On apprend dans Le Devoir que le vérificateur général du Canada a noté que les coûts reliés à l'utilisation du téléphone cellulaire ont explosé dans un ministère fédéral important. En va-t-il autrement en éducation?
La réponse est non. Depuis quelques années, on peut remarquer que les directions d'école ont toutes un cellulaire fourni par la commission scolaire. De même pour les adjoints. Vérifie-t-on l'usage qui est fait de cet appareil et de son utilité en tenant compte des coûts qui y sont reliés? Pas sûr.
Je sais qu'on n'arrête pas le progrès mais, parfois l'appareil crée le besoin, surtout si les communications sont gratuites le soir et les fins de semaine. Je ne vous ferai pas l'apologie du bon vieux temps, sauf que je ne vois pas vraiment les changements que cette technologie a apportés dans mon école.
De même, vous jeterez un coup d'oeil sur les frais de déplacement de nos décideurs scolaires. Il est encore plus intéressant pour eux de se déplacer en voiture que d'utiliser des transports collectifs, par exemple. On m'a rapporté le cas d'un individu en particulier qui payait une partie de son véhicule en comptant sur ses frais de déplacement. Une réunion en région éloignée? Il y allait tout de suite.
Quand on parle de fric en éducation qui ne se rend pas dans les classes, en voilà un bon exemple. Et quand on sait que chaque plan de la ministre Courchesne comprend des comités, des réunions, des rencontres...
La réponse est non. Depuis quelques années, on peut remarquer que les directions d'école ont toutes un cellulaire fourni par la commission scolaire. De même pour les adjoints. Vérifie-t-on l'usage qui est fait de cet appareil et de son utilité en tenant compte des coûts qui y sont reliés? Pas sûr.
Je sais qu'on n'arrête pas le progrès mais, parfois l'appareil crée le besoin, surtout si les communications sont gratuites le soir et les fins de semaine. Je ne vous ferai pas l'apologie du bon vieux temps, sauf que je ne vois pas vraiment les changements que cette technologie a apportés dans mon école.
De même, vous jeterez un coup d'oeil sur les frais de déplacement de nos décideurs scolaires. Il est encore plus intéressant pour eux de se déplacer en voiture que d'utiliser des transports collectifs, par exemple. On m'a rapporté le cas d'un individu en particulier qui payait une partie de son véhicule en comptant sur ses frais de déplacement. Une réunion en région éloignée? Il y allait tout de suite.
Quand on parle de fric en éducation qui ne se rend pas dans les classes, en voilà un bon exemple. Et quand on sait que chaque plan de la ministre Courchesne comprend des comités, des réunions, des rencontres...
5 commentaires:
Je sais que les profs ont un tarif internet préférentiel; est-ce la même chose pour les cellulaires des directions d'école? C'est à voir!
Quant aux comptes de dépense, il est vrai que, quand on est fonctionnaire, c'est très payant d'avoir des réunions à l'extérieur de notre région! Surtout quand celles-ce se tiennent à Québec! Qui n'a pas un cousin, une cousine, un(e) ami(e) qui habite près de Québec. Madame Courchesne risque de faire de nombreux heureux avec ses aussi nombreux comités pour tout et n'importe quoi.
Les perfectionnements et formations auxquels nous assistons permettent un dédommagement des frais de déplacement aussi pour les enseignants. Le montant attribué pour chaque kilomètre parcouru est assez élevé. J'imagine alors très bien que l'on puisse payer une voiture en se les faisant rembourser dans le cas d'un cadre. Cela n'empêche pas de penser, tout comme toi, que tout cet argent ne me semble pas investi là où ça fait mal.
Safwan : il y a dédommagement, mais le nombre de perfectionnements auxquels peut assister un prof est très très limité... Faut favoriser tous de façon "égale"... etc.
Bref, plus tu t'approches de la base, moins il reste de sous. Les profs sont juste "devant" les élèves dans cette logique...
Les frais de déplacements on toujours été très payants! Je soupçonne certains dirigeants syndicaux, provinciaux ou locaux, d'avoir appris rapidement à en bénéficier!
Je ne sais pas qui gère, mais je sais que je suis écoeurée de toutes ces bêtises...
Écoeurée qu'on se fasse entourlouper et que les élèves soient les grands perdants.
Je cherche un moyen pour ne plus travailler pour le ministère de l'éducation et continuer d'éduquer malgré tout. En connaissez-vous un?
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