Quelques extraits d'un excellent texte de Daphné Dion-Viens dans Le Soleil ce matin. Dites-moi que cette situation ne ressemble pas à celle que vous connaissez.
En deux ans seulement, le nombre d'élèves ayant des troubles d'apprentissage a presque doublé,
... ils ne reçoivent pas les services auxquels ils auraient droit.
«Présentement, les services sont quasi inexistants, dit-il. Les profs sont démunis, ça alourdit considérablement la tâche dans la classe. Il y a un grand manque de formation.»
«Il y a cinq ans, les élèves en difficulté d'apprentissage, c'était un phénomène très rare. Maintenant, ça explose littéralement. On n'a jamais eu autant d'appels d'enseignants qui craquent et qui ne savent pas quoi faire avec ces jeunes.»
«Les dossiers ne suivent pas, dit M. Bérubé. On a encore beaucoup de chemin à faire là-dessus.»
On a décidé que l'embauche d'un orthopédagogue était la meilleure façon de répondre à ce problème», affirme la directrice des ressources humaines, Nicole Laflamme. La présidente de l'Association des orthopédagogues du Québec, Lise Bibaud, confirme la tendance. «Mais ça commence lentement, dit-elle. La machine est grosse et ça prend du temps avant de dégager des budgets.»
Petit détail: on parle de cégeps devant accueillir de plus en plus d'élèves en difficulté.
3 commentaires:
Je ne suis pas étonnée...
Malheureusement, je ne peux pas te détromper: la situation que je vis cette session avec mes élèves qui commencent leur cégep est en tous points fidèle à ce qui est relaté dans l'article. Quatre groupes de 37-38 étudiants, pour un total de 150 étudiants, ça ne laisse pas beaucoup le temps et la possibilité de faire une approche individualisée auprès des élèves en difficultés d'apprentissage. Les mesures d'aide sont efficaces, mais insuffisantes et débordées...
Nous venons tout juste d'apprendre l'embauche d'une orthopédagogue à notre école. Mon billet d'aujourd'hui prouve que c'était le temps.
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