01 juillet 2009

Prof masqué et des suggestions sur comment éviter une soirée karaoké avec des collègues

Dans mon dernier sondage, quand j'ai proposé ce choix, c'était le dernier. Celui qu'on écrit parce qu'il s'agit d'une connerie qui nous passe par la tête. Celui qu'on ne veut pas voir retenu. Il faut croire que vous avez décidé de me faire suer et que vous m'avez pris à mon propre piège.

Eh bien, soit. Vox populi vox dei, comme dirait mon ami Bernard.

Voici quelques suggestions:
1- Vous chantez faux, mais ultra faux toute la semaine et vous n'arrêtez pas de répéter à tous que vous avez hâte qu'ils entendent votre interprétation toute personnelle de I Will Survive.
2- Vous attrapez une extinction de voix. (Pas toujours facile à simuler)
3- Vous prétextez un premier rendez-vous avec Miss Monde Intellectuelle Nue. (Peu crédible)
4- Vous vous inventez une vieille tante riche à l'agonie à l'hôpital. (Obligation d'expliquer pourquoi vous ne payez pas la bière lors d'une prochaine sortie)
5- Vous prétextez un rendez-vous avec la ministre de l'Éducation. (Euh...)

Mais, dans les faits, quand des collègues vous invitent à une soirée de ce genre, vous y allez simplement! Pourquoi? Parce qu'ils ont la gentillesse de vous inviter, parce que vous faites partie de la gang, parce que les liens entre profs valent plus que bien des plans de concertation, parce qu'ils vous apprécient et que c'est une façon de vous le montrer.

PM a reçu ce genre d'invitation. Pendant une semaine, il a fait la fine bouche. On lui a tordu un bras, une jambe, une oreille pour le convaincre. Et il a compris: ce n'est pas l'activité qui compte, c'est d'être ensemble.

Voilà une des raisons pour lesquelles cette année fut belle et bonne. C'est sans aucun doute ces collègues un peu fous, un peu disjonctés. Ils m'ont accueilli, ils m'ont apprécié. Ce fut un chaud cocon dans les moments difficiles.

Alors, passer une soirée à en entendre quelques-uns fausser est peu de choses par rapport à la sincérité de leur accueil.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Magnifique, alors... Et je suis bien heureuse de savoir que tu as bénéficié de ce cocon alors que cela ne semblait pas le cas auparavant.

Tu as tout à fait raison. L'important, c'est d'être ensemble, à ce moment-là.

So « you did survive » and now it seems that you live, finally...

Zed ¦)

Anonyme a dit…

Et maintenant, on peut passer au sujet suivant?

bobbiwatson a dit…

Bravo pour les liens tissés avec les collègues! Mais j'aimerais bien connaître ton bilan: ce serait bien plus "socioconstructiviste"! Bilan scolaire et bilan personnel (sans rentrer dans les détails intimes).

N'oublie pas que tu as changé depuis la dernière année.