Si Richard Martineau vit souvent «au-dessus de ses moyens intellectuels» (dixit Danny Laferrière) et verse parfois dans la démagogie, il n'en demeure pas moins que son texte de ce matin vaut un peu le détour.
Surtout si on met en parallèle cet aveu de la porte-parole de la deuxième opposition officielle, Louise Harel, qui réclame un moratoire sur le financement de nouvelles écoles privées et le maintien de la réforme scolaire: «Quand je vois dans les sondages qu'il y a à peine 5 pour cent des Québécois qui considèrent l'éducation comme une priorité, je suis très inquiète.»
Madame Harel, au lieu d'être inquiète, pourriez-vous être concernée? Croyez-vous sérieusement que les idées que vous mettez de l'avant résoudront ce désintérêt des Québécois quant à la valeur de l'éducation? J'en doute.
Dans un texte franchement désolant, Yves Chartrand y va du commentaire suivant: «Devant l'état pitoyable du système scolaire public francophone, il ne peut qu'être bénéfique que ceux et celles qui ont participé à sa construction dans le passé reprennent le flambeau et nous rappellent selon quels principes ils l'ont faite.»
Tout d'abord, M. Chartrand gobe sans rechigner l'analyse de M. Parizeau pour ensuite oublier que ceux qui ont participé à la construction du système scolaire public sont parfois ceux qui en ont été les principaux démolisseurs...
Et quand je vois un journaliste comme Jacques J. Samson remercier M. Parizeau de sa contribution au débat sur l'éducation, je me dis que nos bons vieux collèges classiques n'ont pas nécessairement former que des génies...
Le point de vue de Michèle Ouimet, de La Presse, me semble bien plus consistant. dans un texte intitulé Zéro crédibilité, elle n'hésite pas à écrire: «Mais où étiez-vous au cours des 15 dernières années? C'est vous, oui, vous, premier ministre du Québec, qui avez lancé les états généraux sur l'éducation en 1995 parce que, et je vous cite, «il faut trouver la lumière à travers ce drame national que représente un taux de décrochage de 36% au secondaire». 9...) Alors vous pouvez repasser avec votre «déchirage» de chemise sur l'écart «effrayant» entre le privé et le public. Pour moi, vous avez zéro crédibilité parce que vous n'avez rien fait lorsque vous étiez aux commandes.»
Et vlan dans les dents!
Surtout si on met en parallèle cet aveu de la porte-parole de la deuxième opposition officielle, Louise Harel, qui réclame un moratoire sur le financement de nouvelles écoles privées et le maintien de la réforme scolaire: «Quand je vois dans les sondages qu'il y a à peine 5 pour cent des Québécois qui considèrent l'éducation comme une priorité, je suis très inquiète.»
Madame Harel, au lieu d'être inquiète, pourriez-vous être concernée? Croyez-vous sérieusement que les idées que vous mettez de l'avant résoudront ce désintérêt des Québécois quant à la valeur de l'éducation? J'en doute.
Dans un texte franchement désolant, Yves Chartrand y va du commentaire suivant: «Devant l'état pitoyable du système scolaire public francophone, il ne peut qu'être bénéfique que ceux et celles qui ont participé à sa construction dans le passé reprennent le flambeau et nous rappellent selon quels principes ils l'ont faite.»
Tout d'abord, M. Chartrand gobe sans rechigner l'analyse de M. Parizeau pour ensuite oublier que ceux qui ont participé à la construction du système scolaire public sont parfois ceux qui en ont été les principaux démolisseurs...
Et quand je vois un journaliste comme Jacques J. Samson remercier M. Parizeau de sa contribution au débat sur l'éducation, je me dis que nos bons vieux collèges classiques n'ont pas nécessairement former que des génies...
Le point de vue de Michèle Ouimet, de La Presse, me semble bien plus consistant. dans un texte intitulé Zéro crédibilité, elle n'hésite pas à écrire: «Mais où étiez-vous au cours des 15 dernières années? C'est vous, oui, vous, premier ministre du Québec, qui avez lancé les états généraux sur l'éducation en 1995 parce que, et je vous cite, «il faut trouver la lumière à travers ce drame national que représente un taux de décrochage de 36% au secondaire». 9...) Alors vous pouvez repasser avec votre «déchirage» de chemise sur l'écart «effrayant» entre le privé et le public. Pour moi, vous avez zéro crédibilité parce que vous n'avez rien fait lorsque vous étiez aux commandes.»
Et vlan dans les dents!
2 commentaires:
Septembre est vraiment un beau mois pour qu'on foute le bordel dans le système d'éducation...
C'est fatigant à la longue. Si au moins ça donnait des résultats positifs, mais le pire, c'est que ça ne change rien, sinon, que ça se dégrade!
Bibco: incroyable! On est en campagne électorale et on parle d'éducation... Ça montre à quel point il n'y a pas grand chose d'excitant.
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