29 février 2008

Le leadership de Stéphane Dion

On remet beaucoup en question le leadership du chef du Parti libéral du Canada, Stéphane Dion.
Je regarde cette photo et je me dis qu'il est bien capable de se pendre tout seul...

8 commentaires:

Sylvain a dit…

Me suis dit la même chose ou à peu près quand j'ai vu cette photo :-)

Ces jours-ci, il doit quand même être heureux de la diversion créée par le prétendu pot-de-vin conservateur qui aurait été offert au député cancéreux en phase terminale pour tenter de faire tomber le gouvernement Martin, scandale qui fait les choux gras des journalistes et autres amateurs de cotes d'écoute depuis 2 ou 3 jours...

Hortensia a dit…

Quelle photo!
Hier à Infoman, Jean-René Dufort l'a rebaptisé le chef de l'abstention officielle. Je l'ai trouvé très drôle!

Jonathan Livingston a dit…

Il est quand même fascinant de voir que ce connard d'envergure soit toujours là. Je prédis depuis quelques temps qu'on est à la veille de l'évacuer, le Parti Libéral ne peut pas rester l'ombre de lui-même encore longtemps à cause d'un guignol impopulaire. Le printemps avec sa poussée énergétique devrait favoriser ce genre d'ajustement.

Une femme libre a dit…

C'est la mode de se moquer des politiciens, quelle que soit leur allégeance. C'est accepté et acceptable de ne leur montrer aucun respect, de s'amuser de leurs travers, de les rechercher et de s'en régaler. Même ceux qui sont honnêtes, travaillants et qui n'ont d'autre but que de faire avancer la société sont conspués.
En fait, on ne croie pas à l'honnêteté des politiciens honnêtes. Avec un tel dénigrement, peut-on se surprendre que les candidats soient rares? Qui aura envie de se faire persécuter et soupçonner de malversations quoi qu'il fasse ou dise ou ne fasse pas ou ne dise pas? Or, la fonction politique est importante dans une société, c'est le fondement de la démocratie de pouvoir voter pour être représenté et les politiciens ont le pouvoir réel de changer la société et ses lois. En leur octroyant gaiement le statut de clown de service, on se tire dans le pied.

Anonyme a dit…

Oh wow! Ton commentaire et la photo de Stéphane Dion à côté, ça n'a pas de prix! lol

Si je me fie à un commentaire plus haut, je pense que tu as choqué une sensibilité libérale ;)

Le professeur masqué a dit…

Sylvain: elle était un peu facile, je l'avoue. Quant à la situation politique actuelle, on est en plein divertissement d'opinions.

Hortensia: c,est un peu le problème de M. Dion actuellement. J'y reviendrai dans le commentaire à Une femme libre.

Jonathan: je vous signale que ce leader a été élu. En fait, c'est le parti libéral, le problème quant à moi.

Une femme libre: d'aussi loin que je me rappelle, se moquer des politiciens est une occupation nationale. Je pense aux Cyniques, aux caricatures de Girerd...

Pour moi, Stéphane Dion est un intellectuel honnête que je respecte, mais dont les opinions ne sont pas toujours les miennes.

En embrassant une carrière politique, il a pris le risque de voir cette image se faire ternir. Actuellement, ses positions sur certains problèmes (budget, Afghanistan) sombrent dans le ridicule. De compromis, il verse dans la compromission. Qu'il vote contre le budget et on ira en élection. On ne peut pas dénoncer un gouvernement d'un côté et le maintenir au pouvoir de l'autre.

Si M. Dion ne bouge pas, c'est qu'il craint pour son propre avenir. En agissnat de la sorte, il devient un politicien comme un autre. Mario Dumont va d'aileurs vivre le même problème bientôt à Québec.

Jonathan Livingston a dit…

Bonjour à tous,

Stéphane Dion a selon moi un problème de notre temps: l'absence de leadership crédible.

Intellectuel, il s'explique trop. Comparé, Trudeau, Lévesque, et même un Chrétien dirigeait clairement leur troupe. Ils ne discutaient pas tant que cela. Chrétien faisait le clown, coupait court à la discussion! Il a été premier Ministre près de 10 ans.

Notre Dion national a l'air tellement perdu et peu sûr de lui.

On peut élire quelqu'un et se rendre compte de notre erreur, Prof masqué. Comme leader, franchement, Stéphane Dion a encore des classes à faire.

Parlant de leadership, j'ai vu un reportage sur le dressage des félins à télé-Québec en fin de semaine. Quand on joue avec des fauves, on a peu droit à l'erreur. Il faut jouer le dominant de façon crédible.

Il y a là un enseignement que notre M.Dion devrait aller visiter.

Si ça vous intéresse, je résume l'émission et y joint une réflexion sur notre dérive éducationnel collective.

C'est une invitation Livingston!

Déserts liquides a dit…
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