N'ayez crainte: je ne me prends pas pour Un autre prof qui a malencontreusement induit en erreur ses lecteurs en suggérant qu'elle mettait fait à son blogue. Oh que non! Je sévirai jusqu'à ce que le sinistre Jean-Marc et ses acolytes me réduisent au silence! Gnac-gnac-gnac!
En fait, je voulais simplement illustrer qu'un enseignant qui corrige n'existe plus. Et en français, la situation est encore plus vraie. Finis la vie de famille, les amis, la réalité! Le crayon vert devient ton fidèle accompagnateur pendant quelques jours. En passant, j'évite le rouge sanglant; je lui préfère le vert, porteur d'espoir...
Prenons un exemple tout simple. Un enseignant de cinquième secondaire en français demande à ses élèves de rédiger un texte en prévision de l'examen d'écriture du MELS du 3 mai prochain. Ce dernier exige un texte d'environ 500 mots mais, dans les faits, il est difficile de satisfaire ses exigences en deça de 625 mots.
Donc, 4 groupes X 32 élèves X 625 mots = 80 000 mots!
Une autre méthode de calcul peut aussi illustrer la tâche qu'il doit affronter: 4 groupes X 32 élèves X 15 minutes minimum par copie = 32 heures!
Et il ne faut pas oublier que cet enseignant demandera plus d'une production écrite à ses élèves s'il veut qu'ils apprennent de leurs erreurs et mettent en pratique leur habileté à écrire un texte argumentatif. De plus, il faut ajouter que cet enseignant continuera à enseigner alors qu'il corrige. Il n'a alors pas le choix: il ouvre des quarts de soir, de nuit et de fin de semaine.
Bien sûr, il peut se rabattre sur le travail en équipe, mais on sait tous comment les choses se passent quand on se met à quatre pour écrire un texte...
Finie la vie de famille, les amies, la réalité! Je retourne à mon esclavage de correction.
19 commentaires:
Je compatis, oh! comme je compatis en regardant mes 4 piles de dissertations qui m'attendent depuis plusieurs jours sans que j'aie eu le courage de m'y attaquer.
En fait, quand on entre en période intensive de correction, il faudrait qu'on se trouve un genre de cloître où on serait logés, lavés et nourris, évidemment sans la présence d'aucune possibilité de distraction. Quel(le) prof ne s'est pas découvert un attrait subit pour le ménage alors que la correction l'attend?! C'est toujours tellement plus propre chez moi en fin de session!
Bon courage monsieur masqué! :-)
Il ne faut pas oublier le bilan le fin de cycle en 2e secondaire que je devrai me taper pour chacun de mes groupes. Reprendre leurs travaux, décider s'il est un 3, un 3+ ou un 4...
Ah les corrections! Mon mari (en tout cas, le temps qu'il ne corrige pas...)est prof de philo au Cégep. Ça ne fini à peu près jamais. Une chance qu'il y a l'été. Sinon ça ne serait pas vivable.
Courage !
barb
Aaahhh ce que j'aime être en maternelle... quoique pour les quarts de soir et de week-end, je les passe à faire des salsifis de bulletins descriptifs avec code de couleur ou à faire du matériel. Le matériel c'est la partie la plus plaisante des quarts.
J'aime mieux le primaire.
J'aime mieux le primaire.
J'aime mieux le primaire.
MES SYMPATHIES À TOUS ET À TOUTES!
J'enseigne en 2e et 4e secondaire. Depuis août, j'ai l'impression d'être TOUJOURS en fin d'étape maudit!! De la correction? J'en vomis!!
Là j'en suis à corriger les productions écrites de mes élèves de secondaire-4-qui-se-servent-de-traducteurs-sur-le-web-pour-écrire-leurs-textes. (Je suis prof d'anglais.) J'ai envie de m'ouvrir les veines avec mon stylo ROSE.
Et le bilan de fin de cycle de 2e secondaire?? Vous ne voulez pas que je vous en parle... Ça, ça me fait vomir de tous les bords.
Bon courage! Mes meilleures pensées vous accompagnent!!!
Le lot de tout prof de français!
Hortensia: C'est rigolo, chez moi, la maison n'est jamais aussi propre que lorsque vient le temps de corriger. À croire que je cherche des échappatoires... Je coupe le gazon, je peinture, je déménage un ami, n'importe quoi finalement! J'ai également observé ce comportement rituel chez certains collègues de mon école.
Le prof: Ben oui, une gracieuseté de la réforme... Mettez des 4 s'il vous plait!
Anonyme: ah! l'été... La saison des privilégiés que nous sommes...
Dobby: j'aimerais créer plus de matériel, coller plus aux besoins de mes élèves, mais je ne peux pas: je corrige. En fait, je coupe dans le sommeil. Dormir n'est pas si important!
Un autre prof: parfois, je me demande si je ne devrais pas enseigner au premier cycle. Trois groupes seulement au lieu de quatre. Et il ne faut pas croire que les élèves écrivent mieux en cinquième. Question d'équité, on ne pourrait pas trouver un accomodemement raisonnable? Certaines écoles s'assuraient que les profs de deuxième cycle n'aient que trois groupes mais, avec la réforme, ce privilège risque de disparaître.
Ness: vomir? Honnêtement, je connais des collègues qui ont la nausée quand ils corrigent.
Et ce temps supplémentaire non payé, vous l'estimez à combien d'heures? Histoire de nous mettre au courant et de nous aider à supporter votre profession, si dépréciée et si mal comprise.
Et quand vous parlez salaire et conditions de travail, ce n'est plus une profession, pusqu'on vous accorde alors une vocation...
Pour t'amuser, Ness, connais-tu le site « eurotexte »? Il y a une partie comprenant des perles à se rouler par terre, côté traduction... Au point qu'on ne peut tout lire d'une seule traite.
Zed: je t'invite à aller consulter les pages suivantes dans la petite recherche que j'ai effectuée sur le site de Guitef.
http://www.opossum.ca/mt/op-search.cgi?IncludeBlogs=39&search=enseignant+heures+travail&submit=Chercher
Merci, Prof masqué,
J'ai mis Relief dans mes liens. Très intéressant, même si je n'ai pas tout lu. Notamment le cyber-harcèlement, qui nous rappelle certains vilains souvenirs.
Ce que je souhaiterais, c'est que les profs blogueurs nous parlent ponctuellement de la situation plus en profondeur, fassent des liens avec ce qu'ils racontent, pour nous, les zôtres.
Malheureusement, tu sais, malgré ma soif immense de savoir, de connaitre, je ne peux devenir spécialiste en tout. Comme d'autres, je tiens quand même à comprendre la société dans laquelle je vis, participer aux débats.
Je sais, c'est ennuyant pour vous d'ajouter à ce que vous écrivez, mais ce n'est pas grand chose, seulement parfois, quelques éléments pour comprendre ce qu'est cette fameuse réforme, ce que sont réellement vos conditions de travail, ce que vous souhaitez, ce que vous déplorez, tu vois?
Par exemple ici, tu nous parles de temps de correction, alors, on voit un peu. Mais combien d'heures as-tu déjà passées à l'école? À faire quoi? Pas à te reposer, ça je sais... Mais, exemples???
Et c'est sûr que, encore comme d'autres, je lis avec beaucoup d'intérêt toutes les histoires de cas, d'exemples concrets de ce qui se passe dans la vie scolaire...
Autre exemple. Je trouve complètement folle la proposition d'abolir les commissions scolaires. Mais j'aurais du mal à fournir de bons arguments à part trois ou quatre, plus évidents. Donc, des liens avec les propositions politiques, toi qui s'intéresse, comme moi, à cet aspect.
Mais de toute façon, tu sais que j'aime beaucoup venir te lire, n'est-ce pas?
:)))
Tout le monde est sympatique à votre cause mais pas moi. Pour sûr que je conçois que travailler c'est dur mais c'est dur pour tout le monde et pas plus dur pour les profs.
Moi j'ai travaillé dans des bureau j'ai été fonctionnaire, j'ai enseigné, j'ai travaillé dans la pitoune, dans les champs.... ect etc..
Travailler c'est travailler. Enseigner c'est une aussi belle job que facteur ou peintre animalier. Pas plus, pas moins. Il n'y a que certains d'entre vous qui croit le contraire et ils ont tort.
Même avec les corrections et la surveillance, professeur, c'est une christie de belle vie et arrêter de faire de vous plaindre, vous êtes très bien rénuméré. Merci d'en tenir compte.
Zed,
Si l'on prend la journée de vendredi, je suis arrivé au travail à 8h30. J'ai préparé une sortie pour un de mes groupes, fait des photocopies et discuter d'un cas d'élève avec la direction.
À 9h30, en classe avec un groupe jusqu'à 10h45. Période relaxe dans la mesure ou je les ai bien dompté et ils sont gentils.
De 10h45 à 11h00, c'est le battement, ce qui ne m'empêche pas de faire appliquer le règlement concernant le port de la casquette ou la bousculade... comme lors de tous mes déplacements dans l'école.
De 11h00 à 12h15, une bonne demi-heure de préparation d'activité et dîner avec un collègue avec qui je parle... d'école. Il ne va pas bien, alors je tente de le réconforter.
De 12h15 à 13h30, récupération non inscrite à mon horaire avec mes élèves. L'examen d'écriture du MELS approche, alors il faut être disponible.
De 13h30 à 14h45, en classe. Groupe bien gentil et bien domestiqué.
De 14h45 à 15h00, battement.
De 15h00 à 15h15, en classe. Groupe performant et un peu tannant. Avec de la fermeté, ils deviennent des amours.
De 16h15 à 16h30, reprise de la discussion du cas d'élève avec la direction.
Total du premier quart de la journée: huit heures.
Hier soir: 2 heures de correction.
Ce matin: j'ai dormi avec mon crayon vert et deux groupes attendent de le rencontrer.
Honnêtement, ce n'est pas une journée typique. Il y en a des pires et des plus légères. Je te tiendrai au courant du reste de la fin de semaine si tu veux..
Marchello,
Ici, chacun a droit à son opinion en autant qu'elle soit bien construite et défendue à l'aide d'arguments cohérents et justes.
Je connais votre position sur certains aspects de mon métier et je ne les partage pas toutes, mais je sais aussi que nous avons des positions communes quant à l'éducation. De plus, je ne prends pas trop «personnel» votre commentaire et vous comprendrez pourquoi en lisant ma réponse à votre mot et celle que j’ai rédigée précédemment à Zed. Et si je veux vous répondre, c’est bien parce que je vous crois ouvert et honnête.
Il existe certains profs qui travaillent avec moins d'ardeur, je le reconnais. Certains mériteraient même un sapré bon coup de pied au cul. Cependant, c'est aux directions d'école de s'assurer de la qualité du travail que fournissent ces traîne-la-patte.
Dans certains cas, j'ai appris avec le temps qu'il s'agissait parfois d'enseignants en détresse qui vivent en milieu clos avec leur dépression ou leur épuisement professionnel. Soit que personne n'a diagnostiqué leur état soit qu'ils le cachent bien.
De plus, il faut vous rappeler qu'on voit peu nos collègues enseigner puisqu'on est justement occupés à enseigner au même moment! Il y a aussi la peur de juger l'autre, comme le mentionne Un autre prof dans un billet récent.
J'ai fait 36 métiers, 36 misères. Agent de sécurité, ouvrier manoeuvre, aide dans une cafétéria, relationniste et j'en passe! J'ai sué à en perdre dix livres par jour comme j'ai passé des nuits blanches à m’arracher les neurones à réécrire un communiqué de presse. Aucun métier cependant ne se compare avec l'enseignement.
Celui-ci a ses défauts et ses qualités, mais il s'agit du plus beau métier du monde et d'un des plus exigeants aussi. Oui, la paie est bonne, mais le salaire ne doit pas être le seul critère pour évaluer un emploi, sinon on se retrouve seulement avec des gens intéressés par le fric et non pas leur travail: les élèves, dans mon cas.
La correction serait moins difficile si la performance des élèves était meilleure. Je corrige en fin de semaine, entre autres, un groupe performant. Cette tâche sera assez agréable : ces gamins comprennent rapidement et, il faut l'avouer, cela sera gratifiant sur le coup. Ils comprennent tous: on se sent bon. À tort parfois, on estime souvent, comme enseignant, que les notes de nos élèves sont le reflet de notre travail. On parle de «nos» notes alors que ce ne sont que celles des jeunes qui sont dans nos classes.
La correction des autres groupes sera malheureusement plus longue et plus frustrante: plus de fautes et des erreurs quant à ce que j'ai enseigné qui me feront rager. Comprenez-moi bien, Marchello: j'aime ces groupes d'élèves réguliers autant que celui constitué d'élèves performants. Seulement, mon amour est plus éprouvé quand je les corrige! Comme un bon parent, j'aime mes élèves également bien qu'ils soient différents.
Quoi qu'il soit, lundi, je me relèverai les manches et nous travaillerons tous ensemble à leur réussite. Sauf que de corriger des torchons d'élèves paresseux, ça fait mal sur le coup. La victoire, la vraie paie, c'est quand on arrive à les amener à mieux écrire et il s’agit de mon travail.
La correction est un passage obligé généralement désagréable. Elle n'est pas vraiment reconnue dans le nombre d'heures que je travaille. Certains profs corrigent moins que d'autres. Il y a ici une forme d’iniquité dont mon syndicat ne veut pas entendre parler. Nous sommes tous égaux… Comme un collègue me l'a déjà dit: «Il y a des profs qui n'apportent pas des ballons à corriger à la maison.»
Pour terminer, je ne suis pas sûr que notre boulot soit toujours une belle job. Il y a des bouts chiants comme dans d'autres métiers. La correction en est un. À cet égard, j'ai toujours affirmé que j'aimerais mieux être payé à l'heure: j'y serais gagnant, croyez-moi.
Désolé pour cette longue réponse, mais certaines situations ne peuvent être discutées avec peu de mots.
Prof masqué,
Je te remercie infiniment pour toute cette peine que tu t'es donnée.
Je pense que ce texte devrait être un lien en soi pour mieux comprendre la tâche d'un enseignant au niveau secondaire.
C'est vrai! Bien des gens pensent que le temps travaillé est grosso modo celui qui vous passez en classe.
Quand j'étais étudiante en maitrise, j'ai fait, il y a longtemps, de la suppléance au secondaire. J'avais, au début, quatre groupes, dont deux avec de graves problèmes de comportement. La paie? Oh mon dieu! C'était presque moi qui payait!!! Mais il en est sorti l'un des plus magnifiques souvenirs de ma vie. Nous avions fait un projet, qui avait rapporté des sous, aux étudiants, et ils avaient tout dépensé, tout! peut-être davantage pour m'organiser une fête et me couvrir de cadeaux. Pourquoi? Parce qu'ils avaient eu l'occasion d'être fiers d'eux.
Par contre, ce n'est pas juste que la paie soit de cet ordre. Ça devrait plutôt être le dessert, l'essence, la raison. Car les profs, ils ont aussi des comptes à payer.
Qu'est-ce qu'une bonne paie? Tu vois, un député de 22 ans, sans aucune expérience, va se faire 80 ou 82 000 $, là, sous nos yeux. En vieillissant, on avance vers des projets de vie comme avoir une famille, préparer une retraite (on nous rabâche que ça doit commencer à 30 ans!!!). Le petit problème, les salaires diminuent, eux, et plus on vieillit, moins on a de chance de trouver un autre emploi, si on est épuisé, en dépression, etc., par celui qu'on a, qu'on en a fait le tour, etc., bien mieux vaut oublier ça...
Un salaire devrait pouvoir se justifier par la formation et l'expérience. La compétence, mesurée avant l'embauche et ensuite, grâce à une formation continue et à des évaluations régulières, on accompagne et supporte le travailleur, la travailleuse, dans son évolution. En cas d'incompétence, bien on se demande d'abord comment on pourrait améliorer les critères d'embauche!!! Cas graves, bye, bye...
Je t'ai livré un secret, là, tu sais, la fête des étudiants. C'est précieux pour moi. C'est ta générosité à tout m'expliquer qui m'a touchée.
Bonne fin de semaine dans les corrections les moins pires...
Zed :D
Zed, merci pour ton commentaire ici. Même s'il ne m'était pas adressé, ça redonne de l'énergie. Je trouve ça vraiment génial que tu cherches à mieux comprendre ce qu'est le métier d'enseignant. Ça démontre une très belle (et très grande) ouverture d'esprit!!!
Je pourrais me choquer et écrire des choses enflammées pour répondre à Marchello, mais j'ai de la correction à faire et là, présentement, j'ai presqu'envie d'en faire. Je vais donc garder mes débats de maux (mots) pour une autre fois.
Cher Masqué, votre réponse me réconforte, on sent la passion qui vous anime. J'espère qu'il y en a plein des comme vous.
Mon commentaire se voulait incisif, trop peut-être. Moi je cotoie des gens tout en bas de l'échelle sociale. Des emplois mal rénumérés, peu valorisant.
Je ne peux m'empêcher de confronter les innégalités sociales qui frôlent l'injustice. Quand je vois des biens nantis se plaindre, la révolte en moi s'exprime. Parfois maladroitement.
Ness,
T'es gentille. ;-)
Tu vois, ce qui m'intéresse, c'est l'aspect politiqe et idéologique de tout ce qui touche l'éducation. Ce sont les vrais débats.
Marchello a exprimé ce que beaucoup de personnes pensent. Je ne suis pas d'accord, mais il faut savoir pourquoi les gens pensent ainsi et pourquoi nous ne sommes pas d'accord. Ainsi derait-il en être autour des commissions scolaires, des frais de scolarité, bref, de l'éducation dans notre société.
De la politique, j'en mange, pas parce que j'aime cela. Ce qui m'intéresse personnellement, c'est plutôt le que la politique. Mais on ne peut toucher l'un sans l'autre. C'est la façon dont les pouvoirs fonctionnent et dont notre société fonctionne et donc, notre vie de tous les jours et ta vie d'enseignant/e ou de prof.
Malgré cela, je ne pourrais pas, en ce moment, débattre de la question des commissions scolaires. Je manque d'arguments!!! C'est à vous de faire évoluer ces débats et de nous aider à y participer, je crois.
Certains aspects du travail d'enseignant/e au secondaire ne semble pas avoir beaucup changé depuis mon bref passage, pour celles et ceux qui s'engagent vraiment. Lors de mon passage, c'était pathétique. Tu vois, les sujets de discussions étaient : maison, famille, bouffe et petit intérieur pour les dames (c'est encore courant, malheureusement), pour les hommes, sport, sexe et entre eux, l'excitation face aux petites filles de 13-14 ans, que plusieurs d'entre eux, dans la trentaine, prenaient un plaisir très pédo à peloter lors des parties étudiants.
Quelques-uns, rares, se démarquaient par une passion et des exigences très professionnelles. De vrais enseignants/tes.
Bien des Québécois ont voté ADQ, je ne te l'apprends pas, pour, notamment leurs idées en matière de famille et d'éducation. Alors que les véritables débats ne sont pas faits.
Tant de Québécois craignent les débats d'idées. Ils confondent mésentente personnelle et débat d'idées, ont peur de se prononcer, se sentent cupables rejetés, etc., jouent à l'avocat/e du diable, bref, diluent et restent dans le vague afin de ne pas créer de conflits. On débouche alors sur de faussesa alliances et on recule, recle, recule...
C'est cela que j'aimerais voir sur la place publique. Chacun/e vit au jour le jour et les discussions ne sont pas faites, Les débats d'idées, il faut les faire.
Oui, des journées-types, je pense que c'est éclairant pour pas mal de monde. Il faudrait faire quelque chose avec ça. Médiatiser, notamment. Informer.
Allez, bonne journée à toutes et tous et encore merci, Prof masqué!
Ness, Marchello et Zed:
Je manque de temps aujourd'hui (je viens de finir un groupe! Yeah! Il m'en reste deux autres...), mais je reviendrai sous peu sur vos commentaires.
Une chose importante cependant: ce blogue est un lieu de débats et d'échanges. Tant mieux! Je ne censurerai jamais des messages à moins qu'il dépasse les limites de la politesse, du savoir-vivre et de la saine curiosité intellectuelle. Tous les points de vue, divergents, différents, remuants et autres adjectifs en an-en sont bienvenus!
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