27 janvier 2009

Le cirque: un petit tour et puis s'en vont...

Dans la fameuse affaire de Lola, la juge qui entend cette cause vient de manifester son irritation. Enfin.

«Je ne veux même plus regarder les nouvelles le soir... Il y a des gens qui m'appellent, je ne veux même plus répondre au téléphone, je ne veux même plus savoir où est-ce qu'il y a des entrevues. Là, ça dépasse les limites. Ça, c'est moi, mais c'est en dehors de ma cour...», s'est exclamé la juge.

Mais l'avocate Mme Goldwater n'a pu s'empêcher de défendre sa cliente, la faisant encore passer pour une victime: «Ma cliente se sent très blessée par des réactions à son égard. Elle a pris la décision ferme de ne plus parler. Elle n'a pas d'expérience pour savoir comment répondre ou ne pas répondre à des journalistes. Les journalistes cherchent le potinage, elle ne sait pas comment ne pas répondre. Elle tombe dans les pièges.»

Les journalistes cherchent le potinage? Il faut dire que l'avocate se plaisait à leur donner bien du contenu... «J'étais contente d'avoir un beau dossier de justice sociale, et là c'est réduit, ça ne peut que ternir le débat. La juge a raison de demander d'arrêter le potinage.»

Un rappel: ce procès se penche sur la constitutionnalité de la loi quant aux conjoints de faits. Qui a dit que le droit constitutionnel était ennuyant?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le cas Lola-Éric est en effet la pire cause pour défendre le droits des conjoints de faits au Québec.
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