Bon, ce n'est pas de ma faute si Mme Marois me fournit autant d'occasions d'écrire. Aujourd'hui, elle affirme ne pas être responsable des déboires du Renouveau pédagogique.
«J'ai engagé une réforme sur la base de faire en sorte que nos enfants sortent de l'école en sachant lire, écrire, compter. C'était l'objectif. La réforme a été bien engagée, mais on l'a abandonnée en cours de route.» Abandonnée? Vraiment? Pauvre petite...
Ce seraient les Libéraux, les méchants: «Quand Pierre Reid est arrivé, la première chose qu'il a faite, sans consulter personne, a été de retarder la réforme d'un an. Les libéraux ont démissionné, ils ne se sont pas occupés de cette réforme. Elle a pris toutes sortes de tournures dont je ne suis pas responsable.»
Selon elle, il aurait fallu que le gouvernement «ajuste la réforme en fonction des difficultés qu'elle rencontrait», entre autres sur redoublement et sur l'appellation des «compétences transversales» dont on aurait dû «simplifier le langage». Laissez-moi penser deux secondes: la réforme n'a connu des difficultés qu'après l'élection des Libéraux? Avant cela, tout allait bien?
D'aucuns analystes politiques vous diront que le PQ va perdre les prochaines élections parce qu'il est constamment en mode défensif. C'est paradoxal pour un parti d'opposition, ne trouvez-vous pas?
2 commentaires:
Je veux être très délicat dans ce que je vais écrire car ça peut être un sujet sensible mais le PQ va perdre les prochaines élections parce que ses clientèles traditionnelles (ex. les professeurs, les infirmières, les syndicats, les fonctionnaires) trouvent que justement que ce parti n'a pas fait une bonne ''job'' au pouvoir. Je suis toujours surpris quand je lis ou j'entend quelqu'un provenant de ces groupes critiquer le PQ. C'est un signe que ça va très mal pour eux.
Étonamment, jusqu'à présent, les Libéraux ont historiquement moins vargé sur les profs que les péquistes. Mais j'ai peur qu'après la prochane élections...
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