valoir leur mécontentement pour finalement croire qu'il n'y avait d'autres solutions que de retirer leurs enfants du réseau scolaire. Bien prétentieux celui ou celle qui croit être en mesure de départager si ces mesures étaient appropriées ou s'il fallait au contraire protéger l'enfant contre de telles mesures.
Ce qui me désole par contre au plus haut point, c'est le niveau de violence psychologique entourant ce litige qui aurait dû normalement être solutionner dès le départ s'il y avait eu un minimum de sagesse de la part d'une ou des parties en cause. Une poursuite de $ 200,000 sur le dos de parents dont l'intention au départ ne consistait qu'à protéger (à tort ou à raison) leur enfant contre ces mesures disciplinaires est tout à fait inacceptable. Que des gens aient pu faire preuve de mépris envers la professeure à cause de leur interprétation personnelle de la situation n'incrimine d'aucune façon des parents aucunement reconnus pour faire preuve d'incitation à la haine et au mépris envers le corps professoral ou envers tout autre groupe social. Je ne crois certainement pas que de soustraire $200,000 du portefeuille des parents (et les acculer sans doute â la faillite) afin de transférer cette somme dans celui de madame Gagnon, que cela constitue un exemple de sagesse et de maturité. Tellement extrême comme attitude que cette attaque me fait fortement soupçonner un abus de pouvoir de la part de l'establishment scolaire pour bâillonner encore une fois les parents dissidents envers certaines politiques et pratiques. Messieurs Claude Leclerc et Rosaire Morin prétendent disposer dans leur organisation de spécialistes en comportement humain pouvant venir en aide aux enfants dans le besoin; j'imagine que ces mêmes ressources pourraient tout autant venir en aide à madame Gagnon pour panser les blessures psychologiques l'affectant: cela serait sans doute beaucoup plus efficace que cette attaque vicieuse par le biais de cette infâme poursuite judiciaire pour dommages moraux. Cette situation est tellement grossière que c'est à se demander si les gens du système éducatif sont à ce point sur un pied de guerre envers les parents dissidents qu'ils refusent par intérêt corporatif d'envisager toute solution civilisée à un conflit qui se résume à savoir s'il est acceptable ou non que Félix ne puisse fréquenter le réseau scolaire public parce ses parents sont en désaccord avec les mesures d'isolement imposées sur la base des principes pédagogiques en vigueur dans le réseau scolaire.
Jocelyn Cloutier
Jocelyn: triste litige en effet, sauf que...
Pour en revenir à votre commentaire,je crois que les parents se sont servis des médias tout comme les médias se sont servis d'eux par la suite.
Par contre, ce sont eux les premiers qui ont parti le bal sans peut-être réfléchir aux conséquences de leur geste. Il faut être mesuré dans ses propos avec les médias et en assumer la portée légale. Il faut être bien certain de ce que l'on avance quand on tient une conférence de presse pour dénoncer le mauvais traitement dont notre enfant «aurait» été victime.
Par ailleurs, il est toujours risqué d'impliquer les médias dans un litige parce que le sens que prendra le débat ne nous appartient plus par la suite. On est rarement gagnant dans l'affrontement.
Quant à moi, tout semble indiquer que ces parents n'ont pas tenté de discuter de mesures pédagogiques avec l'école avant d'appeler les médias et de retirer leurs enfants de celle-ci. Faire valoir son mécontentement devant une dizaine de journalistes est une bien mauvaise façon d'amorcer un dialogue!
De plus, j'aimerais apporter des précisions quant à certains aspects de votre commentaire.
Par exemple, les parents ont fait une évaluation dans les médias du temps que Félix aurait passé en isolement: cinq semaines.
Ce sont aussi eux qui ont parlé de «cage à poules» et (ça, je ne me souviens plus ou je l'ai lu) ce sont eux qui auraient photographié l'aire de retrait de façon à mettre uniquement en évidence des éléments appuyant leur thèse.
De plus, ils ont affirmé ne pas avoir été mis au courant de cette situation alors que l'enseignante déclarent que les parents n'ont pas répondu à un message l'informant de celle-ci.
Le fait que la mère ait refusé que son fils bénéficie de services spécialisés auparavant et retiennent maintenant ses deux enfants à la maison soulèvent aussi des questions quant à son désir de collaborer avec l'école en général, et ce, bien avant l'incident dont nous parlons.
Dans la même veine, j'ai du mal à croire que mon fils pourrait être relégué dans une cage dans le fond d'une classe pendant cinq semaines sans m'en parler. Et comment ne pas être au courant d'une pareille situation si en plus son frère jumeau est dans la même classe! Il faut expliquer!
Également, les parents ont réclamé publiquement la démission de l'enseignante et de la directrice de l'école de Félix, en ajoutant avoir perdu confiance en eux. On n'est pas dans la délicatesse. Je pense même qu'ils en ont appelé au ministre de l'Éducation!
Pour ma part, je crois que les parents ont retiré leurs enfants pour des raisons autres que scolaires: en faisant appel aux médias, ils ont placé ces derniers au sein d'une tourmente malsaine dont ils paient le prix aujourd'hui.
Selon moi, ces parents ont été très violents dans leur façon de faire et je ne vois pas ou l'enseignante a manqué de sagesse. D'expérience, par contre, oui.
Elle aurait dû appeler les parents, tenter de les rejoindre à tout prix, même refuser que le jeune se présente en classe tant qu'ils ne soient pas avertis de cette situation.
Je ne pense pas que les parents de Félix voulaient protéger leur enfant de ces mesures disciplinaires: ils voulaient bouffer du prof, point à la ligne. Sinon, ils se sont fantastiquement mal pris pour réussir leur coup, il faut l'avouer.
Avoir du mépris pour une personne, c'est une chose. Le répandre dans une floppée de médias en est une autre. On ne parle plus de la même chose. Ce sont eux qui, quant à moi, ont davantage manqué de sagesse et de maturité.
je vous le concède: la somme réclamée par la poursuite est importante et ce sera au juge de décider s'il y a lieu de verser des indemnités à la plaignante qui devra démontrer les préjudices qu'elle a subis. Rien n'est encore acquis.
Vous parlez d'abus de pouvoir de l'establishment scolaire à l'égard des parents dissidents envers certaines politiques et pratiques. Moi, je parlerais de réplique à l'égard de parents qui ont peut-être dépassé les bornes (légalement en tout cas) et qui ont utilisé le pouvoir des médias pour discréditer une enseignante.
Sur ce point, ce débordement est peut-être le fruit de plusieurs interventions précédentes de parents dans les médias qui n'ont pas été sanctionnées. Il y en a eu des affirmations gratuites publiées dans les journaux depuis quelque temps. On replace les choses, tout simplement.
Parents: vous voulez appeler le journal pour vous plaindre? Il y a des conséquences à votre geste si vous n'assumez pas toutes les responsabilités qui l'accompagnent (vérification des informations, preuves de bonne foi, etc.).
Médias: un parent vous appelle pour dénoncer une situation à l'école? Traitez cette information avec rigueur.
Enseignant: votre travail peut faire l'objet d'une première page du Journal de Montréal. Rappelez-vous-en!
Enfin, un dernier point: ni l'école ni mes assurances collectives n'ont normalement à payer pour la faute causée par un tiers.
À cet égard, l'intention des parents, aussi noble aurait-elle été (et, honnêtement, j'en doute), n'excuse pas la faute manifeste qu'ils ont commise. De même, je ne suis pas prêt à élargir cet élève qui a fait des muffins au pot et qui ne voulait pas de mal à ceux qui en ont mangé.
De grâce, arrêtons de chercher des excuses à ceux qui font des bêtises.
Je retiens comme point fondamental de votre position que l'attitude des parents de Félix n'a rien à voir avec la protection de leur enfant qui aurait pu subir des traitements inadmissibles de la part de l'enseignante en question. Vous considérez être en mesure de conclure que ces parents ne s'adonnent qu'à du "Bouffe prof" et vous êtes prêt â jouer votre réputation pour soutenir votre position qui impute tous les torts sans aucune exception aux parents alors que l'enseignante est justifiée de demander forte réparation pour les torts qui lui furent causés par les démarches entreprises par les parents
Ces gens m'apparaissent des gens intelligents et j'ai peine à croire qu'ils se mettent sur les épaules l'entière responsabilité de l'éducation de leurs 2 enfants uniquement pour le plaisir de s'adonner à du "Bouffe prof". Si tel était le cas et si justice il y a, ce n'est pas à un versement de $200,000 qu'ils devraient être condamnés mais à une sentence d'internement psychiatrique tant et aussi longtemps qu'on aura pas extirpé d'eux, ce vicieux comportement, mais je doute que la vérité se situe à ce niveau. Vous ne m'avez absolument pas convaincu de la justesse de vos propos à l'effet que cette situation ne constitue qu'un vil exercice de "Bouffe prof" et que le système d'éducation doive être considéré comme leur naïve victime.
Jocelyn Cloutier
M. Jocelyn,
Je ne voulais pas vous convaincre de ma position. Je répondais à la vôtre en soulevant des questions auxquelles manifestement vous ne répondez pas. Si je me trompe, je serai le premier à le reconnaître. Pour l'instant, de sacrés doutes demeurent.
Quant au fait que je suis prêt à jouer ma réputation, je ne sais pas ou vous sortez cette idée.
Sur ce, bonne fin de soirée.
Il s'agit qu'on ne parle pas de réforme pour que nous soyons d'accord sur toute la ligne.
C'est avec cette histoire que j'ai appris l’existence de "Celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom".
Qu'une personne se disant enseignante puisse croire que cette ridicule situation soit possible sans la dénonciation des collègues, ce n’est pas fort.
Qu’on donne la parole sur un média public à cette personne, c’est troublant. Vendeur? Peut-être...
Humainement, je n’ai pas d’opinion sur cette femme. Je ne la connais pas, malgré les menaces de poursuite et tout le tralala... Professionnellement, je n’ai que du mépris pour elle.
Les profs (comme les infirmières) sont des cibles faciles pour le public et les médias. Beaucoup de responsabilités et peu de moyens. Nous n’avons pas besoin de gens qui se réclament de la profession et qui agissent comme des agitateurs de masse.
À l'époque, nous croyions que "celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom-car-on-en-a-marre-des-menaces" se trompait. Les tribunaux vont trancher, je l’espère.
PMT: oui, c'est triste en effet que la réforme divise autant les enseignants. Je n'en parle pas plus: ta présence ici est très précieuse à mes yeux et le travail que tu fais avec tes jeunes me prouve que tu es de l'étoffe des vrais.
Oui, les profs sont des cibles faciles. En français, le système fonctionne mal et on pointe tout de suite les profs. Et les directions? Et tout le reste?
Tu crois sérieusement qu'un syndicat, une direction d'école et une commission scolaire appuieraient autant une enseignante si elle avait fait ce qu'on lui reproche? M'est avis qu'ils l'auraient lâchée bien avant.
Enregistrer un commentaire