Je ne suis pas amateur de boxe. Pas pour des raisons morales. Non, simplement, ce sport ne me dit rien, ne suscite aucune passion chez moi. Oh! je peux suivre un combat, connaître le nom des coups portés à un adversaire, encourager un jeune dans la pratique de cette discipline, mais mon intérêt s'arrête habituellement là.
Pourtant, il existe un boxeur dont je suis le parcours depuis des années: il s'agit de Johachim Alcine. S'il a reçu de nombreux coups durant sa carrière, l'actuel détenteur de la ceinture des super-mi-moyens WBA continue d'avoir la tête à la bonne place. La preuve: cet article paru aujourd'hui dans le Journal de Mouréal. Je vous en cite quelques extraits.
Joachim Alcine prend son rôle de modèle au sérieux et quand de nombreux jeunes ont exprimé le désir de le rencontrer, il n'a pas hésité à accepter. «Ces jeunes qui voulaient monter dans le ring à tout prix tentaient de me joindre depuis au moins deux semaines», explique Alcine. Les jeunes, pour la plupart issus de familles défavorisées, proviennent du quartier Saint-Michel.
Alcine, qui a toujours eu la jeunesse à coeur, a accueilli ses admirateurs dans un gymnase. «Je leur apprends la base de la boxe, mais ça va au-delà du sport. Je veux les aider et leur servir de mentor», assure le champion du monde. «Ça me fait chaud au coeur parce que je vois qu'ils veulent avancer, poursuit-il. Je pense que ça leur prenait un modèle.»
Alcine entend rencontrer ses nouvelles recrues environ une fois par semaine. Il y voit une occasion de faire passer son message. «Ils posent de nombreuses questions et moi je veux leur dire de marcher droit, de respecter les gens autour d'eux et d'avoir un plan, que ce soit au plan scolaire ou sportif», confie-t-il.
Mentor, modèle, respect, plan scolaire ou sportif : quel langage rafraichissant dans la bouche d'un athlète qui pourrait avoir maintenant un égo démesuré et qui ne fait pas suer avec des concepts universitaires à la con!
Je ne suis pas un grouppie, mais il faut avouer que le Québec, nos jeunes surtout, aurait davantage besoin de modèles positifs de ce genre. Qui plus est, Joachim, Haïtien d'origine, prend souvent le temps de remercier sa terre d'accueil lorsqu'il est en entrevue. Et j'espère que vous avez noté: on a quasiment l'impression qu'il se sentait mal de ne pas avoir immédiatement répondu aux attentes de ces jeunes qui cherchaient à le contacter «depuis au moins deux semaines». Un gentleman! On est loin des Jacques Villeneuve et compagnie.
Joachim Alcine prend son rôle de modèle au sérieux et quand de nombreux jeunes ont exprimé le désir de le rencontrer, il n'a pas hésité à accepter. «Ces jeunes qui voulaient monter dans le ring à tout prix tentaient de me joindre depuis au moins deux semaines», explique Alcine. Les jeunes, pour la plupart issus de familles défavorisées, proviennent du quartier Saint-Michel.
Alcine, qui a toujours eu la jeunesse à coeur, a accueilli ses admirateurs dans un gymnase. «Je leur apprends la base de la boxe, mais ça va au-delà du sport. Je veux les aider et leur servir de mentor», assure le champion du monde. «Ça me fait chaud au coeur parce que je vois qu'ils veulent avancer, poursuit-il. Je pense que ça leur prenait un modèle.»
Alcine entend rencontrer ses nouvelles recrues environ une fois par semaine. Il y voit une occasion de faire passer son message. «Ils posent de nombreuses questions et moi je veux leur dire de marcher droit, de respecter les gens autour d'eux et d'avoir un plan, que ce soit au plan scolaire ou sportif», confie-t-il.
Mentor, modèle, respect, plan scolaire ou sportif : quel langage rafraichissant dans la bouche d'un athlète qui pourrait avoir maintenant un égo démesuré et qui ne fait pas suer avec des concepts universitaires à la con!
Je ne suis pas un grouppie, mais il faut avouer que le Québec, nos jeunes surtout, aurait davantage besoin de modèles positifs de ce genre. Qui plus est, Joachim, Haïtien d'origine, prend souvent le temps de remercier sa terre d'accueil lorsqu'il est en entrevue. Et j'espère que vous avez noté: on a quasiment l'impression qu'il se sentait mal de ne pas avoir immédiatement répondu aux attentes de ces jeunes qui cherchaient à le contacter «depuis au moins deux semaines». Un gentleman! On est loin des Jacques Villeneuve et compagnie.
5 commentaires:
Pour être un modèle, il faut reconnaître qu'on a les qualités pour l'être, et ici, on vit dans une culture de l'humilité qui empêche les gens qui pouraient être des modèles à en assumer leur rôle.
Magrah: je suis d'accord avec vous; l'adage «nés pour un petit pain» est tatoué au fer rouge sur nombre de Québécois.
Pour en revenir à Alcine, moi aussi je ne suis pas une fan de boxe, mais j'aime ce que fait cet homme. Pour avoir débuté ma carrière d'enseignante à Montréal-Nord dans une école spécialisée pour les jeunes en difficulté, la majorité étant des immigrants, dont beaucoup d'Haïtiens, comme Alcine, je sais qu'ils sont souvent déracinés, perdus, sans modèle positif. Je ne peux donc, moi aussi, que saluer les initiatives de ce jeune boxeur et père de famille.
Avec une pareille attitude, ce gars-là ferait un fameux professeur.
Alcine a aussi tout mon respect. Quand il parle aux médias, il m'émeut.
C'est un beau modèle. Humble mais fier, près des gens.
Alcine est un individu très lucide et un boxeur très intelligent. Il sait d'ou il vient, des efforts qu'il doit fournir pour réussir à atteindre ses buts. Parfois, au lieu de la natation et de la prévention nautique, je pense qu'on devrait davantage enseigner la boxe à l'école...
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