06 avril 2010

Défoulons-nous à propos de la correction!

Cet espace thérapeutique pour permettre à mes visiteurs de se défouler à propos de la correction. Allez-y: y'a de la place!

Pour ma part, encore une courte nuit et j'ai fini. Je vais fêter cela au champagne, je crois!

13 commentaires:

Plotin a dit…

Pourquoi se défouler? Tu corriges encore, toi? Tu n'as pas compris qu'il faut tous les faire passer pour la réussite et la diplomation?... ;-)

Jonathan Livingston a dit…

Plotin: un peu de correction par les pairs. Deux trois baffes, après tu les arrêtes!

Oups, défoulement sur la correction. Je vis sur la planète où la célèbre toune de Pink Floyd, enfin le texte: "We dont need no..." s'applique. Bref, je suis loin d'être en besoin de défoulement, mais par contre je prendrais une tâche avec pas trop de correction quand même pour me rendre plus vite aux vacances. Là, je me sens presque tabletté!

Ça l'air qu'on offre le service!

Donnez-moi une pile, quelque chose à faire!

On comprendra que je ne me suis pas étendu sur la journée d'un prof, ce serait presque indécent! Bref, Tonbouctou a ses charmes et ses platitudes aussi.

Anonyme a dit…

J'espère que le champagne était bon et que tu en as profité à plein.

Anonyme a dit…

Quand je termine un blitz de correction comme celui que je viens de finir,je me demande si toutes les heures et tout le coeur que j'y ai mis auront été utiles à quelqu'un, quelque part. Je l'espère, mais j'en doute. Pourtant, il fut un temps pas si lointain où je n'avais pas à passer autant de temps sur chacune des copies parce que j'avais des élèves à niveau.Mes élèves sont gentils certes, mais plusieurs sont désespérément faibles et surtout DÉPASSÉS.
Vous allez sans doute me trouver bizarre, mais des fois je troquerais quelques semaines de vacances annuelles pour retrouver le plaisir d'enseigner, de les voir progresser vraiment, de les voir vivre des succès,des vrais, de les mettre au défi et de les amener plus loin. À l'heure actuelle, dans les conditions qui sont les nôtres en éducation, huit semaines c'est le temps que ça prend pour se remettre du choc!

Anonyme a dit…

Le champagne ça fait des bulles. Et les bulles après une courte nuit ....

Jonathan Livingston a dit…

Je suis en vacances des blitz de correction cette année. Mais je connais très bien ce sentiment étrange de travailler pour presque rien en français quand on corrige ou enfin l'impression que mon énergie n'est pas dans une activité qui fait la différence.

Voilà pourquoi je me demande, enfin depuis un moment, pour des classes où l'on trouve énormément de difficultés, s'il convient de faire écrire des textes si longs à produire pour les jeunes et si longs à corriger pour les profs avec la dizaine de critères. La rétroaction perd son sens dans ce contexte puisqu'elle arrive bien après la rédaction.

Je verrais dans les groupes réguliers en tout cas le travail sur des textes courts jusqu'en 4e secondaire pour rattraper la maîtrise de la phrase et de l'idée développée simplement. Corrections plus courtes, souvent in situ même, rédactions significatives plus fréquentes.

Depuis ce programme de 1980 et pire, depuis le renouveau, avec ses SAE et ses SE qui n'en finissent pas pour faire le «théâtre du sens», toutes les évaluations portent sur des textes très longs qui dans l'immense majorité ne sont guère très forts de toute façon.

Comment tirer vers le haut sans retravailler ce qui manque, ce qui n'est pas maîtrisé. Je trouve que l'école est souvent pensée pour des élèves doués alors que 75% de nos élèves n'ont pas cette facilité d'apprentissage où l'on peut se permettre de faire n'importe quoi...

Mon père me répétait jeune qu'un travail fait mérite d'être bien fait. A l'école, c'est comme si on faisait apprendre à construire des maisons et que la qualité du résultat importait peu. Les maisons s'écroulent, mais bon...Heureusement, on n'habite pas dans les textes!|

unautreprof a dit…

J'ai peu d'élèves, mais comme j'ai du multi-niveau en adapt., je corrige tout travail, on ne corrige RIEN en grand groupe, JAMAIS.
Alors vive les maths, la lecture, l'écriture (misère avec mes dyslexiques)l'univers social, les sciences techno, l'éthique et culture!!!

La pile des devoirs à corriger revient sans cesse, j'ai accumulé plusieurs pages de maths, je ne m'en sors pas, bouhouhou!

J'ai beau avoir dit misère, j'aime corriger l'écriture, car les erreurs me fascinent. Quand un élève m'écrit qu'il est contemps, je le suis aussi!;)
Sinon, je déteste la correction.

Anne-Julie a dit…

J'viens de terminer ma correction.... j'suis brûlée!!! C'était affreux à corriger - en plus des fautes et du fait que certains écrivent aux sons (en anglais)- certains n'ont même pas été capable de faire le nombre de mots requis!!!

Ce qui m'enrage le plus, c'est que quelques élèves n'ont pas terminé leur compo. Que faire ? Je leur ai donné 5 midis pour qu'ils puissent aller terminer leur compo. J'en ai encore 11 qui n'ont pas rien écrit au propre!!! Pfffff!!! Je leur mets un gros fuckin' 0 !!! (oops... est-ce que ça paraît que je suis 'à boutte'???)
Les élèves vont se plaindre à leurs parents - les parents vont téléphoner la direction, la direction va encore plier et me demander de faire 'continuer' la compo aux élèves!!! &*$@?)&$Y@&RY@)$*&@.......

Bon, je vais essayer de me coucher sans être fâchée!!!

Il ne me reste qu'à entrer les notes sur le système!!!

Anonyme a dit…

Anne-Julie,tu as toute ma sympathie.Toi en plus, tu corriges des textes en anglais qui ont été pensés en français(syntaxiquement déficients si j'en juge par ceux que je corrige en français)avant d'être traduits, mot pour mot, en anglais.Oui, corriger est un véritable calvaire!
Peut-on ne pas corriger? Peut-on donner une note approximative sans investir autant d'heures en pure perte?

Anonyme a dit…

Moi je corrige des textes qui ont été pensés en anglais et écrit en français ! C'est tout aussi horrible... Là, j'en ai 120 (des copies, eh oui !) qui attendent devant moi de se faire corriger et je les boude.

J'ai envie d'utiliser le bon vieux truc de l'escalier où chaque marche a une côte. Aller, on lance tout !!! yahooooooooooooo

Missmath a dit…

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG...

Merci.

simpledream a dit…

Klassy,

Une côte ou une cote? La différence fait l'importance. De là la différence.

Anonyme a dit…

Simpledream,
Dans mon cas, c'est la même chose ! Je suis dans une vague de hauts et de bas, je navigue entre les 90% et les 0 ;-)

Mais oui, j'avoue que cote semble mieux se placer dans la phrase... c'est ça que ça fait l'insomnie à un prof de français qui s'assimile : c'est désastreux !

Merci :-)

Klassy Kal